Cet article est une sorte d’écho à ce que nous décrivons des errances de Macron à Tirana. Il provient du vice-président du KPRF, les Russes qui haïssent cordialement les Britanniques ne peuvent s’empêcher d’éprouver une certaine tendresse pour les Français et là ils tentent de nous mettre en garde, de faire appel à notre mémoire, celle de notre panache comme celle de nos défaites. Il semble malheureusement que nous soyons collectivement sans la moindre illusion pour notre maréchal actuel entré dans un moment de pétainisme… parce que comme le notait Staline si Napoléon qui représentait l’esprit du progressisme a pu atteindre Moscou, Hitler à la tête de toute la réaction n’y est pas arrivé, et comme Macron n’est pas Napoléon, et a de surcroit derrière lui toutes les forces de la réaction, sans la grande armée en attendant la Wehrmacht promise par le chancelier le plus mal élu qui soit, le doute est permis sur les résultats de l’invasion. (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)

https://kprf.ru/party-live/cknews/234618.html
La discussion a porté sur les négociations russo-ukrainiennes à Istanbul. Plus précisément, plusieurs commentaires de politiciens occidentaux ont été cités à ce sujet.
Comme l’a souligné Youri Afonine, il y aura désormais de nombreuses déclarations contradictoires sur ces négociations. Certains politiciens occidentaux parviennent même à faire des déclarations qui contredisent directement leurs propres propos antérieurs. Ainsi, le président français Emmanuel Macron avait auparavant déclaré qu’il fallait obtenir la défaite militaire de la Russie dans le conflit avec l’Ukraine et la défaite stratégique de notre pays dans son ensemble. Aujourd’hui, il reconnaît que Kiev ne pourra pas récupérer les territoires perdus et que les combats ne peuvent pas se poursuivre indéfiniment.
De nombreuses déclarations de politiciens occidentaux, comme Trump ou Macron, montrent qu’ils connaissent mal l’histoire ou qu’ils déforment ouvertement les faits historiques. Dans un dialogue avec des journalistes de chaînes de télévision nationales, Macron a annoncé le déploiement d’avions français équipés de bombes atomiques dans d’autres pays européens, principalement ceux proches des frontières de la Russie et de la Biélorussie. Macron a tenté de s’appuyer sur la figure d’un grand Français, Charles de Gaulle. Macron a rappelé que c’est sous la présidence de De Gaulle que la France s’est dotée de l’arme nucléaire et qu’il poursuit, selon lui, cette ligne de grandeur nationale.
Mais, comme l’a souligné le premier vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie, le chef actuel de la Cinquième République a pour une raison quelconque omis de mentionner que Charles de Gaulle avait, en son temps, établi des relations assez amicales avec l’Union soviétique. Sous De Gaulle, la France a quitté l’organisation militaire de l’OTAN en 1966, ne restant que dans les structures politiques de l’alliance. Puis vint le retrait des troupes américaines du territoire français.
Youri Vyacheslavovitch a également rappelé que de Gaulle avait combattu le nazisme et que, s’il avait vécu jusqu’à nos jours, il n’aurait guère approuvé le soutien apporté par les États occidentaux au régime néonazi de Kiev.
Évoquant les perspectives des négociations à Istanbul, le premier vice-président du Comité central du KPRF a fait remarquer que les commentaires, déclarations et prévisions des politiciens européens laissaient déjà transparaître des notes hystériques. L’ancien Premier ministre britannique Boris Johnson s’est particulièrement distingué en déclarant littéralement que « le cessez-le-feu aux conditions de Poutine est une catastrophe totale ».
Youri Afonine a déclaré que cet ancien chef du gouvernement britannique, un homme en apparence assez ridicule, est l’un des principaux criminels de notre époque. Il a sur la conscience des centaines de milliers de vies. Au printemps 2022, les négociations entre la Russie et l’Ukraine en Turquie auraient permis de mettre fin aux hostilités. Les accords d’Istanbul auraient en principe pu résoudre toutes les questions les plus importantes. La Russie garantissait sa sécurité. L’Ukraine était préservée en tant qu’État, mais démilitarisée et dotée d’un statut neutre permanent. La population russophone d’Ukraine obtenait la protection de ses droits. Le conflit armé aurait pu prendre fin à ce moment-là.
Mais Johnson, en tant qu’émissaire des cercles dirigeants les plus agressifs de l’Occident, s’est précipité à Kiev pour faire pression sur les dirigeants ukrainiens et les contraindre à rejeter les accords conclus en Turquie. Trois ans ont passé. Des centaines de milliers de personnes qui auraient pu rester en vie ont péri. Pendant ce temps, la situation du régime de Kiev est devenue bien plus difficile qu’au printemps 2022. Il aurait semblé évident qu’il fallait conclure un accord de paix, ne serait-ce que pour éviter que la situation de Kiev ne se détériore davantage. Mais Johnson est terrifié : il ne veut pas que la paix revienne ! Il ne veut pas que les gens cessent de mourir !
Youri Vyacheslavovich a souligné que pour l’Occident, l’Ukraine n’est qu’un pion dans un grand jeu d’échecs contre la Russie. Mais l’Ukraine compte 30 millions d’habitants dont le sort semble indifférent aux politiciens européens qui prônent la poursuite de la guerre. De plus, les politiciens occidentaux qui ont provoqué le conflit entre Russes et Ukrainiens sont tout simplement incapables de réaliser à quel point ce conflit semble absurde dans le contexte historique de notre pays.
Yuri Afonin a raconté comment, début mai, il avait donné une interview à la télévision française. Afin d’illustrer la situation, il a proposé aux journalistes français d’imaginer le scénario suivant. En France, il y a des Bretons de langue celtique qui vivent depuis des siècles avec les Français dans un même État et qui sont devenus pratiquement un seul peuple. Mais certains politiciens ont réussi, en quelques décennies, à semer la discorde entre les Bretons et les Français. Et ils ont fini par obtenir que des drones de combat soient lancés depuis Rennes, la capitale de la Bretagne, vers Paris !
« Toute l’équipe de tournage française est restée bouche bée en entendant mes paroles », a déclaré Youri Vacheslavovitch. Peut-être comprendront-ils mieux maintenant l’horreur dans laquelle l’Occident a plongé le peuple ukrainien, qui a vécu pendant des siècles avec les Russes dans un même État.
Youri Vyacheslavovitch a également commenté la nouvelle selon laquelle les pays de l’Union européenne ont approuvé un 17e paquet de sanctions contre la Russie. Il a déclaré qu’environ 30 000 sanctions avaient déjà été imposées à la Russie. En Europe, certains pensent-ils que notre pays peut être intimidé par l’imposition de quelques sanctions supplémentaires ? C’est tout simplement ridicule.
Youri Afonine a souligné que la Russie est en train de résoudre des questions de sécurité pour les décennies à venir, des questions qui concernent la sécurité de nos enfants et de nos petits-enfants. Quelqu’un pense-t-il vraiment qu’une nouvelle série de sanctions nous fera oublier les questions qui sont d’une importance cruciale pour l’existence même de notre pays ? Bien sûr que non. La Russie défendra ses intérêts nationaux et sa sécurité par des moyens diplomatiques ou militaires.
Le premier vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie a fait une analogie historique. Imaginez qu’en 1944, l’Occident ait commencé à menacer l’Union soviétique de sanctions, exigeant que l’Armée rouge s’arrête aux frontières de l’Allemagne. Et en Allemagne même, le régime nazi aurait été maintenu. Il est absurde de penser que l’Union soviétique, à cause de sanctions, se serait réellement arrêtée et aurait laissé à ses frontières une menace aussi monstrueuse pour sa sécurité. Il en va de même aujourd’hui. Nous ne pouvons pas laisser à nos frontières un État nazi farouchement russophobe, armé jusqu’aux dents et allié à l’Occident. La démilitarisation et la dénazification de l’Ukraine sont nécessaires. Et aucune sanction occidentale ne peut ébranler notre conviction à cet égard.
En conclusion, le premier vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie a exprimé l’espoir que beaucoup de choses pourraient changer en Europe lorsque des politiciens connaissant l’histoire et sachant en tirer les leçons arriveront au pouvoir. Ayant compris ces leçons, ils traiteront la Russie en fonction de son statut de grande puissance et agiront dans leurs pays en fonction de leurs intérêts nationaux et non de ceux du mondialisme.
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Michel BEYER
Rassurez-vous les parisiens, la Bretagne et les bretons n’ont aucune envie de vous agresser. Si ils ont envahi la région parisienne, c’est pour y travailler, comme les auvergnats, les chtimis, etc…etc.
Ils sont français parce que bretons. Suite à la victoire de la France en 1488 à St Aubin du Cormier ( près de Rennes ), la Bretagne est française, consacrée par 2 mariages d’Anne de Bretagne avec 2 rois français ( Charles VIII et Louis XII). Du dernier mariage est née la Reine Claude, qui a donné son prénom au fruit si estimé. Reine Claude a été l’épouse de François 1er.
Blague à part, c’est toujours un plaisir de lire Mr Afonine:
En conclusion, le premier vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie a exprimé l’espoir que beaucoup de choses pourraient changer en Europe lorsque des politiciens connaissant l’histoire et sachant en tirer les leçons arriveront au pouvoir. Ayant compris ces leçons, ils traiteront la Russie en fonction de son statut de grande puissance et agiront dans leurs pays en fonction de leurs intérêts nationaux et non de ceux du mondialisme. (texte)