La réponse russe approuvée par tout ce que le monde compte de gens dignes est qu’elle ne craint pas les sanctions. La nôtre est dans cette ancienne chanson cubaine sur l’OEA, une chose risible inféodée aux yankees qui la méprise et ceux qui peu que ce soit soutiennent ce machin-là sont eux-mêmes risibles et l’histoire les jugera et les balayera … (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
La réponse russe : sans crainte de sanctions.
La présidente de la Commission européenne et promotrice des sanctions, Ursula von der Leyen, ce lundi à Bruxelles, en Belgique. Photo : EFE.
L’UE se met d’accord sur un nouveau paquet de sanctions contre la Russie sans l’isoler 14 mai 2025 Heure : L’union européenne (UE) a approuvé mercredi 14 mai son dix-septième paquet de sanctions contre la Russie, en réponse à la poursuite du conflit en Ukraine. L’annonce a été faite par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui a souligné que ces nouvelles mesures visent à restreindre davantage l’accès de Moscou à la technologie de qualité militaire et à affecter directement ses exportations d’énergie.
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Depuis le début de l’opération militaire russe en Ukraine le 24 février 2022, l’UE a imposé un total de 16 paquets de sanctions, totalisant plus de 21 700 mesures restrictives individuelles et sectorielles, selon les données de la plateforme Castellum.AI.
L’une des mesures clés de ces sanctions sera un blocus contre 189 navires de la soi-disant « flotte fantôme » russe pour « attaquer les exportations d’énergie ». Ces navires sont utilisés pour contourner les sanctions précédentes et poursuivre le commerce du pétrole et du gaz. L’approbation formelle du bloc de sanctions est prévue pour le 20 mai, lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères des États membres.
Le président russe Vladimir Poutine a réitéré publiquement que la Russie ne se laisserait pas intimider par les sanctions occidentales. Dans un discours récent, il a déclaré : « Celui qui commence à avoir peur tout de suite perd », indiquant clairement que le Kremlin est prêt à résister à la pression internationale. Poutine a également accusé l’Occident de poursuivre une stratégie d’endiguement à long terme contre son pays et a souligné que la Russie s’adaptait pour atténuer les effets des restrictions.
Dans ce contexte, la Russie a renforcé ses relations avec des pays tels que la Chine, l’Inde, l’Iran et la Turquie, qui continuent de commercer activement avec Moscou, ce qui a entravé les tentatives européennes de l’isoler complètement de la scène économique internationale.
Malgré la force des paquets de sanctions, l’UE n’a pas rattrapé la Russie. En outre, elle fait face à d’importantes conséquences économiques intérieures. La sortie partielle des hydrocarbures russes du marché européen a provoqué une forte augmentation des prix de l’énergie, affectant à la fois les ménages et les secteurs industriels. Des problèmes logistiques ont également été générés dans l’approvisionnement en matières premières telles que les engrais, le gaz et les métaux.
La nécessité de diversifier les fournisseurs a entraîné une augmentation des coûts de production dans plusieurs industries européennes. En particulier, la restriction sur l’aluminium russe a eu un impact négatif sur des secteurs clés tels que l’automobile et la construction.
Alors que l’UE cherche à affaiblir la Russie par des paquets successifs de sanctions, la réalité montre que Moscou a su s’adapter, et que les effets collatéraux de ces mesures continuent d’avoir un impact considérable au sein même du bloc européen, les plus vulnérables de la population étant les plus touchés.
Auteur : teleSUR : ah – MMM
Source : Organismes
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