Dans le contexte de propagande auquel nous sommes soumis, sans la moindre percée pour rétablir les réalités de la situation, il est difficile de mesurer le niveau atteint par le sauve qui peut vers l’apocalypse des dirigeants occidentaux. Ils allument partout des foyers en espérant que l’un fera oublier la catastrophe de l’autre. Dans l’interview réalisée par radiogalère, j’avais expliqué à quel point la Chine et le reste du monde, doté d’un minimum de bon sens, prenait les occidentaux, les Etats-Unis, leurs vassaux, leur guerriers par procuration pour une bande de fous furieux. A cause de l’art et la manière occidentale de provoquer militairement sans penser le moins du monde à l’issue politique, ce qui va a contrario de toute rationalité avais-je expliqué. On croit toujours avoir atteint un sommet d’irrationalité mais une nouvelle annonce vient montrer à quel point la surprise est toujours là. L’annonce par Trump qu’il en appelle à la médiation de Poutine dans l’escalade entre l’Iran et Israël signifie sans doute que dans ce quart d’heure là le président avait décidé de flanquer une torgnole à Netanyahou… quitte à se conformer un peu plus tard à la logique qui veut que les Etats-Unis maintiennent en état de survie leurs marionnettes… ici comme ailleurs.
Déjà le conflit ukrainien est un illustration intéressante de cet art de la guerre irrationnel, mais ce qui se passe du côté des alliés de toujours que sont le Japon, la Corée et toute la zone Pacifique devient un cas d’école, mais ce n’est rien si l’on s’intéresse au Moyen Orient, avec à l’épicentre Israël, Netanyahou et ses inconditionnels de par le monde. Parmi eux j’ai quelques excuses pour les peuples embarqués dans un pseudo nationalisme, une opération survie, et d’autant plus de colère pour leurs dirigeants. En ce qui les concerne, on ne sait même plus jusqu’où peut aller l’aveuglement quand on en est à viser des centrales nucléaires en prétendant protéger l’occident… Rarement la proclamation des buts est apparue aussi éloignée de tout résultat au vu des moyens employés…
Nous défendons dans notre livre et dans ce blog, l »idée que Trump est un syndic de faillite, qui ne sait pas où il va ou du moins ne peut faire autre chose que glisser sur le toboggan et doit se contenter de jouer au coup par coup selon la logique de l’impériale défaite, contre non pas seulement des adversaires mais des ennemis partenaires. Une sorte de jeu vidéo dans lequel la rapidité de l’exécution ne s’embarrasse pas de savoir le figurant que l’on abat pour rester en vie. Ces derniers eux-mêmes tentent en priorité de sauver leur peau et ne voient pas plus loin les uns que le procès en corruption qu’ils tentent d’éviter, les autres les élections de mi-mandat. Chez nous c’est la présidentielle et la multiplicité des prétendants avec le massacre des « primaires » qui empêche de voir vers quoi nous allons. Tous le nez sur le guidon vers l’apocalypse si cela peut assurer la destruction de l’ennemi fabriqué de toutes pièces pour des besoins domestiques. ll n’y a pas d’autre stratégie que celle commune à tous les impérialistes à savoir les eaux glacées du calcul égoïste qui sont devenues les laves bouillonnantes de la fusion nucléaire.
Oser dire comme périodiquement l’affirme Trump que les Etats-Unis ne sont pas impliqués relève du mensonge éhonté et il est à peu près sur que celui-ci sera aisément contredit par ceux Israéliens, européens, États-uniens, qui s’affirment dans le camp des USA. Donc nous allons de révélation en actions irresponsables couvertes par le gang complice qui continue néanmoins à assommer le voisin dans les tranchées.
On conçoit que dans une telle situation, l’erratique et imprévisible Trump de temps en temps, au hasard du niveau figurant à abattre comme dans un jeu vidéo ait tendance à chercher une zone de stabilité : ce n’est certainement pas chez Netanyahou ou Macron et le cher à tous les sens du terme Zelensky qu’il les trouvera, ouf ! dit-il en reprenant pied chez le vrai ennemi qu’il s’agisse de la Russie ou de la Chine, chez vous au moins c’est calme.. Parfois on a même l’impression qu’il est prêt à prendre des vacances au Mexique, au Venezuela pourquoi pas à Varadero… Mas il y a la logique du job America first… et c’est reparti… Macron lui dieu sait pourquoi est allé au Groenland… et tous de répéter en cœur « Israël a le droit de se défendre! ».
Heureusement les Chinois, les Russes et un nombre grandissant de gens « rationnels » ne se font pas d’illusions ils savent que si ils n’avaient pas l’arme nucléaire ils auraient été bombardés en priorité comme à Hiroshima…
Il est d’usage désormais de s’interroger dans certains cercles pour savoir qui est le moins pire de Poutine ou d’Obama-Biden? Il y a ceux qui placent tous leurs vœux dans ledit Trump tellement ils sont excédés par la gauche professionnelle qui se rallie à Netanyahou et à Zelensky en dépit de leur proclamation en faveur de la paix, voire du socialisme à la mode de Hollande. Il y en a d’autres qui au contraire voient déjà se profiler l’avenir dans l’avantageux gouverneur de la Californie, la dernière figure à la mode de l’antifascisme dans les modes de vie, un pion qui sera très rapidement évacué par ceux qui l’ont lancé comme une marque de savonnette… Mais entre nous il faut bien mesurer que tout ce beau monde appartient à la même logique et que leurs coups de fils de pub n’ont pas de perspective bien différentes et ils sacrifieront tous la population qu’ils sont sensés représenter pour même pas régner sur ses cendres parce qu’il n’y a même plus aucune manière de régner là-dedans… Simplement l’utilisation des catastrophes dont on feint d’être maitre…

Dans une interview avec une journaliste d’ABC News ce dimanche 15 juin, le président américain a déclaré avoir « discuté longuement » la veille avec son homologue russe concernant une éventuelle médiation de ce dernier entre l’Iran et Israël.
Donald Trump s’est dit ce dimanche 15 juin « ouvert » à ce que le président russe Vladimir Poutine joue un rôle de médiateur dans le conflit entre Israël et l’Iran, dans lequel il « est possible » que les États-Unis s’impliquent.
Le président américain a aussi assuré qu’il n’y avait « pas de date butoir » pour que les Iraniens reviennent à la table des négociations, a rapporté une journaliste d’ABC News.
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« Il n’y a pas de date butoir. Mais (les Iraniens) parlent. Ils aimeraient trouver un accord. Ils parlent. Ils continuent d’échanger », a-t-il affirmé, selon une publication sur X de la reporter Rachel Scott.
Allié d’Israël, Donald Trump avait appelé vendredi l’Iran à conclure un accord avec les États-Unis sur son programme nucléaire alors qu’un nouveau cycle de pourparlers indirects était prévu dimanche à Oman. Mais Mascate a annoncé samedi que ces discussions n’auraient pas lieu, l’Iran accusant Israël de les avoir sapées.
« L’Iran et Israël devraient trouver un accord »
Interrogé sur une possible médiation du conflit par Vladimir Poutine, le président républicain a répondu: « Il y est ouvert. Il est prêt, il m’a appelé à ce propos, nous en avons discuté longuement. Nous avons parlé de cela plus que de sa propre situation. »
Les deux présidents ont échangé samedi au téléphone, et « l’escalade dangereuse au Moyen-Orient » était, selon le Kremlin, au centre du coup de fil. La Russie avait dénoncé vendredi des frappes « inacceptables » d’Israël contre l’Iran.
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Donald Trump a encore déclaré dimanche sur ABC à propos du conflit entre Israël et l’Iran qu’il « est possible que nous nous impliquions ». « Mais nous ne sommes pas, à cet instant, impliqués », a-t-il ajouté.
Les États-Unis, qui avaient qualifié jeudi soir d' »unilatérale » l’attaque d’Israël sur l’Iran, ont cependant aidé leur allié à abattre des missiles iraniens visant le territoire israélien.
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