Pourquoi se gênerait-il puisqu’il n’y a pas en France le moindre opposant, ceux qui prétendent défendre la paix le font en proclamant que la Russie de Poutine et la Chine de Xi sont les ennemis et que Zelensky est l’exemple à suivre.. mais qui espère-t-on convaincre sur ces bases-là ? Quel mouvement de la paix peut se former sur un tel socle idéologique ? Surtout quand l’on sait que l’OTAN est totalement sous commandement USA et que toute « la défense » actuelle européenne renouvelle son matériel à la maison mère. Une telle position ne sert tout au plus qu’à nourrir l’extrême-droite qui a l’air la plus souverainiste … Il n’y a parfois pas besoin de démonstration, il suffit de citer « l’adversaire » qui a une position de classe, ce qui manque dans la « littérature médiatique de gauche »… (note de Danielle Bleitrach histoireetsociete)
Par Le Figaro avec AFP
Le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte souhaite que les pays de l’Alliance consacrent au moins 3,5% de leur Produit intérieur brut (PIB) à des dépenses militaires stricto sensu d’ici 2032, mais aussi 1,5% à des dépenses de sécurité, plus larges, comme les infrastructures.
La France est prête à se rallier à l’objectif de 5% du Produit intérieur brut (PIB) en dépenses militaires et de sécurité, discuté au sein de l’Otan, a laissé entendre jeudi 15 mai 2025 le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot. «Le président (français Emmanuel) Macron a déjà déclaré que l’objectif de 3 à 3,5% est le bon parce qu’il nous permet de financer les capacités de défense», a-t-il déclaré en marge d’une réunion de l’Otan à Antalya, en Turquie.
Le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte souhaite que les pays de l’Alliance consacrent au moins 3,5% de leur Produit intérieur brut (PIB) à des dépenses militaires stricto sensu d’ici 2032, mais aussi 1,5% à des dépenses de sécurité, plus larges, comme les infrastructures. Ce dernier objectif est plus facilement atteignable, particulièrement pour les pays les plus en retard.
Berlin a ouvert la marche
Sur ce point, Jean-Noël Barrot a suggéré que ce pourcentage était également à la portée de la France, qui consacre actuellement environ 2% de son PIB à des dépenses militaires. «L’objectif de 3,5% est le bon montant pour les dépenses de base en matière de défense», a-t-il expliqué. «Mais cela s’accompagne de dépenses qui vont concourir à l’augmentation de notre capacité de défense, qui ne sont pas des dépenses de défense directes, mais qui doivent être réalisées», comme la cybersécurité ou la mobilité militaire, a-t-il souligné.
Son homologue allemand a également affirmé ce jeudi que Berlin était prêt à «suivre» le président américain Donald Trump dans sa volonté que tous les pays membres de l’Alliance se fixent comme objectif de consacrer 5% de leur PIB à la défense. «Nous allons, bien sûr, en reparler aujourd’hui. Mais il faut regarder le résultat. Et le résultat est que ce sont les 5% que le président Trump a demandé. Et nous le suivons sur ce point», a déclaré Johann Wadephul lors de cette réunion. Fin 2024, 22 pays de l’Otan ont atteint l’objectif de 2% de dépenses militaires, retenu en 2014 lors d’un précédent sommet de l’Alliance. Plusieurs pays, dont l’Italie, l’Espagne ou la Belgique, sont encore très en deçà, mais ont toutefois promis de l’atteindre cette année.
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