Il n’y a pas qu’Aurore Berger pour se prendre pour Elon Musk et prétendre tailler dans les aides publiques, ni Retailleau traquer le délinquant dans les mosquées jusqu’à favoriser la multiplication des troubles psychologiques narcissiques et paranoïaques comme des exutoires à la crise de société, il y a aussi nos « économistes et financiers » qui déversent dans le surarmement, la guerre sans compter et ne font rien pour protéger l’industrie stratégique. Acceptent la fin de l’aciérie en France pour reconvertir les sous-traitants type les fonderies de Bretagne en fabricants d’obus pendant que le reste de l’UE achète aux USA et que l’Allemagne joue aussi la carte du surarmement et à l’endettement massif pour le financer. Pendant ce temps les ministres jouent les douaniers et vont dans l’esprit du plus délirant des trumpistes surveiller les petits colis venus de Chine, la consommation bon marché qui actuellement n’a aucun équivalent dans l’hexagone. Sans culpabiliser les consommateurs notent ces ministres sortis de Courteline ce caricaturiste qui a décrit l’immortelle capacité bureaucratique française a créer de l’inutile. Alors que la population française souffre effectivement du chômage, des bas salaires, de la destruction des services publics les ministres jouent les douaniers contre « le péril jaune ».
Les petits colis en provenance de Chine dans le viseur de Bercy. Face à cette déferlante de petits colis exemptés de droits de douane et dans le contexte de la guerre commerciale, le gouvernement veut taper fort. Shein, Temu les ennemis sont désignés comme les avant postes du péril jaune, bien sûr il n’y a pas la moindre réaction en ce qui concerne Arcelor Mittal, Vencorex mais le cocktail à la française que représente le sautillant et irresponsable Macron qui se prend pour Napoléon III cherchant Sedan et qui a poursuivi, accéléré le détricotage de la France partout.. il est flanqué du plus caricatural des premiers ministres, demi-gâteux et représentatif de ce qu’il y a de plus croupissant et impossible à recycler dans la bourgeoisie française. Ces produits incestueux de la carpe et du lapin tels que les aurait baptisés Courteline vont s’acharner sur la défense d’une filière que l’on a depuis longtemps sacrifiée à d’autres délocalisations. Ils le font alors que le « chef » supposé de cet attelage se contente de réprimander sur un plan moral Arnault, le luxe français, et son choix des Etats-Unis. Le contexte est déjà de l’ordre de la parodie…

Il l’est encore plus quand on considère l’autre adversaire encore plus officiel celui-là : la Russie le bien connu général Hiver que l’on considère comme celui contre lequel on va envoyer nos braves pioupious puisque la Russie qui met du temps à seller le cheval mais qu’on arrête pas quand il est parti a déclaré que si des armes de provenance étrangère étaient utilisées contre la Russie (la Crimée en particulier dans lequel la France a quelques expériences désastreuses) elle se considérerait en guerre… Là on ne compte plus le soutien multiforme à un état en faillite et le flot de propagande déversé…

« Nous, au contraire des Etats-Unis, on attend » protestent ces trumpistes déchaînés…
Le gouvernement veut lutter contre l’afflux de petits colis chinois notamment de Shein et Temu, ces sites chinois de vêtements, accessoires et meubles ultra low-cost. Le ministre de l’Économie et plusieurs ministres se rendent ce mardi matin à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, principale porte d’entrée en France de ces colis. Les ministres vont « observer le travail des douaniers et annoncer leur plan de bataille » pour alerter les consommateurs et renforcer les contrôles. En France, 800 millions de colis d’une valeur inférieure à 150 euros ont été livrés l’an dernier selon Bercy sur un total de 1,5 milliard de colis. L’an dernier, près d’un quart des colis pris en charge par La Poste provenaient de ventes de Shein, Temu et AliExpress. Des plateformes qui sont aujourd’hui exemptées de droits de douane pour les colis à faible valeur.
Et commencent ces comptes d’apothicaires qui ont assuré le succès électoral de Trump et l’accélération de l’effondrement de l’économie américaine sans parler de la brutalité des solutions…
« C’est du délire. Si on prend ce chiffre de 800 millions et si on mettait une taxe ne serait-ce que de quatre euros ou cinq euros, vous arrivez à quatre milliards d’euros. Donc les milliards ils sont là, mais on ne va pas les chercher déjà parce qu’on n’est pas très réactif. Nous, au contraire des Etats-Unis, on attend et pendant ce temps là on a les commerçants français qui se lamentent et qui payent des taxes sur la logistique sur le commerce physique », dénonce sur RMC Frank Rosenthal, expert grande consommation et commerce.
Alors Bercy promet des annonces concrètes pour lutter contre une forme de « concurrence déloyale ». Premier objectif, alerter le consommateur. D’abord sur la quantité de ces colis qui arrivent via ces plateformes asiatiques: 12 millions de colis d’une valeur de moins de 150 euros arrivent chaque jour dans l’Union européenne. Ça a doublé en un an.
(image d’illustration)© Philippe LOPEZ / AFP
Une taxation prévue pour 2028, tout à coup on se soucie des normes environnementales alors que dans l’adhésion de fait au trumpisme et à la zone de libre échange envisagée c’est le cadet des soucis d’une telle zone… Comme l’est le fait qu’avoir des produits de consommation bon marché correspond à la pression continue sur les salaires qui de fait correspond à la zone euro.
Et puis le gouvernement veut « montrer ce qui se cache derrière » ces prix très bas, explique-t-on à Bercy. Un enjeu de conformité des produits qui ne respectent pas toujours les normes environnementales et de sécurité. Le tout sans pour autant culpabiliser les consommateurs, dit-on dans l’entourage du ministre de l’Économie.
Le principal levier d’action reste celui de la taxation qui se joue, à l’échelle européenne. Bruxelles a déjà annoncé vouloir taxer les colis de moins de 150 euros qui sont exemptés de droits de douane. La mesure est pour l’instant prévue pour 2028. Alors faut-il tenter d’accélérer le calendrier? « Il y a des lignes à faire bouger », selon Bercy.
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