Là aussi les pseudo indignations de Macron tombent à plat, il n’est là encore que le petit coursier de Trump, la vassalisation va très loin mais pourquoi se gênerait-il, il n’a aucune opposition, qu’une bande qui se crêpe le chignon sur le dérisoire en ayant pour seul horizon des élections, celle des « municipales » alors que les budgets qui leur sont laissés interdisent de plus en plus d’agir et des présidentielles d’une nation dont le président actuel vide la fonction qui perd toute crédibilité au plan international tant elle accompagne la révélation de ce que sont ces gens-là, on embrasse les terroristes, le PKK renonce à la lutte armée, le général en chef US et le faux ami du Moyen orient, la France sonne la fin de partie d’un hégémonisme en crise qui lâche ses guerriers par procuration. (note et traduction de Danielle Bleitrach)
13/05/2025
Trump lèvera toutes les sanctions contre la Syrie et rencontrera le chef de HTS mercredi
13 mai 2025
Le président Trump a annoncé qu’il lèverait toutes les sanctions imposées par les États-Unis au gouvernement syrien, ce qui, selon lui, « leur donnera une chance de grandeur ». Il rencontrera également mercredi le dirigeant syrien, Ahmed al-Sharaa, chef de Hayat Tahrir al-Sham (HTS).
Les États-Unis ont imposé des sanctions à la Syrie depuis 1979, puis l’ont déclarée État parrain du terrorisme. Ils ont augmenté ces sanctions en 2004 et à nouveau en 2011. Les sanctions mises en place en 2011 interdisaient à tous les citoyens américains d’investir en Syrie de quelque manière que ce soit ou de fournir des services à leur industrie pétrolière.
Lorsque la guerre civile syrienne faisait rage, le contrôle de l’infrastructure pétrolière et gazière de la Syrie, autrefois importante, était une grande priorité. Les États-Unis ont aidé les FDS kurdes à capturer le champ gazier de Conoco dans le nord-est, par exemple. Une société américaine, Conoco, s’est retirée de Syrie en 2005, et le champ a été géré par la compagnie gazière d’État jusqu’à la guerre.
Bien que la guerre se soit apparemment terminée en décembre avec la prise de pouvoir par HTS, le contrôle de l’infrastructure est encore spéculatif et l’état de ces sites est incertain, car beaucoup n’ont pas fonctionné à pleine capacité depuis de nombreuses années.
C’est peut-être là qu’intervient la rencontre avec la charaa. Les responsables de la Maison Blanche ont confirmé la rencontre, bien que Trump ait seulement déclaré qu’il avait « accepté de dire bonjour » alors qu’ils étaient tous deux en Arabie saoudite. Sharaa devrait présenter à Trump un accord sur les minéraux, qui serait similaire à celui convenu avec l’Ukraine.
Cette proposition d’accord minier a été formulée comme suggérant l’accord minier en échange de l’allègement des sanctions. Avec l’assouplissement des sanctions, la Syrie serait non seulement en mesure de récupérer les avoirs gelés, mais pourrait également passer des contrats avec des entreprises américaines pour ramener l’industrie pétrolière et gazière à son ancienne capacité. L’accord pourrait également avoir pour but d’encourager les États-Unis à soutenir le régime HTS à l’avenir pour des raisons économiques. Sharaa aurait également proposé la construction d’une Trump Tower à Damas.
La réunion sera probablement controversée, car HTS est toujours un groupe terroriste conçu aux États-Unis et Sharaa, qui était auparavant connu sous le nom d’Abou Mohammed al-Julani, était une figure clé d’Al-Qaïda en Irak (AQI), capturé par les troupes américaines pendant la guerre en Irak et détenu pendant des années dans divers centres de détention.
Sharaa a déployé beaucoup d’efforts pour tenter de réformer sa réputation internationale depuis son arrivée au pouvoir en décembre. Beaucoup restent sceptiques, car HTS lui-même a des liens historiques de longue date avec Al-Qaïda, et reste idéologiquement similaire, même s’ils ont publiquement rompu leurs liens avec eux.
On s’attend également à ce que la charaa soulève la perspective d’une normalisation des liens avec Israël. C’est quelque chose que Sharaa a déjà soulevé, à la fois en le suggérant avant de prendre le pouvoir avec succès et, plus récemment, lors d’une réunion avec des représentants américains. Sharaa et Israël ont récemment engagé des pourparlers secrets, bien qu’Israël continue d’envahir la Syrie et d’occuper des parties du sud-ouest.
Une rencontre avec Trump sur la question de la normalisation avec Israël pourrait donner à Sharaa une chance de faire avancer le processus, bien que la relation de Trump avec Israël soit apparemment moins certaine qu’elle ne l’était autrefois, et les Israéliens pourraient présenter la réunion comme un signe que Trump s’éloigne davantage du gouvernement Netanyahou.
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