Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Le problème n’est pas seulement l’ « atlantisme » et le soutien de fait au macronisme, il est dans la censure y compris dans la gauche et dans le PCF, par Danielle Bleitrach …

Dans le cadre d’une certaine débâcle intellectuelle, il existe aujourd’hui des « atlantistes » de toujours qui espèrent dans une troisième voie entre l’hégémonie occidentale dirigée par les USA et le monde multipolaire qui accorde souveraineté et droits au développement au sud. C’est un courant dominant dans une bonne partie de la gauche et de ceux qui se présentent comme des antifascistes épris de « démocratie ». Il aboutit selon nous in fine à emboiter le pas aux « errances » de Macron, qui retombe lui toujours du côté de l’OTAN, de l’UE et de son surarmement… L’effondrement de l’hégémonie occidentale avec son syndic de faillite Trump qui après avoir feint de rompre avec le bellicisme de Biden montre avec Israël, son vrai visage irresponsable et autodestructeur, se traduit comme avec Macron par des velléités dérisoires et une soumission de fait qui laissent peu d’espoir. A la question: l’Europe a-t-elle les moyens et le courage de faire face au moment présent ? Nous répondons NON et c’est peut-être une chance s’il y a par ailleurs le courage d’une alternative en faveur des peuples, de leur souveraineté vers une perspective socialiste, tout le reste conduit au fascisme et à la guerre. Mais comment avoir un débat pourtant indispensable y compris sur les questions que pose notre livre quand la censure règne en maître dans la société, dans la gauche et même dans certaines instance clés du PCF ? dont nous révélons ici le type de « publication » qui sont les seules dont les militants ont connaissance ? Nous publions à titre de l’impact de cette idéologie la résolution de l’une des commissions internationales fédérales de la Haute Garonne. C’est le droit de certains camarades d’avoir cette idéologie qui s’avère et c’est là le problème être souvent la seule information fournie aux militants sur le contexte international. Le problème n’est donc pas seulement la confusion dont témoigne cette résolution mais le pouvoir de censure qui au sein du parti est exercé dans la Haute Garonne, les Bouches du Rhône, la Haute Saône, le Var et bien d’autres fédérations et dans la presse du parti, ou qui fut jadis tel, avec l’interdit qui de fait est organisé dans les fêtes du parti, de toute autre expression.

L’avenir est maintenant au leadership mondial européen. Image : Shutterstock / Coffeemil via The Conversation

I -Question l’Europe, celle de Macron, a-t-elle les moyens et le courage de faire face au moment présent ?

Je crois que nous, Européens, nous sentons beaucoup trop en sécurité. Le leadership politique et économique de l’Europe dans le monde, qui était encore incontesté au début du siècle, a depuis longtemps cessé d’exister. L’influence culturelle dominante de l’Europe sera-t-elle maintenue ? Je ne le pense pas, à moins que nous ne la défendions et que nous ne nous adaptions à de nouvelles conditions. L’histoire a montré que les civilisations sont trop périssables.

Ces propos en 1956 de  Konrad Adenauer, l’un des pères fondateurs de l’Union européenne, sont encore valables aujourd’hui.disent certains pro-européens. Selon eux Ils définissent parfaitement l’état actuel de l’Union à savoir que l’Union européenne serait la civilisation menacée par la barbarie. Il existe aujourd’hui une idéologie qui tente de nous faire croire que l’Europe est un paradis menacé, les systèmes de santé et le bien-être ; des médias robustes et indépendants sont confrontés à un monde dans lequel « l’autoritarisme « et la concurrence basée sur l’exploitation de forces de travail misérables imposent des sacrifices. Ce serait en ce sens que la vision de ce réactionnaire de Konrad Adenauer serait prémonitoire. Voilà qui appelle quelques remarques en général passées à la trappe.

Notons que personne n’ose avancer l’idée pourtant évidente et revendiquée par Fabien Roussel qu’il y a eu des jours heureux dans lesquels le capitalisme a paru fonctionner sans « crise » et dans lesquels dans le prolongement des conquêtes du Front Populaire et du programme de la Résistance ont partout été mises en place les conditions de ce « bonheur disparu ». Déjà peu de monde reprend cette idée et quand c’est fait on l’attribue à De Gaulle et rarement à ses ministres communistes, mais personne, je dis bien personne n’ose dire qu’Ambroise Croizat et les autres ministres étaient des staliniens qui se sont largement inspirés de l’URSS. Ni bien sûr que toutes les conquêtes y compris « social-démocrates » n’ont existé que parce que l’URSS était victorieuse après avoir donné 26 millions de ses enfants à la lutte contre le nazisme et que les régimes capitalistes mis en place par les Etats-Unis ont eu peur des communistes, les ont chassés, traqués, sous les plus fallacieux prétextes, du savant comme Joliot Curie, à l’ouvrier syndiqué à la CGT.

A la chute de l’URSS, le capitalisme a trouvé matière de survie à sa propre crise dans l’exploitation assortie d’une répression féroce des pays du sud et la remise en cause de tous les conquis sociaux. Le capitalisme rentier est allé chercher des marchés et des conditions d’exploitation dans le sud, ce qui s’est traduit par des pays émergents à partir de cette industrialisation. Et c’est là que le capitalisme a commencé à développer toujours plus la xénophobie et la haine des exploités tout en s’imbriquant toujours plus avec des régimes terroristes et des gangs délinquants devenus fonctionnels dans l’hégémonie occidentale.

Le fascisme n’est pas comme dans les années 1930, une montée née de la colère des masses frustrée mais toujours plus une solution implantée artificiellement pour justifier guerre, surarmement en profitant des effets de la désindustrialisation et de la répression des communistes et des forces syndicales. Ce qui domine est la peur, l’impuissance.

D’où l’idée que ’Europe serait de plus en plus résignée. Un sondage mondial réalisé par Gallup International montre qu’à la question « pensez-vous que vos enfants vivront mieux que vous ? », sept des pays les plus pessimistes du monde appartiennent à l’UE. Seuls 16 % des Italiens et 24 % des Français ont répondu « oui » à cette question. Selon Ipsos, moins de la moitié des jeunes Européens se sentent prêts à entrer sur le marché du travail. Et ils blâment le système éducatif pour cela. La situation pourrait bien être encore pire aujourd’hui – cette enquête a été réalisée en 2019, avant la pandémie, la guerre en Europe et, plus important encore, l’IA ont rendu le tableau encore plus incertain. Et face à cela il nous est martelé que L’Europe (celle de l’UE) n’a pas d’alternative, même les partis d’extrême droite et d’extrême gauche tels qu’ils sont ne s’y opposent plus. Notons que le Rassemblement national en France et la Lega en Italie ne parlent plus de sortir de l’UE mais de la changer de l’intérieur. Les États-nations individuels n’ont tout simplement pas l’échelle minimale pour essayer de prendre le leadership dans un monde à la recherche d’un nouvel ordre.

Ce que l’on tente alors d’imposer c’est que cette Europe-là, dans un monde que ce courant décrit comme abandonné par les États-Unis, cette Europe a une réelle chance. Cependant, il est urgent qu’elle fasse preuve de suffisamment de créativité pour imaginer de nouveaux mécanismes par lesquels les institutions de l’UE prennent des décisions et où les citoyens de l’UE aient leur mot à dire, bien sûr pas vers le socialisme puisqu’il est pilonné que celui-ci n’est qu’un échec, bien sûr sans intervention nationalisatrice de l’Etat, sans planification qui exige des capitalistes quils se plient à un cahier des charges, bref avec un capitalisme avec co-gestion pour les plus utopistes à la recherche de la pierre philosophale, dans un système qui s’accommode de la domination de l’hégémonie occidentale sur le reste du monde dans laquelle l’ONU et les institutions continuent à fonctionner comme avant. Il ne faut surtout pas d’antiaméricanisme primaire, ni s’intéresser à ce que proposent la Chine et les BRICS.

II- Quelle est la position des communistes face à la guerre, face aux incertitudes géopolitiques ?

Il existe pour promouvoir cette « ligne » de l’alternative « européenne », un courant, des revues, des colloques… financés directement par les fondations européennes et par la CIA qui tiennent le haut du pavé dans les publications, les maisons d’édition, la presse. A été littéralement étouffé le marxisme, l’anti-impérialisme a été marginalisé et ses formes les plus dévoyées seules citée comme des repoussoirs. Mais le véritable triomphe de ce type de courant a été de s’imposer comme la pensée de gauche et même celle dominante au sein du PCF pendant des décennies et de conserver aujourd’hui des positions de blocage.

Voici à titre d’exemple ce que peut produire un tel courant non seulement au sein de la commission internationale, de l’Humanité et autre presse mais au niveau des fédérations. J’attire votre attention sur le texte publié par la commission internationale de la haute Garonne et sur son attaque incroyable contre le mouvement de la paix accusé à la fois 1) de prôner une idéologie soviétique – qui ne peut être que celle donc qui se donne pour but l’antiaméricanisme primaire et la guerre- de toute façon condamnée 2) d’être un courant pacifiste étranger aux communistes là ça devient incompréhensible on s’interroge sur ce qui est communiste sans la moindre réponse 3) d’imposer sa dictature de l’extérieur au malheureux parti communiste.

On croit rêver… et le vrai problème n’est pas seulement qu’il existe des commissions qui de fait s’arrogent le pouvoir de décider de la ligne politique d’une fédération mais le pouvoir de censure qui est le leur ou plus clairement « d’autocensure » parce que c’est bien l’expression des communistes qui est niée au nom de ce qui est admis par le pouvoir.

Si des communistes pensent ce que dit cette commission qu’ils s’expriment mais qu’ils n’interdisent pas l’expression des autres. Les idées qu’ils tentent d’imposer ne sont pas seulement les leurs, elles sont celles de la classe dominante et à ce titre elles doivent donner lieu à un débat politique et pas à des procès de personnes qui ne mènent nulle part.

Notez comment fonctionne cette idéologie, elle s’appuie largement sur ce que serinent tout le politico-médiatique. Quand elle énonce déjà un fait, la démonstration peut alors se passe de le commenter dans un sens ou un autre. Regardez dans le texte comment est définie la politique de Macron, je cite : En s’y opposant ( à la politique de Trump), Macron renforce la stature internationale qu’il se construit. C’est tout, est-ce que c’est bien qu’avec lui la France renforce sa stature internationale? Est-ce que c’est du pipeau et sur le fond une allégeance, une escalade? on l’ignorera.

Quand on en est dans un parti communiste à considérer que l’opinion du secrétaire national est frappée de marginalité,, comment espérer vaincre un tel pouvoir dogmatique de censure ? d’ailleurs un esprit tatillon pourrait au vu du texte et de tout ce qu’il ne dit pas, interpréter la sortie contre le mouvement de la paix comme une dénonciation du badge en forme de colombe que le dit secrétaire porte à sa boutonnière.

Dans un tel contexte, comment espérer que les opinions qui ouvrent un espace de dialogue comme notre livre aient la chance de passer derrière le filtrage des factions.

Hier il y a eu la fête de la Marseillaise à Martigues, notre livre et tout débat sur lui n’a même pas à être interdit, en débattre encore plus malgré la préface de Fabien Roussel, le consensus est une longue habitude.qui là encore s’appuie sur l’exclusion de la classe dominante, la renforce, la légitime.

C’est un problème politique qui doit être abordé dans la sérénité et comme tel : qui s’arroge et pourquoi le droit d’une telle censure ? Le débat que nous appelons de nos voeux n’est pas une division, mais la seule chance de l’unité dans le parti, dans la gauche et dans la nation. Et il va bien au-delà de l’interdit qui se pratique en toute connaissance de cause contre nous et d’autres, il est dans ce à quoi il laisse la place et que l’on confond avec par exemple l’union nécessaire autour des élections municipales proches. Nous prétendons que pour le PCF avoir des positions claires et communistes sur différentes questions ne peut nuire au contraire à la recherche de rassemblement locaux.

Voici la résolution officielle diffusée à tous les militants de la fédération de la Haute Garonne du PCF, marquée par la confusion mais qui sur le fond reste dans l’alternative ci-dessus, celle d’une Europe humaniste qui est liée par des valeurs aux « démocrates » contre Trump identifié à Marine le Pen. La continuité entre Biden et Trump n’existe pas. De même le monde multipolaire, le rôle de l’OTAN n’existent pas. Quand on sait que par ailleurs c’est de fait cette fédération qui est chargée par sa librairie Renaissance (reprise en mains par les mêmes récemment) de filtrer idéologiquement ce que lisent les militants dans les fêtes du parti et dans la fête de l’Humanité, c’est là qu’il y a un problème et pas seulement dans ce que dit cette commission. Il est vrai que la presse jadis communiste n’est pas en meilleures mains et témoigne également de la même capacité de censure totalitaire. Il ne d’agit pas pour ces gens-là seulement de diffuser ces idées tous les jours contredites par les FAITS mais bien d’empêcher le débat en pratiquant une féroce censure dans ce qui devrait être un débat sur le socialisme, sur le monde multipolaire. Nous ne sommes pas les seuls, avec l’ouvrage que nous avons écrit sur la Chine et l’alternative multipolaire des BRICS à en être victimes, ce sont les militants communistes, et in fine la vie politique, les luttes en France qui en font les frais.

Mais il s’agit d’un combat d’arrière-garde qui cède sous l’influence des militants indignés comme ceux qui nous ont transmis ce texte qui selon nous montre l’urgence d’en finir avec cette pratique d’interdits et de diffamation qui se perpétue dans la vie politique française.

III- COMPTE-RENDU
Commission Internationale PCF 31
MERCREDI 28 MAI 2025
I – SECTEUR INTERNATIONAL DU PARTI


Aucune mise à jour, newsletter ou actualité publiée depuis mai-juin 2024, à l’exception d’un
rajout sur la Palestine, et ce jusqu’à tout récemment (mercredi 11 juin 2025) où un courriel annonce
la « reprise » de la newsletter à un rythme bi-mensuel et en a envoyé une essentiellement centrée sur
la Palestine et les questions de paix. Si cela est certes important, rien à propos des autres sujets
pourtant récents et brulants comme la situation aux USA, la guerre en Ukraine, les conflits au Soudan
et en RDC ou les regains de tensions entre l’Inde et le Pakistan. Il n’y a pas non plus de comptes
rendus de réunion du secteur international, d’ailleurs. Pas même d’actualités ou de publications sur
les réseaux sociaux depuis la même période. Le secteur semble n’avoir une activité qu’aux élections,
et a fortiori aux élections européennes. A voir ce que donne la nouvelle newsletter sur la durée.
De plus, nous constatons que de fait, le Mouvement de la Paix s’impose et impose sa pensée
au Parti, alors qu’il s’agit d’une organisation extérieure au Parti, sur laquelle les militants n’ont pas
de prise démocratique. Le Mouvement de la paix a été, dès sa création ou presque, subordonné à la
vision soviétique et largement teinté d’anti-américanisme primaire. Il en conserve de larges traces
aujourd’hui encore, notamment à travers des positionnement campistes (condamnation des essais
nucléaires français ou étasuniens, mais pas un mot sur ceux de la Chine en 2015 ou sur la
renucléarisation de la Bielorussie par la Russie, par exemple) et par un anti-impérialisme à géométrie
variable. Le Mouvement de la Paix est certes libre de ses positionnements et de sa vision du monde,
le problème étant que lorsqu’ils sont parfaitement irréalistes, messianiques, voire franchement
hypocrites, ils impactent très négativement la crédibilité de notre parti qui reprend, quasi mot-à-mot,
ses analyses.
Ainsi, le Parti se retrouve à défendre des positions non-violentes qui sont celles du Mouvement
de la Paix. Or, la non-violence ne fonctionne qu’en exploitant les possibles failles d’un État de droit.
Elle est inutile face aux régimes fascisants de Poutine ou de Netanyahou. Enfin, la non-violence n’est
ni une méthode marxiste, ni une méthode communiste. Notre position doit être le pacifisme, et pas la
non-violence, qu’il convient clairement de distinguer l’un de l’autre, ce que le Mouvement de la Paix,
pour des raisons idéologiques qui lui appartiennent ne fait pas.


II – ACTUALITÉS INTERNATIONALES
(a) États-Unis d’Amérique
Trump a accusé l’Afrique du Sud d’un génocide prétendument perpétré contre les blancs. Si
l’Afrique du Sud est, en effet, en proie à une violence considérable, le génocide dont il est question
est une mise en récit d’un mensonge des Afrikaners et descendants, dont Musk. Par ailleurs, le Parti
n’a pas d’analyse sur ce qu’est devenu l’ANC, ni sur sa politique.
J.D. Vance a été à Munich, pour attaquer l’Union Européenne sur la liberté d’expression des
néonazis. Trump quant à lui, commence à approcher la France et Macron pour soutenir Marine Le
Pen. En s’y opposant, Macron renforce la stature internationale qu’il se construit. Les attaques de
l’administration Trump se focalisent contre l’Union Européenne et la France qui en assume, avec
l’Allemagne, une forme de leadership, notamment diplomatique. Elle s’en prend aussi à l’Irlande qui
veut promulguer une loi contre la haine sur les réseaux sociaux. Les principales sociétés s’y étant
implantés pour des raisons d’évasion fiscale, devraient alors s’y plier.
De plus, Trump fait, actuellement, sa tournée au Moyen-Orient, en accumulant les cadeaux
reversés à sa fondation, ce qui est contraire à la Constitution américaine qui veut que le Président
n’obtienne aucun bénéfice de l’exercice de sa fonction
Le budget des États-Unis a été voté et s’avère sans appel, le budget de classe le plus sévère
jamais mis en œuvre. Les programmes sociaux sont réduits ou détruits pour permettre la baisse de
l’impôt sur le revenu à 37 % pour l’échelon maximal – un niveau où il devient inefficace.
Trump entre dans une logique de diplomatie mercantile et assume ne plus engager les États
Unis dans la défense des Droits de l’Homme par l’intervention politique dans les pays étrangers.
(b) Palestine-Israël
Netanyahou se retrouve isolé dans ses projets d’attaque contre l’Iran. Il reste cependant les
mains libres de grignoter aux alentours d’Israël. Pour autant, l’isolement diplomatique n’a jamais été
aussi prononcé pour Israël. Ça ne suffira pas pour arrêter le génocide cependant. Avec le départ massif
des Israéliens juifs laïcs, le risque de voir Israël se transformer en théocratie verrouillée et
réactionnaire devient plus probable. Malgré le réveil international sur le génocide, la Palestine risque
d’être rayée de la carte. Pour arrêter le génocide, il faut intervenir. Et ce n’est pas une politique non
violente. Il s’avère nécessaire d’agir par le biais de l’ONU, multilatéralement ou, en dernier ressort,
unilatéralement.
La mort annoncée par Israël du chef du Hamas ne présuppose aucun arrêt au génocide.
(c) Ukraine
En Ukraine, Trump a été roulé dans la farine par Poutine, qui ne souhaite pas la paix et le
montre de nouveau. Une nouvelle offensive russe se prépare pour l’été. L’Ukraine manque de
matériels tandis que la Russie s’équipe en missiles et en drones. La Hongrie réveille en ce moment
son irrédentisme avec Orban, en affichant ses prétentions en Ukraine, répondant à l’appel de Poutine.
Poutine entend déstabiliser l’Europe en remettant en question l’intangibilité des frontières tracées en 1945.
(d) Serbie
La Serbie se mobilise depuis la fin de l’année dernière et voit en ce moment, la mobilisation
s’élargir jusqu’aux vétérans des guerres de 90, aux côtés des étudiants. À Toulouse, la JC monte une
initiative à ce sujet. La parole de la France aurait son importance pour le mouvement. Il faut trouver
des gens ayant un contact avec la Serbie, qui n’est, qui plus est, un pays pas particulièrement
anticommuniste.
La question serbe pourrait débloquer la situation en Bosnie-Herzégovine déstabilisée
par Vučić. Cela ouvrirait également la question de l’adhésion des Balkans à l’Union Européenne,
faute de liberté de circulation actuellement entre des États membres et non-membres, l’ancienne
Yougoslavie est partiellement interdite à une majorité des populations ex-yougoslaves, serbes,
bosniennes, monténégrines, etc.
(e) Cachemire
Au Cachemire, quelques jours d’affrontement entre l’Inde et le Pakistan ont été observés. Il
s’agit des plus grands affrontements aériens depuis la Seconde Guerre Mondiale. Cet affrontement
nous renseigne sur le matériel chinois qui est au moins égal, en qualité, au matériel français. Nous
avons connu un risque de guerre atomique car Inde et Pakistan sont deux puissances nucléaires. Un
risque d’autant plus réel que le Pakistan a pour doctrine atomique, faute d’un recul stratégique
comparable à l’Inde, de bombarder en premier. Ces affrontements partent d’une guerre de l’eau, qui
commença par le relâchement de barrages indiens pour inonder la Vallée de l’Indus pakistanaise.
Le réchauffement climatique s’accélère et les affrontements climatiques ou hydriques vont
aussi aller en s’accélérant pareillement. Le régime indien est une menace équivalente à Israël pour
la population musulmane. Le Parti n’a aucune vision critique sur l’Inde, et se contente de regarder le
Kerala ou le Bengale Occidental.
(f) Soudan et Congo
Le Secteur n’a publié aucune information sur le Soudan où se déroule une des pires guerres
civiles contemporaines. Nous n’avons aucune position officielle mais nous devrions exiger
l’intervention des casques bleus, tout comme en République démocratique du Congo.
Pour septembre, un événement sera organisé sur le Congo avec l’association Survie.
PROCHAINE COMMISSION : MARDI 24 JUIN 19 HEURES

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