Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

La brigade Anne de Kiev au cœur d’un nouveau scandale…

Comment feindre d’avoir le droit international et le peuple ukrainien avec soi quand de toute part éclate le scandale de ce qui a été accompli au titre du mythe entretenu depuis 2014, celui de la petite Ukraine démocratique attaquée sans la moindre raison par l’autocrate hitlero-stalinien Poutine. Comment nier l’avancée de l’OTAN en violation de tous les engagements, la guerre provoquée en particulier par le massacre par des régiments nazis dans le Donbass, les accords de Minsk violés tandis que se préparait la guerre par procuration. La complicité active des « Européens », de la Grande-Bretagne… Le tout débouchant sur une catastrophe militaire, un massacre de peuples frères… et le grotesque de la débâcle y compris de la pseudo élite formée à grand frais entretenue dans un esprit d’extrême-droite (outre les badges néonazis, la brigade Anne de Kiev porte une fleur de lys très monarchique). Voici la description de la situation de ces mercenaires qui ont coûté un bras à la France comme tout l’argent déversé sans le moindre contrôle dans ce tonneau sans fin de l’hégémonie de l’Occident et des intérêts personnels d’une bande de dirigeants désavoués par leur peuple (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Un soldat de la brigade Anne de Kiev à Mourmelon-le-Grand (Marne), en novembre 2024.

Un soldat de la brigade Anne de Kiev à Mourmelon-le-Grand (Marne), en novembre 2024.© FRANCOIS NASCIMBENI / ARCHIVES AFP

Durant l’hiver, la brigade ukrainienne « Anne de Kiev », largement formée et équipée par la France, avait été au cœur d’une polémique liée à son déploiement chaotique dans le Donbass. Quelques mois plus tard, alors qu’elle se bat autour de Pokrovsk, certains de ses officiers font l’objet d’une enquête pour corruption.

Après des débuts marqués par les difficultés et les polémiques, la 155e brigade ukrainienne, largement formée et équipée par la France, semblait être en voie de rédemption. Après avoir enduré de lourdes pertes lors de son déploiement dans le Donbass, la brigade, baptisée « Anne de Kiev » en hommage à une ancienne reine des francs, défend en effet les abords de Pokrovsk avec un certain succès. Mais, en ce mois de mai 2025, la voilà rattrapée par le scandale.

Pots-de-vin et fausses primes

Tout commence début mai quand le bureau d’enquête d’État et les services secrets ukrainiens ont annoncé l’arrestation d’un dirigeant d’un bataillon « qui exigeait des pots-de-vin de ses subordonnés pour leur octroyer » de manière indue les primes promises en cas de participation « à des batailles sur la ligne de front ». Cet officier, à la tête de tout « un système », opérait dans une unité du secteur de Donetsk, est-il alors indiqué.

« Rien qu’en mars 2025, l’officier a reçu près d’un million de hryvnias en espèces (21 000 €, ndlr) pour des paiements fictifs. Il avait prévu de recevoir le même montant en avril, mais il a été pris en flagrant délit alors qu’il remettait une autre partie du pot-de-vin », précise le bureau d’enquête d’État.

Lundi 19 mai, l’Ukrainska Pravda révèle, documents et témoignages à l’appui, que cet officier, désormais placé en détention provisoire, servait au sein de la 155e brigade mécanisée, dont il commandait certains dronistes. Le média indique par ailleurs que le commandant de la brigade, Taras Maksimov est également visé par l’enquête des services ukrainiens.

« Je ne couvrirai personne »

Interrogé par l’Ukrainska Pravda , Mykhailo Drapaty, le commandant de l’armée de terre ukrainienne, a rappelé que l’enquête des autorités ukrainienne « est toujours en cours »« Mais quels que soient les résultats, je ne couvrirai personne, pour moi, personne n’est intouchable », explique-t-il, avant d’annoncer que ses services allaient mener des vérifications supplémentaires.

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