Traduction d’un article publié par Medea Benjamin et Nicolas J.S. Davies sur leur blog à Codepink.com le 25 juin 2025 par Jean Luc Picker. Encore une description de la réalité des institutions et de leur pseudo-impartialité pour tenter de nous vendre une « justification » du viol permanent de toute légalité internationale, des crimes de masse, des vocations génocidaires des USA et de leurs guerriers par procuration. Israël étant désormais l’illustration de la capacité à l’apocalypse de ce système qui prétend engendrer sa propre loi selon une logique mafieuse dans laquelle lui et ses hommes de main, ici Rafael Grossi, le directeur général de L’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) , qui permet que l’agence soit instrumentalisée pour un prétexte face à l’attaque de l’IRAN. Mais la nouveauté du système est qu’il existe non seulement d’autres institutions mais des forces multipolaires pour le contester. (note de Danielle Bleitrach traduction de Jean Luc Picker)
Rafael Grossi, le directeur général de l’Agence International de l’Energie Atomique (AIEA) a permis que son agence soit instrumentalisée par les Etats-Unis et Israël -un état nucléaire non déclaré, en violation de longue date des règles de l’AIEA- pour fabriquer un prétexte leur permettant d’attaquer l’Iran, malgré que l’agence elle-même ait affirmé que ce dernier ne cherchait pas à fabriquer d’armes nucléaires.
Le 12 juin, en se fondant sur les conclusions d’un rapport préparé par Grossi, une faible majorité du conseil des gouverneurs de l’AIEA a voté une résolution établissant que l’Iran avait manqué à un certain nombre de ses obligations en tant que membre de l’AIEA. Sur les 35 pays représentés au Conseil, seuls 19 ont approuvé[1] la résolution. Trois pays ont voté contre, onze se sont abstenus et deux n’ont pas pris part au vote.
Le 10 juin, les Etats-Unis ont approché les gouvernements de huit des membres du conseil, pour les persuader de soit voter pour la résolution, soit ne pas participer au vote. Les responsables israéliens, de leur côté, ont expliqué qu’ils ont interprété ces efforts de coercition déployés par les Etats-Unis comme un signal qu’ils soutiendraient leurs plans de guerre. Une conclusion qui montre l’importance pour Israël de la couverture diplomatique que l’AIEA a offert à son aventure militaire.

Le réacteur nucléaire iranien de Busher, au sud de Téhéran. (Photo : Reuters)
La réunion du conseil de l’AIEA a été planifiée pour coïncider avec le dernier jour de l’ultimatum de 60 jours intimé par le président Trump à l’Iran pour parvenir à un accord sur son programme nucléaire. Alors que le vote prenait place au conseil, Israël était déjà en train de remplir les réservoirs, de fixer les munitions dans les logements de ses avions d’assaut et de donner les derniers ordres aux équipages avant leur long vol vers l’Iran. La première bombe israélienne touchait le sol à 3 h. du matin le 13 juin.
Le 20 juin, l’Iran a déposé devant le secrétaire général et le conseil de sécurité des Nations Unies une plainte en bonne et due forme contre le directeur général Grossi. La République Islamique l’accuse en effet d’avoir abdiqué l’impartialité de son agence sur au moins deux chefs. En premier, l’agence n’a condamné ni les menaces ni l’emploi de la force par Israël, malgré leur totale illégalité. Elle a aussi manifesté une étrange insistance au sujet des violations présumées de l’Iran.
A la base de l’enquête de l’AIEA qui a abouti à cette résolution, on trouve un rapport des services de renseignements israéliens datant de 2018 selon lequel ses agents auraient identifié trois sites non déclarés auparavant qui auraient été utilisés par les Iraniens pour enrichir de l’uranium avant 2003. L’année suivante, Grossi ouvrait une enquête qui a ouvert à l’AIEA l’accès à ces sites. Des prélèvements sur place ont détectés des traces d’uranium enrichi.
Sans considération apparente pour les conséquences dramatiques que pouvaient entraîner ses actions, Grossi n’a jamais pris la peine d’expliquer publiquement en quoi l’AIEA pouvait se fier aux informations du Mossad ou de ses collaborateurs iraniens tels que le Mojahedin-e-Khalk (MEK) et rejeter d’emblée la possibilité que ces acteurs aient planté l’uranium enrichi sur les sites en question, comme l’a avancé l’Iran.
Il est aussi curieux que cette résolution du 12 juin 2025 ait pu servir de gâchette au déclenchement de la guerre. En effet, elle ne traite que d’activités d’enrichissement conduites avant 2003. Cela n’a bien sûr pas empêché les politiciens israéliens et états-uniens de clamer sans la moindre évidence que la résolution signifiait que l’Iran était sur le point de produire une bombe atomique, ignorant l’avis partagé par toutes les agences du renseignement états-unien selon lequel il faudrait au minimum trois longues années pour que l’Iran y parvienne. Dès le lendemain, Israël et les Etats-Unis bombardaient et endommageaient les installations nucléaires civiles du pays.
Officiellement, les enquêtes précédentes de l’AIEA sur les activités nucléaires non déclarées de l’Iran avaient été closes en décembre 2015. Le directeur général d’alors, Yukiya Amano y avait mis un point final dans son « évaluation finale sur les points non éclaircis, passés ou présents, du programme nucléaire iranien ».
L’AIEA reconnaissait que, même si certaines activités nucléaires passées de l’Iran avaient pu avoir trait à la recherche militaire, elles « n’avaient jamais dépassé le stade des études scientifiques et de faisabilité ou de l’acquisition de certains équipements et expertise technique ». L’AIEA « n’a trouvé aucune indication crédible de détournement de matériel nucléaire en liaison avec un programme militaire potentiel ».
A la mort de Yukiya Amano en 2019 -avant la fin de son mandat-, son député d’alors, Rafael Grossi, diplomate argentin, a naturellement pris la position de directeur général de l’AIEA. Avant d’être député d’Amano, Grossi avait été le chef de cabinet du précédent directeur général, l’égyptien Mohamed ElBaradei.
Les capacités des Israéliens à fabriquer des preuves sur le programme nucléaire de l’Iran étaient déjà bien connues. On citera le célèbre épisode des ‘documents d’un ordinateur portable’ remis à la CIA par le MEK en 2004 et dont on pense qu’ils ont été fabriqués par le Mossad. Douglas Frantz, auteur d’un rapport de 2009 sur le programme nucléaire iranien préparé pour le comité des relations étrangères du sénat, révèle que le Mossad avait créé en 2003 une unité spéciale dédiée à préparer des ‘analyses secrètes’ du programme nucléaire iranien, basés sur « des documents venant de l’intérieur de l’Iran et d’ailleurs ».
Mais cela n’a pas empêché Grossi de donner suite aux dernières accusations d’Israël. Il a remis son rapport pour le Conseil des Gouverneurs, préparé après plusieurs années de meetings en Israël et de négociations et inspections en Iran, et convoqué une réunion du conseil le jour du déclenchement de la guerre par Israël. Israël a commencé les préparatifs de son attaque sous l’œil attentif des satellites et des agences d’espionnage de ces même pays qui ont rédigé le texte de la résolution et l’ont votée.
Il n’est pas surprenant que 13 pays se soient abstenus ou n’aient pas participé au vote. Il est en réalité navrant qu’un plus grand nombre de pays ‘neutres’ n’aient pas pu trouver la sagesse et le courage de voter contre cette résolution scélérate.
Le but affiché de l’Agence de l’Energie Atomique ou AIEA est « la promotion de l’utilisation sûre et pacifique des technologies nucléaires ». Depuis 1965, ses 180 pays membres sont tous soumis à des accords de garantie (NdT : souvent appelés : les ‘garanties’) signés avec l’agence qui visent à s’assurer que leurs programmes nucléaires « ne soient pas utilisés de telle façon qu’ils puissent servir des objectifs militaires ».
Par définition, les objectifs de l’AIEA sont sérieusement compromis lorsqu’elle travaille avec des pays déjà doté de l’arme nucléaire. La Corée du nord s’est retirée de l’AIEA en 1994 et a abandonné toutes les garanties en 2009. Les Etats Unis, la Russie, le Royaume Uni, la France et la Chine[2] ont des accords de garantie basés sur des ‘offres volontaires’ portant sur des sites ‘spécifiques’ non-militaires. L’Inde a signé un accord de garantie en 2009. Cet accord lui impose de séparer rigoureusement ses programmes militaires et civils. Le Pakistan respecte 10 accords de garantie distincts, portant uniquement sur des projets civils, le dernier en date ayant été signé en 2017 pour couvrir les activités des deux réacteurs nucléaires construits par la Chine.
Israël, lui, n’a qu’un seul accord de garantie établi en 1975 et qui couvre un accord de coopération nucléaire civile mis en place avec les Etats-Unis en 1955[3]. Un avenant de 1977 prétend étendre cette garantie indéfiniment, alors que l’accord de coopération avec les USA devait expirer quelques jours à peine après cette signature. C’est grâce à cette parodie de conformité jouée par l’AIEA et les US depuis plus d’un demi-siècle qu’Israël a pu échapper aux inspections de l’AIEA aussi effectivement que la Corée du Nord.
Israël a initié son programme nucléaire militaire dès 1950, grandement aidé par les puissances occidentales telles que la France, l’Angleterre et l’Argentine[4] et a produit ses premières ogives en 1966 ou 1967[5]. En 2015, au moment de la signature du JCPOA[6] par l’Iran, l’ex Secrétaire d’Etat Colin Powell pouvait écrire, dans un email qui a plus tard fuité, qu’une bombe nucléaire ne serait d’aucune utilité à l’Iran parce qu’ « Israël en a 200, toutes pointées sur Téhéran ». Powell cite encore le président iranien Mahmoud Ahmadinejad qui lui demandait « que voulez-vous que nous fassions avec une arme nucléaire ? La faire reluire ? »
En 2003, alors que Powell échouait à convaincre le conseil de sécurité des Nations Unies de la nécessité d’une guerre contre l’Iraq, le président Bush s’employait à calomnier l’Iran, l’Iraq et la Corée du Nord comme constituant un « axe du mal », en se référant à leur prétendue fabrication « d’armes de destruction massive ». Pourtant, le directeur d’alors de l’AIEA, Mohamed ElBaradei, affirmait au même moment devant le conseil de sécurité que l’AIEA n’avait pu trouver aucune preuve de la fabrication d’une arme nucléaire par l’Iraq. Quand la CIA a fourni un document montrant que l’Iraq importait du yellowcake[7] à partir du Niger (tout comme Israël avait importé en secret du yellowcake d’Argentine dans les années 1960), les services de l’AIEA n’ont eu besoin que de quelques heures pour démontrer qu’il s’agissait d’un faux, qu’ElBaradei a immédiatement dénoncé devant le conseil de sécurité.
Bush a néanmoins continué à répéter ses mensonges avérés sur le yellowcake et autres programmes de l’Iraq. Les Etats-Unis ont finalement envahi et détruit l’Iraq sur la base de ces mensonges, un crime de guerre d’échelle historique. Tout le monde savait pertinemment qu’ElBaradei et l’AIEA avaient énoncé la vérité depuis le début et cela fut reconnu par le comité du Prix Nobel de la Paix qui les a couronnés en 2015, en reconnaissance du courage manifesté dans la dénonciation des mensonges de Bush, l’avancement de la vérité contre les pouvoirs en place et l’immense renfort que cela avait procuré à l’objectif de la non-prolifération.
En 2007, une ‘Evaluation du Renseignement National’ produite par 16 agences du renseignement états-unien s’affirmait en accord avec les résultats des enquêtes de l’AIEA selon lesquels l’Iran, tout comme l’Iraq, ne développait pas de programme nucléaire militaire. Bush écrira dans ses mémoires : « après cette évaluation, comment aurais-je pu justifier l’envoi de forces militaires pour détruire les installations nucléaires d’un pays que toute la communauté du renseignement affirmait ne pas posséder de programme nucléaire actif ? ». Si même Bush ne croyait pas pouvoir s’en sortir en recyclant les mensonges utilisés pour détruire l’Iraq, comment Trump peut-il penser pouvoir jouer avec le feu comme il le fait ?
Dans son livre : L’ère de la tromperie : diplomatie nucléaire et coups fourrés, ElBaradei écrit que, si l’Iran a commencé des activités de recherche sur les armes nucléaires, cela date probablement de la guerre entre l’Iran et l’Iraq, où les USA et leurs alliés ont fourni à l’Iraq les moyens de fabriquer des armes chimiques qui ont fait plus de 100.000 morts en Iran.
Les néoconservateurs qui dominent toujours la politique étrangère des USA de l’après guerre-froide ont toujours considéré le prix nobel ElBaradei comme un obstacle majeur pour leurs ambitions de ‘changements de régime’ autour du monde. A la fin de son mandat, en 2009, ils ont entamé une campagne souterraine pour mettre en place un directeur général plus docile. Des échanges au sein du corps diplomatique états-unien, fuités et publiés par Wikileaks, montrent l’intensité du screening mis en place avant de laisser le diplomate japonais Yukiya Amano prendre ce siège. On y lit un câble envoyé à Washington affirmant que Amano « est solidement dans notre camp, sur tous les dossiers importants, depuis les nominations de responsables aux postes-clé jusqu’au traitement de la question du programme nucléaire militaire iranien ».
Rafael Grossi a pris le fauteuil du directeur général en 2019, et a perpétué la docilité de l’agence aux intérêts états-uniens et occidentaux, en particulier quand il s’est agi de fermer les yeux sur les armes atomiques d’Israël et de jouer un rôle central dans la marche vers la guerre contre l’Iran. Même s’il a déclaré publiquement que l’Iran ne possédait aucun programme d’arme nucléaire et que la diplomatie était le seul moyen de régler les inquiétudes de l’Occident à ce sujet, Grossi a clairement aidé Israël à préparer le terrain pour son attaque du 13 juin 2025 en réouvrant l’enquête de l’AIEA sur les activités passées de l’Iran. Le jour même où les avions israéliens étaient préparés en vue du raid planifié de longue date, il s’est assuré qu’Israël et les Etats-Unis disposeraient d’une résolution de l’AIEA qui leur donneraient le prétexte dont ils avaient besoin.
Au cours de sa dernière année comme directeur général de l’AIEA, Mohamed ElBaradei a dû faire face à un dilemme similaire à celui qui s’est présenté à Grossi depuis 2019. En 2008, les agences de renseignement israéliennes et états-uniennes ont fourni à l’AIEA des copies de documents qui prétendaient démontrer que l’Iran conduisait 4 types de recherche vers des armes nucléaires. Alors qu’en 2003 il lui avait été facile de démontrer que l’histoire du yellowcake nigérien était une pure fabrication, cette fois l’AIEA n’a pas réussi à déterminer si ces documents étaient authentiques ou non. Malgré une énorme pression politique, ElBaradei a alors pris la décision de ne pas agir sur la base de ces documents, ni même de les rendre publics, parce que, comme il l’écrit dans son livre, l’Ere de la tromperie, il savait que les Etats-Unis et Israël « voulaient créer l’impression que l’Iran constituait une menace immédiate, peut-être pour préparer un coup de force ».
ElBaradei a pris sa retraite en 2009 et ces accusations ont été laissées comme points de contention à passer à son successeur, Yukiya Amano, qui ne les a résolues qu’en 2015.
Si Rafael Grossi avait su faire preuve de la même prudence, de la même retenue et de la même impartialité que son ancien directeur général en 2009, il est fortement possible que les Etats-Unis et Israël ne seraient pas entrés en guerre contre l’Iran aujourd’hui.
Mohamed ElBaradei a écrit dans un tweet du 17 juin 2025 que « s’appuyer sur la force au lieu des négociations est le plus sûr moyen de démolir le TNP et le régime de non-prolifération (avec toutes ses imperfections) : cela envoie à tous les états le message clair qu’il est essentiel pour leur propre sécurité de développer des armes nucléaires !!! ».
Malgré le rôle du directeur général Grossi en soutien des plans de guerre états-uno-israéliens, ou peut-être à cause même de ce rôle, certains ont avancé qu’il serait le candidat idéal des occidentaux pour succéder à l’actuel secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui finit son mandat l’année prochaine. Ce serait bien sûr un désastre pour le monde entier. Heureusement, il ne manque pas de candidats infiniment plus qualifiés pour sortir le monde de la crise que Rafael Grossi a aidé les Etats-Unis et Israël à précipiter.
Rafael Grossi devrait donner sa démission du poste de Directeur général de l’AIEA, avant qu’il ne finisse de saper les fondements de la non-prolifération nucléaire et de pousser le monde vers un affrontement nucléaire. Et il devrait dans la foulée retirer son nom de la liste des candidats potentiels pour le poste de secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies.
[1] Note du traducteur :
Pour : Argentine, Australie, Belgique, Canada, Colombie, Equateur, France, Géorgie, Allemagne, Italie, Japon, Luxembourg, Maroc, Pays Bas, Corée du Sud, Espagne, Ukraine, Royaume Uni, Etats Unis
Contre : Russie, Chine, Burkina Faso
Abstentions : Algérie, Arménie, Bangla Desh, Brésil, Egypte, Ghana, Inde, Indonésie, Pakistan, Afrique du Sud, Thaïlande
Ne votent pas : Paraguay, Vénézuela
[2] NdT : les 5 pays ‘légalement’ détenteurs de l’arme atomique au titre du Traité de Non Prolifération.
Seuls 4 pays de l’ONU ne sont pas signataires du TNP : Israël, Inde, Pakistan (disposant ‘illégalement’ de l’arme nucléaire) et… Soudan du Sud. Il faut y rajouter la Corée du Nord qui s’en est retirée en 2003 après avoir quitté l’AIEA en 1994.
A l’exception de la Corée du Nord, seuls 14 pays de petite à moyenne importance ne sont pas membres de l’AIEA (Du Soudan du Sud à Nauru). Les 3 autres pays disposant ‘illégalement’ de l’arme nucléaire collaborent en partie avec l’AIEA.
[3] Ndt : concernant la construction d’un réacteur de recherche de faible capacité.
[4] Liste à laquelle il conviendrait d’ajouter la Norvège (qui a fourni l’eau lourde nécessaire) et les millionnaires juifs états-unien et européens qui ont financé plus que majoritairement la construction du premier réacteur et l’usine d’enrichissement à Dimona.
[5] NdT : Pour un survol de l’histoire nucléaire d’Israël, voir :
https://jeanlucpicker.substack.com/p/option-samson-chantage-nucleaire et
[6] NdT : Joint Compréhensive Plan of Action, Plan d’Action Global Commun, ou accord de Vienne sur le nucléaire iranien, signé entre l’Iran et 6+1 pays (les 5 membres permanents du CS de l’ONU, l’Allemagne et l’UE). Ce plan visait à restreindre l’enrichissement d’uranium (permissible en droit international) par l’Iran contre la levée des sanctions états-uniennes qui grevaient lourdement l’économie iranienne. Trump a renié la signature des Etats-Unis en 2018, et Biden n’a pas réintégré le PAGC.
[7] NdT : produit intermédiaire dans la chaîne d’extraction de l’uranium
Annonce
Views: 175
Georges Rodi
Grossi a fait dans la dentelle des sous-entendus.
Rendons justice à Nicholas Langman, un agent du MI6 qui a infiltré l’IAEA et prends crédit pour la réussite de cette propagande selon des documents qui ont fuité vers « The Grayzone ».
Les mêmes services de renseignement qui nous avaient vendus les armes de destruction massive pour l’Irak, ou une attaque chimique au gaz sarin pour la Syrie.
L’OPCW (Organisation for the Prohibition of Chemical Weapons), autre organisme officiel de l’ONU, a effrontément menti à ce propos en 2013,
Ce n’est pas tant la répétition qui nous fatigue, mais le fait que ça marche à chaque fois auprès de l’opinion.