Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Le Burkina Faso poursuit la nationalisation des secteurs économiques

Quand nous proposons que la France se tourne vers les BRICS, il s’agit aussi d’en finir avec cette France colonialiste et de renouer avec les pays africains et du Maghreb, comme dans le Pacifique, les Caraïbes, avec lesquels nous avons une tout autre histoire, celle de combats révolutionnaires communs. Le PCF peut plus que quiconque comprendre à quel point le pays de Thomas Sankara, celui du syndicalisme aussi, le Burkina Faso ne se limite pas aux manipulations de la France Afrique et à celles du PS encore plus stupides et criminelles comme au Rwanda, mais à ceux qui ont fraternisé et mener des combats anticoloniaux. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Le pays d’Afrique de l’Ouest a révisé son code minier l’année dernière, créant une nouvelle société minière d’État, la Société de participation minière du Burkina (SOPAMIB), par le biais de laquelle l’État a pris le contrôle de deux anciennes mines d’or appartenant à des Britanniques.

Le Premier ministre Jean-Emmanuel Ouédraogo a déclaré dans un discours diffusé à la télévision nationale en début de semaine que le gouvernement prévoyait d’étendre davantage son contrôle sur les fonds du pays avec l’aide de la SOPAMIB et que la propriété nationale s’enrichirait avec d’autres entreprises et industries.

« Notre pays extrait de l’or depuis un siècle, mais le gouvernement actuel est le premier à créer une réserve nationale d’or pour la première fois dans l’histoire du Burkina Faso », a déclaré le Premier ministre.

« Nous devrions voir plus de résultats de l’exploitation minière au Burkina Faso, et pas seulement les conséquences environnementales pour la population », a ajouté M. Ouédraogo.

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