Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

On doit écarter l’hypothèse de la fermeture d’Ormuz : logique… mais prématuré selon les marchés financiers…

L’Iran brandit la menace de fermer le détroit d’Ormuz après les frappes américaines sur ses sites nucléaires. Si l’impact militaire semble limité, la dimension symbolique et géoéconomique du conflit prend une ampleur inquiétante. Pour le moment, dit cet analyste conseiller en placements, les marchés financiers croient à un bluff, en fait pour un jeu de cons c’est un jeu de cons… Si c’est un spectacle, il limite à quelques initiés sa représentation, tandis que les pauvres gens fuient en tentant de ne pas être les figurants malgré eux… Il serait temps de ne plus être géré par ce cirque meurtrier qui accorde un pouvoir de vie et de mort à des Netanyahous et autres « caïds »… Pour plus de précisions voir les explications du Jerusalem Post, étant bien entendu que ces révélations font partie de l’enfumage habituel.. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

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rédigé par Philippe Béchade 23 juin 2025

Le Parlement iranien s’est prononcé en faveur de la fermeture du détroit d’Ormuz, suite aux frappes américaines de samedi soir sur les trois principaux sites nucléaires du pays – frappes qui, aux dires de Donald Trump, auraient réduit à néant les capacités d’enrichissement de l’uranium par le régime des mollahs (« nous avons dévasté le programme nucléaire iranien », a déclaré le président américain).

Une affirmation validée par plusieurs médias israéliens : « Le nucléaire iranien a cessé d’exister, c’est une menace de moins, mais l’Iran reste un Etat terroriste. » La dialectique évolue et démontre qu’Israël veut aller plus loin et provoquer un changement de régime à Téhéran.

Et si le nucléaire – une menace évoquée sans relâche depuis plus de 30 ans (qui n’aurait pas la bombe, à moins de ne pas vouloir la produire au bout de trois décennies ?) – n’était qu’un prétexte pour poursuivre la montée en puissance d’Israël comme leader politique hégémonique dans la région, coupant l’herbe sous le pied de la Turquie, qui se voyait reprendre le contrôle d’anciennes régions de son empire (Kurdistan, vallée de l’Euphrate, zone côtière du nord de la Syrie) ?

Le régime iranien est-il complètement acculé ? N’a-t-il plus rien à perdre ? Car fermer le détroit d’Ormuz, cela signifie se priver des recettes pétrolières et gazières.

Si Israël et les Etats-Unis s’avisaient de détruire les terminaux pétroliers iraniens, le chef suprême Ali Khamenei, qui décide en dernier ressort, aurait alors toutes les raisons de valider la proposition de son Parlement.

Est-ce que les frappes contre les installations nucléaires de Natanz, Ispahan, Fordo changent vraiment la donne pour Téhéran ?

De nombreuses rumeurs évoquent une mise en scène américaine : le bombardement des trois sites serait survenu à une date convenue lors des négociations qui se déroulaient à Oman. Une date suffisamment lointaine (une semaine) pour que Téhéran ait eu le temps de faire évacuer le matériel crucial par camion (de longs convois ont quitté les souterrains de Fordo la semaine dernière).

Les dégâts causés par les méga-bombes GBU-57 (cela fait dix jours que les médias occidentaux familiarisent le grand public avec ces armes « qui vont tout détruire, il ne restera rien ») sont en réalité très incertains.

Stu Ray, analyste principal chez McKenzie Intelligence Services, a expliqué à la BBC que les explosions n’étaient pas visibles à grande échelle, car les bombes GBU-57 sont conçues pour détruire en profondeur, et non à la surface. Il a également noté que trois missiles semblent avoir été utilisés sur deux points d’impact distincts, avec une importante dispersion de béton pulvérisé visible autour. Des tunnels d’accès bloqués apparaissent sur les photos, laissant penser que les Iraniens auraient trompé les Américains sur les véritables cibles. Selon la source : washingtonpost.com  et BBC

Beaucoup de bruit et de fureur… mais il semblerait qu’après une évacuation totale, pas un civil ni un militaire iranien n’ait été tué dans l’opération. Les méga-bombes ont surtout généré une onde de choc médiatique qui se résume par cette annonce de la Maison-Blanche, censée clore le débat : « On a tout pété, on a montré qu’on était les plus forts, passons à l’étape suivante : les négociations de paix. »

Du coup, l’incapacité d’enrichir du combustible nucléaire à Natanz ne serait qu’un demi-mensonge de Trump. En effet, le site ne produit plus rien puisqu’il a été vidé par anticipation de son matériel sensible (idem pour Fordo).

Comme il y a tout de même eu un bombardement, suivi de communiqués triomphalistes de Trump et de Netanyahu, et que la ville de Téhéran est touchée tous les jours par des frappes israéliennes (les victimes civiles sont, cette fois-ci, nombreuses), Khamenei a tout intérêt à jouer le jeu et à rendre publique son intention de frapper les bases américaines dans le Golfe (elles aussi évacuées depuis dix jours).

Son opinion publique sera satisfaite, la vengeance accomplie… avec destruction de quelques bâtiments et systèmes radars, mais sans faire de victimes américaines. Des négociations s’engagent entre les Etats-Unis et l’Iran, et Israël est prié de ne pas remettre une pièce dans le juke-box de l’apocalypse.

Cela, c’est la version optimiste : une désescalade peut s’engager, après 24 ou 48 heures encore tendues, histoire de montrer que les Etats-Unis ne plaisantent pas… et les mollahs non plus (riposte contre des bases US).

Mais il y a aussi la version pessimiste : Netanyahu ne doit sa survie politique depuis plusieurs années qu’à son statut de « chef de guerre » qui préserve son pays du chaos.

Avec l’Iran qui ne cesse de clamer depuis 47 ans « mort à Israël, mort à l’Amérique » (c’est le fonds de commerce des mollahs pour recréer le consensus national quand la révolte gronde en interne), il joue sur du velours en expliquant que la menace « existentielle » n’a pas disparu avec la (pseudo ?) destruction du programme nucléaire iranien.

La meilleure preuve est qu’Israël se prend une pluie de missiles hypersoniques deux fois par jour depuis dix jours, contre lesquels le Dôme de fer ne peut rien.

Il faut donc aller plus loin et mettre Téhéran à genoux économiquement : la Silicon Valley technologique israélienne est en partie détruite, ainsi que le port de Haïfa ; il faut donc riposter en infligeant des dommages comparables à l’industrie pétrolière et gazière iranienne. Si les installations offshore sont anéanties, il faudra des années à l’Iran pour s’en remettre : ce serait un game over pour Téhéran.

Le nucléaire a surtout une portée symbolique d’affirmation de puissance et de souveraineté – mais sans le pétrole, le régime s’effondre.

Et là, Khamenei n’aurait plus rien à perdre. Il ferait « fermer » le détroit d’Ormuz, situé entre Oman et l’Iran et qui relie le golfe Persique au golfe d’Oman, puis à la mer d’Arabie. C’est par ce détroit d’une trentaine de kilomètres de largeur (comparable à la Manche entre Douvres et Calais : les côtes de l’Iran et d’Oman sont visibles de chaque côté depuis un promontoire peu élevé) que transite chaque jour 20 % de la consommation mondiale de pétrole.

Celui chargé depuis l’Iran est à 90 % destiné à la Chine, son principal – et quasi unique – client. Mais depuis mi-2022, les quantités de gaz liquéfié transitant par Ormuz en provenance du Qatar et des Emirats ont fortement augmenté : les méthaniers sont les navires les plus vulnérables à une attaque ou à un missile perdu.

La puissance explosive d’un méthanier est plusieurs fois supérieure à celle des milliers de tonnes de nitrate d’ammonium qui avaient dévasté Beyrouth le 4 août 2020 ou le port de Tianjin le 12 août 2015. Ce serait l’équivalent d’une mini-bombe nucléaire, et d’autres navires circulant dans un rayon de plusieurs kilomètres seraient gravement endommagés, incendiés ou coulés, avec un potentiel effet de réaction en chaîne si d’autres méthaniers naviguent à proximité.

On peut imaginer que les règles de circulation maritime imposent de laisser une distance importante entre deux méthaniers, mais dans un détroit aussi étroit, le « rail » de navigation est bien plus réduit que les 30 km géographiques. Les navires se « frôlent » à quelques kilomètres près.

Si l’Iran fait feu sur les navires américains qui sont en train de se déployer dans le Golfe, un missile, une torpille ou un drone « perdu » pourrait causer des dégâts colossaux.

Téhéran pourrait aussi choisir de ne pas ouvrir les hostilités, mais de miner ses eaux territoriales dans le détroit, ce qui serait redoutablement efficace.

Laisser des navires marchands traverser une potentielle « zone de guerre » – ou un champ de mines marines – est un risque qu’aucun armateur n’osera prendre, comme on l’a vu l’an dernier avec l’accès au canal de Suez déserté par les pétroliers, méthaniers, porte-conteneurs et la plupart des cargos transportant des matières premières (minéraliers).

Mais là, faire le tour de l’Afrique ne résoudrait rien, puisque plus aucun navire ne fréquenterait le golfe Persique.

Autrement dit, si Téhéran se retrouve privé de ses ressources pétro-gazières, Khamenei n’en restera pas au stade des menaces, une stratégie habituelle des mollahs. Le risque de minage, face à la présence des forces navales US et britanniques au large des côtes iraniennes, va conduire à l’évacuation en urgence de toutes les flottes marchandes du golfe Persique – même si aucun coup de canon n’est tiré – le temps que le conflit trouve une issue.

Cela peut prendre quelques jours et provoquer une flambée temporaire des prix de l’énergie. Mais cela peut aussi durer plus longtemps s’il faut procéder à un déminage (prévoir plusieurs semaines), ou si d’autres puissances régionales s’impliquent dans le conflit (Pakistan, Yémen). Dans ce cas, le prix du baril pourrait s’établir plus durablement au-dessus des 100 $ et le prix du GNL – dont l’Europe est grosse consommatrice – exploserait.

Alors bien sûr, ni le Qatar, ni les Emirats arabes unis, ni l’Arabie saoudite n’exportent 100 % de leur gaz et de leur pétrole via Ormuz. Cela fait des décennies – et notamment depuis la guerre Iran-Irak des années 1980 – que les pays du Golfe ont mis en place des oléoducs et gazoducs qui traversent l’Arabie en direction de la mer Rouge ou du sultanat d’Oman (ensuite transit maritime par le golfe d’Oman puis l’océan Indien, en direction de la Chine et des pays d’Asie).

Selon les estimations, 6,5 à 7,5 millions de barils/jour de production pourraient être réacheminés par pipeline. Mais cela représente toujours une baisse d’environ 65 % des exportations, soit environ 13 % de l’offre mondiale.

Certaines estimations indiquent que les prix du pétrole pourraient grimper jusqu’à 200 dollars le baril en cas de fermeture prolongée. Ce serait une situation extraordinairement favorable pour la Russie et pour les producteurs américains.

Privée du pétrole iranien, Pékin se tournerait vers Moscou (des accords ont été signés pour des livraisons à des tarifs plafonnés). Il en serait de même pour le gaz.

Pour l’Europe, le Japon, la Corée du Sud, ce serait un pur désastre. Cela serait également compliqué pour l’Inde, si les Occidentaux appliquaient les sanctions contre la « flotte fantôme » (de pétroliers) qui fait la navette avec la Sibérie ou le Pakistan.

Autrement dit, l’escalade peut s’arrêter demain si les Etats-Unis se vantent de pouvoir forcer l’Iran à renoncer à ses ambitions nucléaires… Mais le conflit peut prendre une autre dimension si Netanyahu estime qu’Israël ne sera jamais en sécurité avec des mollahs déterminés à maintenir son pays sous la menace permanente d’une pluie de missiles hypersoniques. Et tant que la guerre dure, il reste au pouvoir.

Au moment où j’écris ces lignes, le repli insignifiant des marchés (-0,5 %), et une hausse « technique » et limitée du pétrole (vers 78 $ à Londres) semblent prouver que le coup de bluff à grand spectacle de Trump en Iran pourrait fonctionner et qu’Israël a intérêt à la cessation des hostilités…

Mais Netanyahu pourrait démentir cette vision des choses, car en l’occurrence, la vision qui prime systématiquement depuis sa prise de pouvoir en 2009, c’est la sienne.

Israël cherche une action rapide contre l’Iran, avec une administration américaine divisée Jerusalem Post

Lors d’un appel téléphonique tendu, le vice-président américain JD Vance a suggéré qu’Israël allait entraîner les États-Unis dans la guerre, car les Israéliens auraient déclaré qu’ils n’attendraient pas un accord pour agir.

 (De gauche à droite) : Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le président américain Donald Trump sur fond d’explosions à Gaza en octobre 2023 (illustration).

(De gauche à droite) : Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le président américain Donald Trump sur fond d’explosions à Gaza en octobre 2023 (illustration).(crédit photo : Getty Images/Olivier Douliery-Pool, FADEL SENNA/AFP)ParREUTERS21 JUIN 2025 23:28Actualisé: 22 JUIN 2025 02:37

Les responsables israéliens ont déclaré à l’administration Trump qu’ils ne voulaient pas attendre deux semaines pour que l’Iran parvienne à un accord pour démanteler des parties clés de son programme nucléaire et qu’Israël pourrait agir seul avant la date limite, ont déclaré deux sources, au milieu d’un débat en cours sur l’équipe de Trump sur la question de savoir si les États-Unis devraient s’impliquer.

Les deux sources proches du dossier ont déclaré qu’Israël avait fait part de ses préoccupations aux responsables de l’administration Trump jeudi dans ce qu’elles ont décrit comme un appel téléphonique tendu.

Les responsables israéliens ont déclaré qu’ils ne voulaient pas attendre les deux semaines que le président américain Donald Trump a présentées jeudi comme date limite pour décider si les États-Unis s’impliqueront dans la guerre israélo-iranienne, ont déclaré les sources, qui ont parlé sous couvert d’anonymat. Parmi les participants israéliens à l’appel figuraient le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le ministre de la Défense Israel Katz et le chef militaire Eyal Zamir, selon une source de sécurité.

Les Israéliens pensent qu’ils ont une fenêtre d’opportunité limitée pour agir contre le site profondément enfoui de Fordow, le joyau de la couronne du programme nucléaire iranien, ont déclaré les sources. Les États-Unis sont le seul pays à disposer de bombes anti-bunker suffisamment puissantes pour atteindre l’installation, qui est creusée dans le flanc d’une montagne.

Reuters a rapporté samedi que les États-Unis déplaçaient des bombardiers B-2 sur l’île de Guam, dans le Pacifique, renforçant ainsi la possibilité que les États-Unis puissent participer directement à une attaque. Le B-2 peut être équipé pour transporter le GBU-57 Massive Ordnance Penetrator américain de 30 000 livres, conçu pour détruire des cibles profondément souterraines, comme celle de Fordow.

 De la fumée s’élève à la suite d’une attaque israélienne contre le bâtiment de l’IRIB, le radiodiffuseur d’État du pays, à Téhéran, en Iran, le 16 juin 2025. (crédit : MAJID ASGARIPOUR/WANA (WEST ASIA NEWS AGENCY) VIA REUTERS)
De la fumée s’élève à la suite d’une attaque israélienne contre le bâtiment de l’IRIB, le radiodiffuseur d’État du pays, à Téhéran, en Iran, le 16 juin 2025. (crédit : MAJID ASGARIPOUR/WANA (WEST ASIA NEWS AGENCY) VIA REUTERS)

Une personne à Washington proche du dossier a déclaré qu’Israël avait fait savoir à l’administration américaine qu’il pensait que la fenêtre de deux semaines de Trump était trop longue et qu’une action plus urgente était nécessaire. La personne n’a pas dit si les Israéliens avaient fait valoir ce point lors de l’appel de haut niveau.

Au cours de l’appel, qui a été rapporté pour la première fois par Amichai Stein du Jerusalem Post vendredi, le vice-président JD Vance a riposté, affirmant que les États-Unis ne devraient pas être directement impliqués et suggérant que les Israéliens allaient entraîner le pays dans la guerre, ont déclaré les sources. Le secrétaire à la Défense Pete Hegseth a également participé à l’appel, a déclaré une source de sécurité. Reuters n’a pas été en mesure de déterminer qui d’autre a participé à l’appel.

La perspective d’une frappe américaine contre l’Iran a mis en évidence les divisions au sein de la coalition de partisans qui a porté Trump au pouvoir, certains membres éminents de sa base l’exhortant à ne pas impliquer le pays dans une nouvelle guerre au Moyen-Orient.

Vance a souvent critiqué l’implication passée des États-Unis dans des conflits, notamment en Irak et en Afghanistan, mais il a récemment défendu Trump contre les critiques républicains qui exhortent l’administration à rester en dehors du conflit iranien.

D’autres républicains, dont le sénateur Lindsey Graham, allié de Trump, ont déclaré qu’ils espéraient que Trump aiderait Israël à achever la destruction du programme nucléaire iranien.

Trump, qui a fait campagne en promettant de maintenir les États-Unis à l’écart de ce qu’il a qualifié de « guerres étrangères stupides », a lui-même semblé parfois indécis quant à l’opportunité de se joindre à l’attaque israélienne contre l’Iran ou de se concentrer sur les efforts diplomatiques visant à mettre fin au programme nucléaire de Téhéran. Mais ces derniers jours, son discours est devenu de plus en plus agressif à l’égard de l’Iran.

L’Iran insiste sur le fait que son programme nucléaire est uniquement destiné à des fins pacifiques.

La Maison Blanche a refusé de commenter cette information.

Le bureau du Premier ministre israélien n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires. La mission iranienne auprès des Nations unies n’a pas non plus réagi dans l’immédiat.

Une frappe israélienne sur Fordow de plus en plus probable

Publiquement, Netanyahu n’a pas exclu qu’Israël attaque Fordow seul, bien que les responsables n’aient fourni aucun détail sur la manière dont cela serait réalisé.

Quatre sources ont déclaré qu’il était désormais de plus en plus probable que le pays lance une opération militaire solo. La supériorité aérienne d’Israël sur une grande partie de l’Iran rend une opération plus faisable, bien que toujours risquée, ont déclaré deux des sources.

Les Israéliens estiment qu’ils ont le vent en poupe et que le temps leur est compté compte tenu du coût de la guerre, a ajouté une source.

« Je ne pense pas qu’ils attendront beaucoup plus longtemps », a déclaré la source.

On ne sait pas encore si une telle opération impliquerait des bombardements, des forces terrestres ou les deux. Deux des sources ont déclaré qu’au lieu de tenter de détruire l’ensemble du site, Israël pourrait plutôt lui infliger des dommages importants.

Cela pourrait signifier se concentrer sur la destruction de ce qui se trouve à l’intérieur du site plutôt que sur le site lui-même, a déclaré l’une des sources, sans donner plus de détails.

Certains analystes ont émis l’hypothèse qu’Israël pourrait utiliser des forces spéciales pour pénétrer dans Fordow et le faire exploser de l’intérieur.

Selon une source proche du dossier, un autre scénario envisagé consisterait à larguer une série de munitions en succession rapide afin de tenter de percer le site fortifié, à l’instar de l’opération menée par l’armée israélienne l’année dernière pour tuer le chef du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah.

Une telle frappe pourrait être suivie d’une incursion des forces spéciales, a déclaré la source.

Il n’est pas certain qu’Israël dispose de munitions suffisamment puissantes pour pénétrer dans cette installation fortifiée. Il est largement admis que pour avoir de grandes chances de succès, une intervention américaine serait nécessaire.

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