L’extrême-droite partout ne cesse de monter et apparaît de plus en plus l’exutoire le plus crédible à la colère des peuples. Dans de nombreux pays, le rôle de la France est dénoncé, et directement l’ingérence de Macron… Dire que l’Union européenne devient, chaque jour un peu plus, une machine à broyer la démocratie, au nom de prétendues « valeurs » qui cachent de plus en plus mal la réalité : une organisation technocratique au service de l’oligarchie, contraire aux intérêts des peuples d’Europe et qui détruit méthodiquement la souveraineté de ses États membres est exact mais dans le même temps ne pas voir que « l’alternative » d’extrême-droite n’est que l’autre fer au feu de ladite oligarchie est tout aussi dangereux. C’est la même stratégie que celle exercée en France et contre laquelle se dessine du côté du PCF, une amorce de contre offensive qu’il faut appuyer et à laquelle il faut donner une ampleur géopolitique, ne pas mesurer la nécessité de l’union en particulier des communistes est de l’aveuglement … (note et traduction de Danielle Bleitrach)
Le fondateur de l’application de messagerie Telegram, Pavel Durov, a déclaré dimanche avoir refusé la demande d’un gouvernement occidental, qu’il n’a pas nommé tout en suggérant qu’il s’agissait de la France, de réduire au silence les voix des conservateurs en Roumanie à l’approche du second tour de l’élection présidentielle Pavel Durov est né en Russie mais est désormais de nationalité française entre autres.Pavel Dourov se présente volontiers comme un opposant à Vladimir Poutine. Il a des idées politiques et économiques libérales. Il se définit lui-même comme un libertarien partisan du laisser-faire, mais se dit aussi inspiré par Che Guevara et Steve Jobs. Le 16 avril 2014, il refuse publiquement de transmettre les données des manifestants ukrainiens aux agences de sécurité russes et de bloquer la page d’Alexeï Navalny sur VK.Réagissant aux attentats du 13 novembre 2015 en France, il accuse le gouvernement français d’être responsable des attentats « au même titre que Daech » et de prendre « l’argent des Français qui travaillent dur via des taxes horriblement élevées pour les dépenser en menant des guerres inutiles au Moyen-Orient et créer un paradis social parasitique pour les immigrés d’Afrique du Nord » Bref un de ces personnages entre deux eaux comme l’époque les multiplie… Est-ce qu’il y aura scandale diplomatique ou négociations habituelles à la Elon Musk ?
Kuzmanovic Georges
34 min ·
La France nie toute ingérence dans les élections roumaines… pourtant, le candidat pro-UE vient de triompher comme par enchantement.
Mais les accusations de Pavel Durov, patron de Telegram, tombent comme un couperet : précises, tranchantes.
Qu’il règle ses comptes après son arrestation orchestrée par Macron, c’est possible.
Mais s’il détient des preuves, alors c’est un séisme diplomatique qui menace la France – et en premier lieu, le Quai d’Orsay.
Déjà, lors de l’invalidation surprise de la candidature de Georgescu en décembre 2024, l’ambassadeur de France en Roumanie aurait directement pesé sur le Conseil constitutionnel roumain. Une immixtion flagrante.
Plus récemment, Valérie Hayer , cheffe de file des macronistes à Bruxelles, s’est activement impliquée pour mobiliser le vote des expatriés roumains en faveur du candidat pro-UE. Une ingérence directe, revendiquée.
Si tout cela se confirme, ce ne serait plus une suspicion : ce serait une preuve accablante d’une opération d’ingérence pilotée par la France… et par l’Union européenne, déjà coutumière du fait.
Rappelons la Moldavie : là encore, une candidate pro-UE a « miraculeusement » gagné après un renversement nocturne des résultats.
Idem en Géorgie.
Ironie sinistre : c’est exactement ce type d’ingérence – supposée russe cette fois – qu’on avait reproché à Georgescu, et qui avait justifié son éviction.
Mais ici, curieusement, aucune invalidation à prévoir : le candidat pro-UE, lui, passera entre les gouttes.
L’Union européenne devient, chaque jour un peu plus, une machine à broyer la démocratie, au nom d’une prétendues « valeurs » qui cachent de plus en plus mal la réalité : une organisation technocratique au service de l’oligarchie, contraire aux intérêts des peuples d’Europe et qui détruit méthodiquement la souveraineté de ses Etats membres.
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