L’ukrainisation de l’Europe est là… C’est comme le chancelier allemand qui a perdu une occasion de se taire en osant dire que Netanyahou faisait comme les Kapos le sale boulot que l’UE n’osait pas faire… Il a éclairé pour qui a un minimum de respect des faits l’idéologie patiemment construite de « l’Europe » qui tout en se prétendant le continent des droits de l’homme n’a cessé de cautionner le suprématisme occidental, le négationnisme historique et dénoncé le rôle de médiateur de paix que ladite Europe prétend encore jouer. Hier à la télévision, un chercheur de l’Iris est venu démonter les contradictions manifestes de la position de l’UE qui sait très bien que l’Iran est signataire de la convention sur la non prolifération alors qu’Israël s’en moque. Que l’Iran a respecté ses engagements alors même que Trump 1 les dénonçait, qu’aujourd’hui même les services de renseignements des USA savent que l’Iran n’a pas créé la bombe et que l’idéologie de la guerre préventive n’a pas de fondement international et encore moins par rapport aux faits. A ce moment là, une représentante geignarde de l’Etat d’Israël n’a pu opposer à ces FAITS que la mauvaise réputation construite depuis des décennies par la propagande. C’est exactement ce qui a été fait dans le cadre de l’UE et que dévoilent ces enfants des anciens nazis à leur tête : l’UE s’est servie d’Israël pour cautionner le retour en force de l’idéologie nazie au service des marchands d’armes contre le communisme. Et la gauche, voire certains communistes participent de cette opération (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)
https://kprf.ru/party-live/cknews/235341.html
Un groupe de cinq députés conservateurs a demandé l’interdiction de l’utilisation des symboles soviétiques sur le territoire de l’Union européenne. Une lettre à cet effet a été adressée à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
Le vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie (KPRF) et premier vice-président de la commission des affaires internationales de la Douma, Dmitri Novikov, a commenté la dernière sortie antisoviétique des milieux réactionnaires.
Les auteurs de la demande d’interdiction des symboles soviétiques en Europe justifient leur position par le sempiternel argument de la lutte contre les « régimes totalitaires ». Ils appellent à interdire la manifestation publique et la diffusion des symboles de l’Union soviétique. De plus, les initiateurs insistent sur le démantèlement des monuments et autres éléments de l’époque soviétique situés dans les lieux publics.
Une nouvelle offensive anticommuniste et russophobe a été lancée par le camp conservateur. Les cinq combattants de l’héritage soviétique sont députés européens du Parti populaire européen (PPE).
Avides de vengeance contre les symboles communistes, ils ne se donnent pas la peine de présenter des arguments sérieux. Les initiateurs déclarent : « Le communisme soviétique, symbolisé par le marteau et la faucille, a causé la mort de plus de 100 millions de personnes dans le monde entier. Les régimes fondés sur la doctrine marxiste-léniniste ont exterminé des peuples entiers, détruit les institutions démocratiques, emprisonné, torturé et assassiné leurs opposants ».La « justification » contient également cette déclaration grandiloquente : « Il n’y a aucune raison de traiter leurs symboles différemment ».
Bien sûr, les députés conservateurs ont aussi leurs détracteurs. De nombreux utilisateurs des réseaux sociaux ont réagi négativement à cette nouvelle. Les commentateurs rappellent aux auteurs de l’initiative que sans la mission de libération de l’Armée rouge, ils auraient dû rédiger leurs requêtes au Parlement européen exclusivement en allemand.
À leur tour, les députés du Parti communiste grec ont également adressé une lettre à Ursula von der Leyen. Dans leur lettre, ils affirment que le concept même des conservateurs « criminalise la liberté d’action politique ». La conclusion principale des parlementaires de gauche est que de telles propositions servent à blanchir le nazisme, le fascisme et les mouvements d’extrême droite.
Les députés communistes ont particulièrement souligné que la lettre de leurs adversaires de droite avait été publiée quelques jours seulement après le 80e anniversaire de la victoire sur l’Allemagne nazie. Ils ont qualifié cela de provocation évidente et de tentative de déformer la mémoire historique des peuples européens.
Les experts estiment toutefois que la perspective d’une décision ignoble visant à interdire les symboles soviétiques est très probable. Hélas, il en est bien ainsi, car les conservateurs contrôlent la plupart des sièges au Parlement européen. Ils font également partie de la coalition au pouvoir.
Que signifierait l’adoption d’une décision aussi honteuse ? Dans ce cas, la destruction des monuments, signes et symboles soviétiques se poursuivrait. Les partis de gauche et les associations publiques devraient changer leur symbolique. Ainsi, certains en Europe souhaitent manifestement relancer une nouvelle vague d’hystérie antisoviétique et provoquer un processus de décommunisation dans les pays de l’UE.
Selon les données disponibles, il existe plus de 700 monuments faisant partie du patrimoine historique soviétique sur le seul territoire de l’ancienne RDA. Le nombre total de ces monuments en Europe de l’Est pourrait dépasser les 1 500. La guerre contre ces monuments est une nouvelle manifestation de la russophobie virulente et de l’anticommunisme malveillant. En outre, c’est un nouveau camouflet pour ces « patriotes russes » qui se bercent d’idées conservatrices et brandissent joyeusement leurs frères occidentaux comme un étendard.
Rappelons que le Premier ministre hongrois Viktor Orbán fait partie de ces conservateurs. Il a récemment déclaré que les Russes « ne comprennent que le langage de la force » et a regretté que l’Europe se trouve dans une position de faiblesse. « Je pense que les Russes ne comprennent que le langage de la force et que l’Europe doit être forte », a déclaré le Premier ministre hongrois dans une interview accordée à la chaîne de télévision française LCI. « Un accord stratégique avec la Russie est nécessaire, mais seule une Europe forte pourra y parvenir », a-t-il déclaré.
Il ne fait aucun doute que le président russe avait raison lorsqu’il a évoqué l’impasse du capitalisme lors du forum de Valdaï. Mais malgré tout, les autorités du pays continuent de chercher une idéologie en dehors des idées socialistes. N’ayant pas réussi à viabiliser la dogmatique néolibérale dans l’économie, les cercles dirigeants russes encouragent de plus en plus le conservatisme en politique. On ne sait pas très bien quelles avancées ils souhaitent réaliser dans ce domaine. En revanche, une chose est claire : les conservateurs européens, tout comme les mondialistes occidentaux, ne sont en aucun cas prêts à s’allier avec Moscou.
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