Nous vous avions promis des nouvelles du forum international antifasciste qui s’est tenu à Moscou du 23 au 25 avril 2025, voici grâce à la traduction de Marianne toujours plus précise que celles effectuées par deepl, le rapport du président du comité central du KPRF. Il semble que deux représentants du PRCF se soient rendus à Moscou selon nos informations, nous attendons leur compte-rendu en déplorant le fait que le secteur international du PCF ait à cœur d’isoler le PCF de tout internationalisme. En espérant en revanche que ces représentants de la France ont œuvré pour que les contacts soient réellement rétablis entre la France et la Russie, entre communistes, qui comme Ziouganov dans son discours rendent encore et toujours un hommage à Maurice Thorez et au rôle de l’armée rouge, à l’inverse de ce jeu de division qui déshonore les communistes et interdit le dialogue favorable à la paix et à la justice, qui est le but d’histoireetsociete. (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)
https://kprf.ru/party-live/cknews/233906.html
Rapport du président du comité central du CPRF, G.A. Ziouganov, lors du deuxième forum international antifasciste qui s’est tenu à Moscou le 23 avril 2025.
Chers camarades, amis, participants au Forum !
Il y a 80 ans, les troupes soviétiques, après avoir chassé les fascistes du territoire de leur patrie, achevaient leur marche héroïque pour libérer l’Europe de la peste brune. Le 24 avril, la prise de la capitale hitlérienne a commencé. Le 2 mai, l’opération offensive sur Berlin s’est achevée avec succès. Le drapeau rouge de Lénine, le drapeau de la Victoire, a été hissé au-dessus du Reichstag. Il restait exactement quatre mois avant la capitulation du Japon militariste. La victoire du peuple soviétique dans la Grande Guerre patriotique était déjà un fait incontestable.
Il y a des événements sur lesquels le temps n’a aucun pouvoir. Tout ce qui est lié à cette terrible guerre résonne dans le cœur du peuple russe comme une douleur intense, et fait l’objet d’un souvenir sacré et d’une fierté inoubliable. Le droit de vivre sur Terre et de libérer d’autres peuples a coûté très cher au peuple soviétique : 27 millions de vies parmi les plus jeunes, les plus courageux et les plus héroïques citoyens de leur patrie. Un communiste sur deux de notre pays a péri dans la lutte contre le fascisme. 1 710 villes, 73 000 villages et hameaux ont été réduits en cendres. Près de 32 000 entreprises soviétiques ont été détruites. Des dizaines de milliers d’écoles, d’instituts et de biens culturels ont été anéantis.
L’ampleur universelle de cette tragédie est bouleversante. La barbarie des nazis dépasse l’entendement d’un être humain normal. C’est précisément pour cette raison qu’un des bourreaux du camp de concentration d’Auschwitz a lancé avec mépris à ses victimes : « Même si des preuves sont trouvées et que certains d’entre vous survivent, les gens diront que vos témoignages sont si monstrueux que l’on ne peut pas croire à leur authenticité ».
Le fascisme est devenu le produit le plus ignoble de l’impérialisme. Son idéologie était monstrueuse et ses pratiques infiniment cruelles. Le monde a payé un prix colossal pour les crimes du militarisme allemand. Plus de 100 millions de personnes ont été tuées et mutilées. Les peuples de la Terre n’ont pas le droit d’oublier les camps de la mort et les tortures de la Gestapo, les tortures et les exécutions, le mépris des valeurs de la civilisation humaine. Parmi les atrocités commises par les nazis figure le massacre d’enfants par centaines de milliers. Rien que dans les territoires occupés de l’Union soviétique, 1,5 million de garçons et de filles de différentes nationalités ont été exterminés.
Karl Marx avait déjà dénoncé sans pitié l’inhumanité pathologique du système bourgeois. Il rappelait que le profit du maître est obtenu par la réduction maximale de la vie de l’esclave salarié. La seule chose que le génial penseur n’avait pas pu prévoir, c’est le « savoir-faire » monstrueux du XXe siècle : l’utilisation pratiquement sans déchets du corps humain par les nazis. Dans leurs camps de concentration, un horrible système de production à la chaîne avait été mis en place : les cheveux servaient à fabriquer des bas, les prothèses dentaires à extraire l’or et les cendres des prisonniers brûlés à fertiliser les champs.
En octobre 1934, alors que la menace fasciste grandissait rapidement, un congrès antifasciste et antiguerre s’est tenu à Chicago. Le célèbre écrivain prolétarien Maxime Gorki a adressé une lettre à ses participants. Il y soulignait : «Tout homme sensé qui se déciderait à réfléchir honnêtement au sens des relations entre le capital et le travail serait obligé de reconnaître que le capitalisme… est aujourd’hui un cancer de l’humanité laborieuse, que les capitalistes sont une organisation internationale de voleurs et d’assassins ».
Peu de temps après, l’humanité allait s’en convaincre : la pratique cannibale du fascisme servait pleinement à maintenir la domination de classe des magnats de la finance et de l’industrie. Non seulement l’antisoviétisme, mais aussi une russophobie virulente étaient mis à leur service. Pendant plus de quatre siècles, depuis les campagnes sanglantes de Charlemagne, les dirigeants occidentaux ont systématiquement « purifié » des Slaves de vastes territoires européens.
Les Russes constituent une ethnie qui a maintes fois fait obstacle aux envahisseurs et aux prétendants à la domination mondiale. Les conquérants et leurs descendants n’ont pas pardonné cela à notre peuple courageux, tenace et héroïque. Pour justifier leur lutte contre la « menace » russe, puis soviétique, ils ont recouru à maintes reprises à la falsification, inventant tour à tour le « Testament de Pierre le Grand », la « note antistalinienne de Lénine », la « Lettre de Zinoviev » et d’autres faux historiques.
Ce n’est pas sans raison que les impérialistes occidentaux ont soigneusement cultivé l’hitlérisme. Avec son aide, ils visaient à « dégager l’espace vital ». De nouvelles conquêtes, annexions et aventures étaient prévues. On préparait l’extermination des « peuples inférieurs » par le meurtre, la terreur, la famine, la stérilisation et d’autres méthodes ignobles. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, le représentant du gouvernement britannique, Lord Halifax, déclarait ouvertement à Hitler : « L’Allemagne peut à juste titre être considérée comme le bastion de l’Occident contre le bolchevisme ».
Dans son allocution au peuple le 9 mai 1945, Staline, suivant la dialectique nationale et internationale, souligna l’un des résultats historiques de la défaite du fascisme : « La lutte séculaire des peuples slaves pour leur existence et leur indépendance s’est terminée par la victoire sur les envahisseurs allemands et la tyrannie allemande ».
La lutte du peuple soviétique a été victorieuse grâce au socialisme, grâce au génie de Lénine. Le grand Octobre 1917 a brisé le front de l’impérialisme et libéré la Russie du joug colonial. Les régions périphériques de notre pays ont acquis une pleine souveraineté, surmonté leur retard socio-économique et la misère, et ont accédé aux acquis les plus avancés de la science et de la culture.
Aujourd’hui, notre mémoire revient sans cesse sur les années difficiles de la lutte décisive contre le fascisme. En défendant l’honneur et la liberté de la patrie, la famille fraternelle des peuples soviétiques a fait preuve d’une volonté inébranlable de vaincre et a montré au monde entier sa légendaire force d’âme. Russes et Ukrainiens, Biélorusses et Géorgiens, Ouzbeks et Arméniens, Kazakhs et Moldaves, Azerbaïdjanais et Kirghizes, Tatars et Juifs, Bachkirs et Bouriates, Ossètes et Avars, Yakoutes et Lezguiens – toutes les nations et tous les peuples de notre patrie socialiste se sont dressés côte à côte contre les hordes hitlériennes.
Dans la lutte mortelle contre le mal nazi, la ligne de défense la plus puissante passait par l’esprit et le cœur des citoyens du pays des Soviets. Le mérite particulier du Parti communiste (bolcheviks) de l’Union soviétique a été de rassembler notre peuple en une force unique et invincible. Cette grande époque a donné naissance à un nouveau type de patriotisme. L’amour de la patrie s’y mêlait à un profond désir de concrétiser sur notre terre les idéaux lumineux de justice, de fraternité et de haute spiritualité.
Pendant les années de mise en œuvre du plan GOELRO de Lénine et les années tumultueuses des plans quinquennaux de Staline, notre peuple a tout fait pour transformer son pays socialiste en une puissance industrielle prospère et puissante. La production industrielle augmentait en moyenne de 17 % par an, et la production des moyens de production de 21 %. Grâce à ces indicateurs, à la fin du deuxième plan quinquennal, l’URSS occupait la première place en Europe et se rapprochait considérablement des États-Unis. Notre pays avait complètement surmonté sa dépendance vis-à-vis des importations d’équipements industriels et de matières premières.
La modernisation léniniste-stalinienne a été un exploit humain et spirituel sans précédent dans l’histoire. C’est dans ces années d’avant-guerre que les fondements de toutes les victoires futures de l’État soviétique ont été posés. Et lorsque la lutte contre le fascisme a éclaté, le monde entier a pu constater la solidité du système socialiste.
Pendant la guerre, le patriotisme soviétique s’est manifesté sous la forme d’une haine sacrée envers les envahisseurs. Il s’est traduit par une volonté de lutter contre l’ennemi jusqu’à la victoire finale. La lutte nationale contre le fascisme a porté à un niveau sans précédent des traits de caractère tels que le collectivisme, l’entraide, l’héroïsme au travail, la solidarité et l’amitié entre les peuples. La lutte antifasciste les a transformés en une force idéologique et morale inébranlable qui a broyé l’obscurantisme nazi, dont la haine, le racisme et le vandalisme étaient la raison d’être.
Dans leur combat sans merci contre le fascisme, de nombreux peuples du monde ont montré leurs meilleures qualités. Plusieurs pays ont déclaré la guerre aux puissances du bloc fasciste. Nous rendons hommage à la contribution à la lutte commune des peuples des États-Unis, du Royaume-Uni, du Canada et de tous les participants à la coalition antihitlérienne. Dans les pays tombés sous le joug nazi, un mouvement de résistance s’est développé. Ses héros ont combattu les occupants et les collabos en France, en Italie, en Yougoslavie, en Grèce et en Pologne.
Nous nous inclinons humblement devant le sacrifice des combattants intrépides de la résistance antifasciste. Nous gardons précieusement dans nos cœurs les noms des héros antifascistes. Dans ces rangs courageux, on trouve Ernst Thälmann, Georgi Dimitrov, Maurice Thorez, Palmiro Togliatti, Dolores Ibarruri, Alvaro Cunhal, Klement Gottwald, Josip Broz Tito, Boleslav Berut, Enver Hoxha et d’autres leaders des partis communistes et ouvriers d’Europe. Pour nous, ils resteront à jamais les symboles de la solidarité prolétarienne et de la volonté inébranlable de vaincre.
Les noms des dirigeants éminents du mouvement communiste, qui ont levé leurs peuples pour vaincre les militaristes japonais, sont couverts d’un respect sans limite et d’une gloire impérissable. La première place dans cette liste revient à Mao Zedong, Ho Chi Minh, Kim Il-sung et Horloogiyn Choybalsan.
Le temps n’a pas d’emprise sur ceux qui se sont battus jusqu’à la mort et ont vaincu le mal dans le monde. Les hommes de bonne volonté n’oublieront jamais l’héroïsme sacrificiel du peuple soviétique, qui a libéré de nombreux pays d’Europe et d’Asie des chaînes de l’esclavage. La mission libératrice de l’Armée rouge est empreinte d’une profonde signification sociale et morale. Le soldat soviétique est venu à Sofia et à Prague, à Bucarest et à Varsovie, à Belgrade et à Vienne, dans les plaines du nord de la Chine et sur les versants montagneux de la Corée, non pas en tant qu’envahisseur et destructeur, mais en tant que libérateur, internationaliste et défenseur du peuple travailleur.
Le printemps victorieux de 1945 a ouvert un nouveau chapitre dans l’histoire de l’humanité. La défaite du fascisme a eu une influence considérable sur le renouveau de la planète entière. Les révolutions démocratiques populaires dans toute une série de pays ont conduit à la formation de la Communauté socialiste. Une puissante vague de mouvements de libération nationale a balayé le système colonial.
Depuis 80 ans déjà, les anticommunistes de tous bords s’efforcent d’effacer de la conscience des gens le sens et la signification de la grande lutte contre le fascisme. Incapables de vaincre la mémoire populaire, nos ennemis ont déclaré la guerre aux monuments. Dans toute une série de pays d’Europe de l’Est, les monuments dédiés aux soldats soviétiques sont détruits de manière ignoble et en toute impunité.
Les forces réactionnaires ne se sont jamais apaisées. Les cratères laissés par les bombes hitlériennes n’ont pas encore eu le temps d’être recouverts d’herbe que déjà, en Occident, de nouveaux prétendants à la domination mondiale se sont manifestés. En 1947, la « doctrine Truman » est proclamée. « Il n’y a pas de pays plus puissant que les États-Unis d’Amérique, disait-elle. … nous devons prendre en main la direction du monde entier ». Lorsque M. Trump proclame aujourd’hui : « Rendons à l’Amérique sa grandeur », l’ombre de Truman se profile clairement derrière lui. Les prétentions de Washington sur le Canada et le Groenland, son ingérence dans les affaires du Mexique et du Panama, ses sanctions contre la Chine, Cuba et d’autres pays sont typiques du comportement impérialiste.
Dès mai 1945, les délires hitlériens sur la supériorité génétique des nations d’Europe occidentale sur les autres peuples ont été repris. L’un des idéologues du néofascisme, M. Ruth, a repris presque mot pour mot le slogan du Troisième Reich : « Un peuple, un pays, une nation dont les racines plongent dans les traditions et le destin du génie anglo-saxon, la seule nation avec Dieu ».
La vie a confirmé le danger de toute forme d’idéologie d’exception nationale. À la suite de l’expansion territoriale d’Israël, près de 2 millions de Palestiniens se sont retrouvés en situation d’exilés. Les atrocités commises à l’encontre de la population arabe pacifique, les bombardements barbares des camps de réfugiés font directement écho à l’holocauste fasciste.
Les leçons de la guerre la plus sanglante de notre époque sont particulièrement d’actualité. L’humanité est à nouveau confrontée à de graves menaces créées par les forces obscures des mondialistes. Pour inverser le cours de l’histoire et établir de nouvelles formes de domination coloniale, les impérialistes sont prêts à déclencher une catastrophe nucléaire.
Le bandérisme est une forme sadique du néonazisme. Plusieurs générations d’Ukrainiens ont été élevées dans un système moral déformé. Dès 1993, un groupe d’anciens punisseurs de la soi-disant « Armée insurrectionnelle ukrainienne » (UPA) appelait dans un journal de Rovno les autorités à expulser vers la zone de la catastrophe de Tchernobyl «tous les communistes avec leurs familles, tous les Juifs, les Polonais et les Russes décorés, les députés soviétiques de toutes les législatures, les chefs d’équipe, les brigadiers et leurs semblables… Interdire aux enfants des communistes d’étudier dans les universités ».
Trente ans plus tard, cette méthode ignoble a été reprise par la clique démonique de Kiev. Sous la protection de leurs marionnettistes des pays de l’OTAN, ils ont commencé à prêcher en Ukraine des plans de « conquête de la Moscovie », d’« abolition » de la langue et de la culture russes, d’extermination physique des Russes. À l’instar des pogroms hitlériens, la vermine banderovienne s’est mise à démolir les monuments dédiés à Alexandre Pouchkine, Fiodor Dostoïevski, Maxime Gorki et Ivan Pavlov. Une campagne de terreur s’est déchaînée contre la population pacifique du Donbass. Toutes les organisations d’opposition ont été interdites, à commencer par le Parti communiste d’Ukraine.
Aujourd’hui, la tâche la plus importante de toutes les forces véritablement démocratiques est d’arrêter le néonazisme, de punir les violeurs et les meurtriers, de remettre à leur place les nouveaux esclavagistes. Comme les générations précédentes d’antifascistes, nous devons couvrir de honte les noms de ceux dont les précurseurs idéologiques ont été traduits en justice à Nuremberg à l’automne 1945.
Au XXIe siècle, l’humanité est à nouveau confrontée à un choix décisif : le socialisme ou la barbarie. Selon les Nations unies, sur les huit milliards d’habitants que compte la planète, un milliard et demi vivent dans une extrême pauvreté, sans même avoir accès à l’eau potable. La moitié des forêts qui couvrent la Terre ont été rasées. Au cours des dernières décennies, l’attitude prédatrice envers la nature a multiplié par cinq le nombre de catastrophes naturelles. Seul un virage radical vers l’humanisme, la responsabilité sociale, la justice, et donc vers le socialisme, peut redresser la situation.
L’impérialisme reste la principale menace pour l’humanité. En 1970, il y avait 7 000 sociétés transnationales dans le monde, aujourd’hui il y en a plus de 80 000. Les 100 plus grandes d’entre elles détiennent 80 % de la richesse mondiale. Telles une pieuvre géante, elles ont pris l’économie mondiale dans leurs filets. Dans la liste des plus grandes économies mondiales, 51 places sont occupées par des entreprises et seulement 49 par des États. L’oligarchie utilise les technologies les plus innovantes pour consolider sa domination. Le marché mondial est inondé de milliers de milliards de dollars sans aucune contrepartie. Les échanges inéquitables sont devenus une forme de pillage néocolonial.
Le capitalisme entraîne obstinément la planète vers un enfer nucléaire. Il tente de nous placer devant un choix cynique : soit la destruction de toute vie sur Terre, soit l’imposition d’un système mondial d’exploitation barbare de l’humanité. Mais c’est un choix sans choix. Ce n’est pas un choix, c’est une condamnation à mort. Nous, partisans du socialisme, savons bien qu’il existe une autre voie. C’est la voie de la renaissance socialiste et de la transformation spirituelle.
Le marasme de la crise générale du capitalisme rappelle l’alternative socialiste, extrêmement attrayante et salvatrice pour tous. Le « tiers monde » se souvient bien de cette possibilité. Les idées du socialisme sont conservées dans les cœurs reconnaissants des peuples qui ont été unis sous les bannières de l’URSS, la grande nation des ouvriers et des paysans qui a vaincu le fascisme. La pertinence de ce choix est confirmée par les succès et la résistance de la Chine, du Vietnam, de Cuba, de la RPDC et du Laos. Plus d’un quart de la population mondiale vit et se développe sous le drapeau rouge.
Il serait tout à fait juste que notre Forum poursuive la logique du Manifeste pour l’unification des peuples du monde « Protéger l’humanité du fascisme », adopté il y a exactement deux ans, le 22 avril 2023, lors du Premier Forum international antifasciste à Minsk. À cette occasion, exprimant le sentiment de tous les hommes de bonne volonté, ses participants se sont prononcés en faveur d’une lutte commune contre les tendances néofascistes et de la prévention d’une catastrophe militaire mondiale.
Joseph Staline avait tout à fait raison lorsqu’il affirmait que pour détruire la possibilité même des guerres mondiales, il fallait détruire l’impérialisme. Les crimes capitalistes ont laissé une trace effroyable tout au long du siècle dernier, depuis le Moloch de la Première Guerre mondiale, qui a englouti 20 millions de personnes, jusqu’à la bacchanale sanglante en Yougoslavie, en Irak, en Libye, en Palestine, en Syrie, en passant par la tragédie qui s’est déroulée dans notre Ukraine fraternelle.
De nos jours, la lutte contre l’impérialisme et le fascisme qu’il engendre se déroule dans les rues et les parlements, lors de conférences et de symposiums scientifiques, dans les médias et dans les communications directes. Elle devient un champ d’action sociale de plus en plus vaste. Des millions de personnes dans différents coins du monde participent à cette lutte. Mais son ampleur n’est pas encore suffisante. Si nous regardons les choses en face, il faut reconnaître ce fait.
Aujourd’hui, nos adversaires aspirent à une revanche néofasciste et cherchent à provoquer un nouveau carnage mondial. Les « faucons » d’Europe occidentale plongent le continent dans une hystérie guerrière insensée. Ils montent l’OTAN contre la Russie et la Biélorussie. Ils jettent en première ligne de la lutte contre nous les nazis banderovistes qu’ils ont élevés en Ukraine.
Les impérialistes attisent systématiquement le feu de la confrontation au Proche-Orient. S’il s’embrase de toutes ses forces, ce feu se propagera au reste du monde. Un conflit militaire entre les États-Unis et la Chine menace de provoquer une catastrophe planétaire, et la politique étrangère de Washington ne cesse de le rendre plus probable. Dans ce contexte menaçant, notre Forum international antifasciste revêt une importance particulière.
Chers camarades ! Amis et compagnons de lutte ! Nous devons ensemble renforcer notre lutte, notre solidarité et l’unité de nos actions. Les cendres de ceux qui ont péri dans la lutte contre le nazisme résonnent dans le cœur de chaque personne honnête. Elles nous appellent à l’unité dans la lutte pour empêcher de nouvelles guerres sanglantes et pour un avenir heureux pour les enfants du monde entier.
Nous sommes inspirés par les grands idéaux de la solidarité internationale.
Nous sommes renforcés par notre foi inébranlable en la justice de notre cause.
Seuls nous, communistes, avons une expérience réelle de la lutte et des victoires sur le fascisme au XXe siècle. Que cette expérience inestimable nous donne à tous une nouvelle force !
Permettez-moi de souhaiter sincèrement et fraternellement à tous les participants à notre Forum, à tous les camarades que vous représentez, à tous vos peuples, le bien, le bonheur et la prospérité !
Renforçons nos rangs !
No pasaran !
Le fascisme ne passera pas !
Nous vaincrons !
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