Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Face à la politique de force que prétend imposer Trump que vont faire les peuples ? devant l’OCI (organisation de coopération Islamiste) déjà les « peuples musulmans » par danielle Bleitrach…

Erdogan devant l’OCI nie l’histoire mais l’épreuve de vérité est là.. pour lui comme pour nous Français…Il n’y a pas de danger nucléaire affirment tous les protagonistes, il n’empêche que le tabou a été violé et encore une fois par ceux qui ont déjà osé Hiroshima non par crainte de la puissances japonaise mais pour déjà éviter le socialisme…L’ordre international n’existe pas pour l’empire mais a-t-il désormais les moyens de sa politique? A-t-il les moyens d’imposer la PAX AMERICA au delà des bombes larguées sur le modèle d’Hiroshima ? Au delà de sa capacité de nuire par le nucléaire ou d’imposer une récession mondiale ? Ce qui déjà devrait renforcer la nécessité de s’organiser et de se rassembler pour empêcher ce scénario catastrophe…

Les commentaires d’Erdogan, sur la manière dont les impérialistes ont imposé à la Turquie, l’empire Ottoman guerre et dépeçage, sont intervenus alors que les tensions continuaient de s’intensifier au Moyen-Orient entre l’Iran et Israël. Alors que le conflit entrait dans sa deuxième semaine. Erdoğan a vivement critiqué le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, l’accusant de « ne pas vouloir résoudre les problèmes par des moyens diplomatiques » et comparant même ses « ambitions » à celles d’Hitler. Il l’a fait devant l’OCI (organisation de coopération islamiste) .Le fait que ce qu’Erdogan parlait d’impérialisme était un pas en avant mais il limitait, comme l’UE, l’affrontement à un conflit religieux , « existentiel » avec Israël, et tout en dénonçant l’impérialisme occidental continuait à occulter le rôle de la révolution soviétiqe dans la montée des résistance nationales face à l’impérialisme, nous sommes encore loin d’un choix socialiste . Cette nuit Trump a franchi la ligne rouge et est entré en guerre contre l’Iran aux côtés d’Israël va obliger le monde musulman à se positionner alors que la veille le Pakistan proposait Trump pour le prix nobel de la paix.

Bombardements des Etats Unis et les forces israéliennes en appui ont déclanché une vague de frappe sans précédent

L’objectif affirmer : neutraliser la menace, détruire la capacité de riposte, écraser l’appareil militaire iranien. Les images satellites révèlent des F-14 réduits à l’état de carcasses calcinées, des hangars de drones pulvérisés, des centres de commandement anéantis. L’armée iranienne, prise de court, sous le choc, n’a plus aucune chance. Israël, en frappant au cœur du dispositif. Ce n’est plus une guerre, c’est une démonstration de force, une leçon de puissance, un avertissement à tous ceux qui osent défier Israël mais c’est aussi un spectacle…

Les ambiguités du monde musulman ou défini comme tel peuvent être caricaturés par la proposition faite vendredi par le Pakistan de proposer Trump comme prix Nobel de la paix.Le Pakistan a annoncé avoir recommandé le président américain Donald Trump pour le prix Nobel de la paix 2026, en reconnaissance de ce qu’il décrit comme son intervention diplomatique « décisive » durant la récente crise entre le Pakistan et l’Inde, selon un communiqué officiel publié samedi.Islamabad affirme que l’intervention de Trump a permis d’apaiser les tensions et d’éviter un conflit plus large entre les deux puissances nucléaires voisines, ce qui aurait pu avoir des conséquences catastrophiques pour des millions de personnes dans la région et au-delà.Ce développement intervient après la rencontre mercredi entre Trump et le chef de l’armée pakistanaise, le général Asim Munir, à la Maison Blanche. Cependant, lors d’un appel téléphonique mercredi avec Trump, le Premier ministre indien Narendra Modi a réitéré que l’Inde n’accepterait aucune médiation d’un tiers dans ses relations avec le Pakistan. Mais le plus extraordinaire est que Trump lui même et ceux qui ont soutenu cette intervention sont sans doute convaincus d’avoir oeuvré pour la paix avec le seul langage que sont sensés comprendre les peuples dont le destin est d’être soumis à savoir la force… Une réussite totale qu’avec son bagout de voyou a décrit comme la nécessité pour l’Iran « le caïd du Moyen Orient  » de se soumettre …

Meme enthousiasme du côté de Netanayoun, auss voyou, Trump impose ainsi un «tournant historique qui peut aider à conduire le Moyen-Orient et au-delà vers un avenir de prospérité et de paix», a dit le chef du gouvernement israélien. «Le président Trump et moi disons souvent: “la paix par la force”, a-t-il poursuivi. D’abord vient la force, ensuite vient la paix. Et ce soir, le Président Trump et les États-Unis ont agi avec beaucoup de force». Il est vrai que c’est la confirmation cynique de ce qui jusqu’ici avançait masqué à savoir la militarisation du dollar, les blocus, les engagements mercenaires chargés de créer des guerres meurtrières… L’ordre international n’existe pas pour l’empire mais a-t-il désormais les moyens de sa politique? A-t-il les moyens d’imposer la PAX AMERICA au delà des bombes larguées sur le modèle d’Hiroshima ? Au delà de sa capacité de nuire par le nucléaire ou d’imposer une récession mondiale ?

En ce qui concerne la Chine, la Russie et le gouvernement iranien, il y a un point commun, tous insistent sur la volonté du spectaculaire et sur le fait que rien n’est joué…. Les réactions officieuses de la Chine ont pris avec beaucoup de recul les proclamations du président américain Donald Trump déclarant samedi que l’armée américaine avait mené une attaque « très réussie » contre trois sites nucléaires en Iran. En soulignant que l’efficacité réelle de l’opération restait incertaine et que les frappes n’avaient peut-être pas été suffisantes pour détruire complètement les installations nucléaires souterraines de l’Iran.

Les bombardiers stratégiques B-2, armés d’armes anti-bunker, sont beaucoup plus puissants que les bombes et les missiles transportés par les avions de chasse F-15, F-16 et F-35 d’Israël. Par conséquent, les dommages infligés par les États-Unis sont sans aucun doute bien plus importants que ce qu’Israël pourrait accomplir. Dans ce contexte, il n’est pas certain que les installations nucléaires de l’Iran puissent être préservées », a déclaré M. Zhang. Li a déclaré que cela suggère que les frappes américaines contre l’Iran ne sont peut-être pas une opération ponctuelle. « Dans les prochains jours, les États-Unis pourraient intensifier leurs attaques contre les principales installations iraniennes », a-t-il déclaré. Dans le même temps, le spécialiste des affaires internationales a noté qu’aucune des deux parties ne veut que la situation devienne incontrôlable. Par conséquent, les frappes américaines resteront probablement limitées dans leur portée, se concentrant principalement sur des sites nucléaires spécifiques plutôt que de lancer des attaques à grande échelle contre d’autres infrastructures de l’Iran.

La Chine comme la Russie répète qu’il n’y a pas ici comme ailleurs de solution militaire seulement diplomatique. comme l’Iran affirme son calme et sa résistance populaire.

Intro : l’heure de la vérité, la riposte israélienne écrase l’Iran

L’iran est-il à genoux comme le prétend un peu vite Trump ivre de sa « puissance »?

Céder à la vision superficielle que l’on nous construite de ces peuples, vision entièrement inspirée par une propagande déshonorante et stupide, négationiste sur tout ce qui concerne justement le rôle des peuples, c’est se condamner à sousestimer les peuples et leur capacité à s’unir devant un impérialisme étranger qui n’a cessé de leut imposer sa loi. Nous avons pourtant connu le temps où Kissinger et Nixon croyaient vaincre au Vietnam par des bombardements massifs y compris au -dessus du Cambodge. En Iran, les médias d’État ont confirmé que les sites visés avaient été évacués plusieurs jours avant l’attaque, minimisant ainsi les pertes. Sur la télévision nationale, un message a été adressé directement à Donald Trump : « Vous avez commencé. Nous finirons. » L’Organisation iranienne de l’énergie atomique a dénoncé une « violation flagrante du droit international » et annoncé vouloir porter plainte devant les juridictions internationales. L’Iran précise également qu’elle considère désormais chaque citoyen ou soldat américain dans la région comme une « cible légitime ». Malgré la violence des frappes, les autorités iraniennes affirment qu’aucune contamination radioactive n’a été détectée sur les sites visés. Selon le Centre national du système de sécurité nucléaire, rattaché à l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, « aucun signe de contamination n’a été observé » sur aucun des trois complexes nucléaires frappés dans la nuit. Le communiqué précise qu’« il n’y a donc aucun danger pour les populations vivant autour de ces installations ».

Dans la nuit, Téhéran a lancé une salve de drones kamikazes et de missiles vers Israël, revendiquant des attaques contre des sites militaires proches de Tel-Aviv. Un immeuble à Beit Shean a notamment été touché par un drone.

Ambassades sous protection et évacuations en cours pour les Etats-Unis qui craignent l’effet boomerang

Le département d’État américain a activé un plan d’évacuation volontaire pour ses ressortissants en Israël et en Cisjordanie. L’ambassade américaine de Bagdad (en Irak) a été placée sous haute protection, avec des forces spéciales irakiennes déployées sur place afin de faire face à la menace de milices pro-iraniennes.Après les frappes, Israël a de son côté fermé son espace aérien et élevé son niveau d’alerte sur l’ensemble du territoire. Dans un communiqué publié dans la nuit, l’armée israélienne a déclaré qu’« à partir de ce dimanche 3 h 45, toutes les zones du pays passent au niveau « activité essentielle » uniquement, avec interdiction des rassemblements et fermeture des établissements non critiques. ».

Erdogan et le « monde musulman » face à « l’impérialisme »…

le monde islamique depuis des décennies n’a pas été en capacité d’unir les peuples mais d’entretenir des divisions qui in fine ont été utilisées par ‘impérialisme. Sera-t-il capable d’alliance avec les forces progressistes d’une manière interne et externe. Cette question n’est pas étrangère à celle que nous nous posons sur l’Europe et le rôle de l’UE, la Turquie fera-t-elle, elle aussi le choix de l’OTAN et donc de tous les terrorismes? Question posée au peuple français et aux forces politiques confrontées à ce deni de droit international, la danger nucléaire mais aussi celui de la récession économique.

S’exprimant samedi avant l’intervention US, lors de la 51e session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), le dirigeant turc a mis en garde contre un « nouvel ordre Sykes-Picot » au Moyen-Orient, en référence à un accord secret conclu en 1916 entre les puissances occidentales et la Russie prévoyant le découpage du Proche-Orient à la fin de la Première guerre mondiale. »Nous ne permettrons pas l’établissement d’un nouvel ordre Sykes-Picot dans notre région, dont les frontières seraient tracées dans le sang », a déclaré le président Erdogan à Istanbul. En 1916, les Anglais et les Français se sont réunis en secret pour définir leurs zones d’influence et de contrôle mutuellement convenues en cas de partition de l’Empire ottoman, un accord qui dépendait d’une victoire des Alliés. Le document, qui avait été également approuvé par la Russie tsariste et par l’Italie, prévoyait que la France aurait le contrôle ou l’influence sur la Syrie et le Liban actuels, et la Grande-Bretagne sur l’Irak, la Jordanie et certaines parties de la Palestine actuels. La Russie tsariste obtiendrait les Détroits, Constantinople et L’Arménie occidentale.

L’idée de devoir faire face à une agression impérialiste dans laquelle il y avait entente contre les peuples musulmans du Moyen Orient est un début de prise de conscience pour un pays membre de l’OTAN et qui n’a pas craint de soutenir le terrorisme inspiré par la CIA contre Bachar el Assad…

Mais l’analogie et la référence historique méritent quelques éclaircissements, qui sont l’objet des trois chapitre de notre livre Quand la France s’éveillera à la Chine. La longue Marche pour un monde multipolaire, les chapitres 3 -4 et 5 (p. 68 à 106.). Ces chapitre partent de l’idée que si la relation entre la Chine et la Russie se situe dans un monde nouveau celui-ci ne peut ignorer l’expérience et il invite la résistance des peuples à replonger dans profondeur historique qui concerne toute l’Eurasie, et a déterminé notre propre histoire à nous peuples occidentaux.

Ce parti pris de lier ‘événement à différentes temporalités historiques est plus nécessaire que jamais, i éclaire les suspicions d’ aujourd’hui que les peuples musulmans peuvent avoir face à l’Angleterre, l’Allemagne, la France rassemblées autour d’une « médiation » avec l’Iran et qui cherche apparemment la pierre philosophale alors que le suzerain bat déjà la monnaie et intervient. Déjà comprendre ce qui se passe actuellement nous est partiellement difficile tant le monde du Moyen Orient nous est imposé sous sa caricature néocolonialiste, comme celui de l’obscurantisme et du fanatisme religieux et des pouvoir « non démocratiques » face auxquels seul le droit du plus fort serait approprié.

Cette caricature n’est pas innocente, le monde multipolaire devient alors celui de l’assaut de la barbarie et du fanatisme contre la démocratie. Ou à l’inverse pour ceux qui ne sont pas sortis de la guerre froide, il serait celui de camps comme ceux de l’URSS face à l’OTAN. Ce n’est pas le cas…

Se faire complice si peu que ce soit d’une telle vision est une négation de ‘histoire des peuples et une manière de dévoyer leurs aspirations. La description d’Erdogan, fait de la Russie un pays spoliateur parmi les autres, mais il nie ce faisant l’histoire, le rôle libérateur de l’URSS. La Russie de Poutine au niveau de son oligarchie dominante reste le lieu d’une restauration partielle des appétits monarchiques de la forteresse de la réaction qu’était la Russie avant 1917, mais aussi une réalité qui aujourd’ui ne peut exister sans une mobilisation populaire qui met l’URSS à l’ordre du jour et c’est vrai pour tout le monde multipolaire dont la Chine communiste est le leader avec l’exigence d’institutions nouvelles mais aussi du respect du droit international né lui aussi de la révolution bolchevique et après la seconde guerre mondiale de la victoire sur le nazisme. Qu’il s’agisse de la Turquie, de l’Iran, de l’Afghanistan, on ne peut pas comprendre la sitation actuelle, le partenariat entre la Russie et la Chine et les relations avec les pays dits musulmans de l’OCI, si on se limite comme le fait Erdogan dans cette déclaration à ignorer ce que chacune de ces nations doit à la manière dont l’URSS a systématiquement contré les anciens complices de la Russie tsariste en contribuant à la révolte nationale d’émancipation contre en particulier l’Angleterre et la France, puis les Etats-Unis. la manière dont ces puissances et leur rejeton sanglant les Etats-Unis ont partout tenté de contrecarrer l’élan émancipateur en installant des forces réactionnaires, fanatiques, qui avaient pour mission l’hostilité face à l’URSS et dont certaines se sont retournées contre leur maître, d’autres comme Erdogan pratiquent le double jeu…

L’histoire volontairement oubliée de ce qu’à imposé l’impérialisme pour en finir avec le danger communiste…

Ce que ne dit pas Erdogan et quil tend comme toujours à masquer ses compromis avec l’OTAN par une surenchère « religieuse » est la réalité des mouvements de libération nationale dans ces trois pays que sont l’Iran, l’Afghanistan et la Turquie en particulier. Nous les analysons dans notre livre an cosidérant que l’histoire nous ramène à l’essentiel, tant pour la Russie devenue URSS que pour la Turquie monderne, laïque.

Sous l’influence de la défaite militaire et de la révolution d’octobre, il y a eu partout des mouvements de libération nationale dirigée contre la réaction intérieure et l’impérialisme. Ce mouvement a surgi en Turquie, dirigé par Mustapha-Kemal Pacha. La Russie soviétique joua un rôle central dans ce mouvement(p.85) . Et la révolutionsoviétique agira en se manifestant à la fois comme l’héritière de la Russie tsariste mais aussi en rupture totale avec l’impérialisme de celle-ci.

Mieux à cette époque là c’est parce qu’il est interdit par les Anglais, la France et l’Italie à l’Ukraine et à la Georgie de participer aux négociations en tant que puissances riveraines de la mer noire à la conférence de paix proposée à la Turquie de Mustapha Kemal. que Lénine les intégra dans la délégation russe puis créa l’URSS , une union des Républiques qui permettait cet effort de décolonisation dans toute l’Asie centrale. les diplomates soviétiques étaient alors assassinés par des pseudos russes blancs leur refusant l’accès aux ambassades. Ainsi Vorovski assassiné à Lausanne pour avoir voulu défendre la mer noire pour les Ukrainiens, les Géorgiens et même les Turcs. Kolomiitsev à son tour en Iran par les « gardes blancs »financés par les Britanniques qui voulaient imposer à cette nation un traité à leur convenance (p. 89)


La Turquie révolutionnaire de ce mouvement de Mustapha Kemal s’est heurté dès sa naissance à l’hostilité féroce des puissances impérialistes de l’entente, de l’Angleterre en particulier et en revanche put compter sur les forces communistes qui s’installaient puissamment chez les travailleurs et sur le soutien de la Révolution sovietique . Dès le 26 avril 1920 Mustapha Kemal proposa à la Russie soviétique ‘établir des relations diplomatiques et de conclure une alliance militaire. Dans sa lettre il sollicitait de l’aide.


Le 3 juin 1920, le commissaire du peuple aux affaires étrangères de ce qui n’était pas encore l’URSS répondit positivement: « le gouvernement soviétique, était, dit-il, prend acte de la décision de la grande assemblée nationale de vous laisser guider dans votre travail et vos opérations militaires contre les gouvernements impérialistes par le noble idéal de la libération des peuples opprimés. Il se déclarait prêt à favoriser les pourparlers avec l’Arménie et l’Iran.  » le gouvernement soviétique , dit-il en conclusion, suit avec un vif intérêt la lutte héroïque du ^peuple turc pour son indépendance et, en ces jours pénibles pour la Turquie , il est heureux de jeter des bases solides de l’amitié qui devra nous unir ». Entre temps, le gouvernement du sultan, qui soutenu par les baïonnettes anglo-françaises se maintenait encore à Constantinople signa le traité léonin de sèvres en vertu duquel la Turquie cédait une grande part de son territoire. le gouvernement révolutionnaire refusé de reconnaitre ce traité. Mais les gouvernements anglo français agirent partout pour empêcher que les gouvernement nationalistes s’entendent avec la Russie soviétique et la reconnaisse et ils usèrent de leur influence dans les bourgeoisies y compris sur des bases religieuses. Les Anglais accordèrent à une délégation turc venue à Londres un protectorat sur toute la Transcaucasie y compris Bakou alors que Mustapha Kemal lui se battait pour des relations avec La Russie soviétique.

De la nécessité de retrouver la mémoire pour rassembler largement…

Nous analysons le rôle de l’URSS et cela nous permet de mieux comprendre ce qui se met en place sur la base du respect des souverainetés et de la négociation, ce qui a déjà permis à la Chine d’aider à la soution de conflits entre l’Iran et les saoudiens, ce qui est proposé par rapport à l’Iran. Nous montrons également le rôle joué par la Russie soviétique dans la création de fait de l’Iran moderne. En 1918, les troupes britanniques l’avaient occupé et installé un gouvernement docile. Les Soviétiques tentèrent d’y envoyer des missions, de reprendre leur ambassade, mais sous l’influence des Britanniques seuls les Russes blancs étaient reconnus. L’Iran devint alors le couloir d’invasion et d’appropriation de l’Azerbadjian avec ses richesses pétrolières et de ravitaillement des troupes de Kolchack. Mais ccelui-ci est chassé par les Turkmènes et les Soviétiques font la preuve que les armées impérialistes ne sont pas invincibles. Plus les Soviétiques avançaient plus les forces anti-impérialiste en Iran grandissaient. Les Soviétiques avançaient en renonçant aux monopoles russes tsraistes sur les bien de l’Etat comme aux bien privés. Sous la pression du peuple iranien et des victoires soviétiques, et malgré l’installation du Shah fut signé à Moscou en 1921 un traité sovieto-iranien qui non seulement cédait à l’Iran d’immenses biens et valeurs mais rétablissait un pays humilié dans ses droits de nation souveraine. Un traité qui quelque soit son allégeance à l’occident l’Iran n’a cessé de s’appuyer pour revendiquer sa souveraineté y compris face aux britanniques qui n’ont pu obtenirsa redition ((p.88 et 89)

Cette histoire là, les nations les connaissent même quand comme Erdogan, leurs dirigeants n’en disent qu’une partie.quand celle-ci a été systématiquement occultée surtout dans un pays comme l’Iran où l’effort d’éducation y compris pour les femmes est resté une réalité..

C’est ne pas comprendre pourquoi en Iran, les attaques israéliennes ont aussi déclenché une résurgence du nationalisme chez de nombreux Iraniens, précise même le New York Times. La guerre a « atténué les divisions qui existaient entre nous et avec le grand public », assure Mohammad Ali Abtahi, homme politique réformiste et ancien vice-président. Les différentes factions politiques, généralement en désaccord profond les unes avec les autres, se sont ainsi ralliées derrière le guide suprême.Il faut être fou et en tous les cas non communiste pour en être arrivé à cautionner de fait tant d’invasion et refuser de voir la manière dont l’histoire continue d’unir des peuples que l’on a prétendu séparer…

Dans les decennies de contrerévolution que nous avons vécu, dans lesquelles les effets de l’illusion eurocommunisme en rupture déjà avec l’histoire réelle de l’URSS, sont devenues la promotion de l’anticommunisme et de toute idée révolutionnaire qui aujourd’hui culmine avec la promotion du fascisme, la réhabilitation du nazisme qui ccompagne les efforts de l’impérialisme pour avoir des gouuvernements à sa botte, nous avons été de plus en plus manipulé en ce sens . Le cas d’Israël est sans doute le plus exemplaire de ce retournement fasciste des peuples après transformation chauvine de leur propre histoire. Mais le processus a frappé toutes les nations. Il a été accompli en France une action profindément nocive contre la mémoire de l’apport des révolutions et singulièrement celles qui ont développé le socialisme avec un parti communiste à leur tête, nous sommes loin d’en être sortis et la censure demeure le fait dominant y compris chez une partie de ceux qui sont en poste de responsabilité dans le secteur international du PCF, dans la presse qui se prétend à la fois indépendante et néamoins exige la solidarité inconditionnelle des militants, de ceux qui dans les fédérations comme celle des Bouches du Rhône organisent censure et boycott.Mais c’est une réalité en pleine évolution sous la pression des peuples et de la naissance d’une aternative geopolitique à ‘autodestruction de l’impérialisme occidental derrière le gouvernement des USA.

danielle Bleitrach

Je vous invite à deux rendez-vous qui prouvent que la censure est en train de tomber au moins au sein du PCF malgré ceux qui tentent de la maintenir:

le 28 juin à la fête des communistes de Nice et des Alpes maritimes au « château » rendez-vous avec danielle Bleitrach autour de notre livre, introduction de paul Euzière.

le 4 juillet 2025, rencontre dédicace autour de Franck Marsal vendredi 4 juillet de 17 heures à 22h 30 à Livres en lutte , librairie de Vitry sur Seine

62 avenue Guy Môquet, Vitry-sur-Seine, France

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