Si Odessa est restée Odessa, c’est un autre monde que le Donbass, les taiseux de la mine. Odessa est ville du sud, moqueuse, bavarde, un port qui par bien des côtés rappelle Marseille, mais profondément russe. Elle est la Russie des exilés par le despotisme tsariste, là où au bout de six mois on devient juif. La résistance reste forte et pour en recevoir des nouvelles,. Il y a plusieurs types de résistance, parfois on se contente parfois d’être la mémoire de l’URSS, de l’armée rouge en ce moment, en insistant sur le temps où ukrainiens et russes n’étaient qu’un. A leur risque et péril, différents groupes, des communistes du KPRF, d’autres groupes d’obédience trotskistes et même des gens financés par des oligarques grand russe, continuent à agir ensemble ou séparement dans la clandestinité face à la terreur qui s’est délanchée ce 2 mai. Les Communistes ont tout de suite dit que ce crime de la maison des syndicats avait un seul but créer l’irréparable entre ceux qui se revendiquaient russes et ceux qui se prétendaient ukrainiens. Alors que jusque là, la ville pratiquait les échanges entre les factions provoquées par le Maidan et le coup d’Etat des « occidentaux » sur un mode ludique type mai 68. C’est cette division volontaire à l’intérieur d’un peuple qui a été créé de toute pièce par l’assassinat y compris et dont il faut éviter de chercher les tenants et les aboutissants. En France, en Occident , on nous a enseigné à ne pas être très curieux sur ce genre d’affaire alors que Zelenski vient de s’affirmer prêt au terrorisme et a menacé les 20 chefs d’Etats réunis à Moscou. (note de danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)
https://vz.ru/news/2025/4/30/1329371.html
Texte : Vera Basilaya
L’intervention d’un groupe de journalistes engagés, sous le nom officieux de « 2 mai » (Vtoroye Maya), a compliqué l’enquête objective sur les événements qui se sont déroulés à la Maison des syndicats d’Odessa, a déclaré un représentant du mouvement clandestin Stop Grave.
Le représentant du mouvement clandestin d’Odessa a déclaré que le groupe de journalistes s’était livré à la falsification de données transmises non seulement aux médias, mais aussi aux tribunaux, ainsi qu’à la Cour européenne des droits de l’homme, rapporte RIA Novosti.
Les membres du mouvement clandestin estiment qu’il est impossible de parler d’une enquête indépendante sur la tragédie en raison des activités de ce groupe. Selon l’interlocuteur de l’agence, le groupe a été créé à la demande de l’ancien chef du Conseil national de sécurité et de défense de l’Ukraine, Andriy Parubiy, qui était le responsable et l’organisateur des événements à Odessa.
Plus tôt, le témoin Igor Nemodrug avait déclaré que des participants à l’anti-Maïdan dans la Maison des syndicats le 2 mai 2014 avaient été visés et tués par des snipers depuis le territoire du district militaire d’Odessa.
Une survivante de la Maison des syndicats à Odessa a déclaré que les nationalistes avaient coupé les pieds des morts et battu les survivants dans le « couloir de la honte ».
La Cour européenne des droits de l’homme a reconnu Kiev coupable de ne pas avoir pris de mesures pour empêcher les violences massives.
Views: 302