J’étais après la guerre dans un cours religieux. Les bonnes sœurs (des Clarisses) collectaient pour les petits Chinois qui mouraient de faim le papier aluminium des tablettes de chocolat. C’était un luxe d’avoir du chocolat. L’armée américaine campait sur le plateau du petit Arbois, là où plus tard, il y a eu un chenil immense de la société protectrice des animaux. Quand j’ai vu Black dog, le désert de Gobi, j’ai repensé à ce plateau balayé par le vent… Donc j’en reviens à mon papier d’aluminium, à jamais mêlé à la fois aux prodigalités de l’armée américaine, à un chenil, et à la grande misère des petits chinois. Mais à ce souvenir se mêlait la lecture de Pearl Buck, La Mère, qui révélait la force de la Chine, une femme qui tenait le monde à bout de bras et était un symbole de résistance. Pearl Buck était la fille d’un missionnaire et elle avait choisi la Chine… A cause de cette lecture, je n’ai jamais vécu les Chinois comme des gens désarmés mais dans l’attente, la ténacité. Avant de lire la Condition Humaine et grâce à cet auteur oublié qu’était Pearl Buck, j’étais convaincue de la force de ce pays et cette force était celle d’une paysanne chinoise.
Si je suis les jalons d’une mémoire et d’un présent qui dialoguent autour de la femme, de la Chine, de l’Asie mais aussi l’être humain et l’animal, l’être humain occidental et celui qui nous renvoie notre altérité en miroir. Je pense à des films qui sont faits par des auteurs qui n’ont rien de « confidentiel » et conçoivent leurs films pour le public le plus large possible, d’ailleurs cette différence déjà a moins de sens en Chine qu’en France.

Anna May Wong
Du 23 avril au 5 mai 2025
Première star sino-américaine de l’histoire du cinéma, elle est révélée par Fleur de lotus (1922) où Douglas Fairbanks la repère. Égérie des années 30, actrice géniale (Shanghai Express), elle est aussi victime des clichés racistes du cinéma américain d’avant-guerre, au point d’opter un temps pour l’exil européen. Un destin contrarié, qu’une nouvelle génération d’artistes – Damien Chazelle, Ryan Murphy, Gemma Chan ou Lucy Liu – a récemment décidé de remettre dans la lumière. J’espère que Laura Laufer va nous parler de cette actrice que l’on découvre, le combat que l’on découvre et qui la pousse à s’exiler en France comme on assiste à la même époque à des exils d’afroaméricains.
La fille aux cheveux blancs…
Il s’avère que dans ma mémoire essentiellement à cause du japonais Mizoguchi l’Asie est pour moi hantée – c’est le mot qui convient tant les personnages mythiques se confondent avec des paysages fantasmagoriques- et rien ne dit plus pour moi la force féminine que le suicide de l’héroïne de l’intendant Sancho, cette manière silencieuse de s’enfoncer dans le lac et de s’y confondre avec l’eau pour ne pas trahir la fuite d’un frère… Avec toujours la ruine d’une famille livrée à un seigneur féodal. L’artiste qui se perd dans la fascination de la perfection de la femme livrée aux turpitudes du capitalisme qui demeure féodal. ET la découverte au milieu des années soixante d’un film tout aussi étrange est venu corroborer cette imbrication entre la lutte des classes, la féminité.
L’histoire, dans la Chine de 1935, la gracieuse Hsi s’apprête à épouser le courageux jeune paysan Ia Zhuen. Le seigneur local oblige son père à l’envoyer travailler au château et la viole avant de la chasser. Ia Zhuen rejoint l’armée populaire. Hsi, qui ne cherche plus qu’à se venger, vit dans une caverne et ses cheveux blanchissent quand son enfant meurt, il y a un moment où la souffrance est telle qu’elle ne peut plus en accepter, l’éponge est saturée et les cheveux blanchissent avant le temps, toujours silencieusement. Les paysans la prennent pour une déesse. Revenu avec l’Armée rouge, Ia Zhuen fait exécuter le seigneur et retrouve sa bien-aimée. Tiré d’un opéra très populaire en Chine joué en 1944 (d’où les commentaires chantés qui scandent le récit), ce film en noir et blanc réalisé en 1950 par Wang Bin et Shui Hua, était un mélodrame à l’état pur n’échappant à aucune convention du genre : fille accablée, fiancé fidèle, seigneur cruel… Nous étions quatre français, communistes, et nous avons pleuré toutes les larmes de notre corps. Il est vrai que les acteurs manifestaient une conviction absolue à la quelle répondait la nôtre et, à l’inverse de Mizoguchi, on n’y décelait pas la moindre trace du second degré. Wikipédia dit que le film fut interdit lors de sa parution en 1950, où ont-ils pris cette « information » ? Ce fut l’un des premiers films réalisés sous Mao et le premier film chinois projeté en Europe. Et l’aspect semi fantastique qui transforme l’héroïne, en proie à la vengeance féministe et de classe en déesse à cause de ses cheveux blancs fait partie de l’écriture chinoise.
En fait, pendant la Révolution culturelle, sous l’autorité de Jiang Qing, dernière épouse de Mao Zedong, huit œuvres sont jouées dont deux ballets, Le Détachement féminin rouge et La Fille aux cheveux blancs.

Quand on a vu pas mal de films qui vous ont créé une relation à l’Asie et à la Chine on sait quand un cinéaste est lui même nourri de ces univers.
La rencontre entre les États-Unis et la Chine : la Grande muraille

La Grande Muraille est un film fantastique américano-chinois réalisé par Zhang Yimou, sorti en 2016. C’est la Chine impériale, durant la dynastie Song ce qui n’est pas non plus sans signification au niveau de la représentation puisque les Song sont considérés comme l’apogée de la peinture avec une représentation de la nature qui exprime les sentiments et la dynastie des Song fut envahie par l’empire mongol qui submergea la Chine jusqu’à l’Inde. Deux mercenaires européens à la recherche de la poudre noire, William et Tovars tombent nez à nez avec le plus grand dispositif défensif de tous les temps : la grande muraille de Chine, défendue par la plus grande armée de l’époque, l’Ordre Sans Nom qui en fait sont des guerrières. Interrogés sur les monstres qui les ont poursuivis, ils apprennent que ceux-ci étaient des éclaireurs pour la plus terrible menace à laquelle l’humanité ait eu à faire face : les Taotie, créatures voraces et incarnations même de la gloutonnerie, en quête perpétuelle de populations humaines à chasser. Seule la Grand Muraille et son armée ont été en mesure de les repousser jusqu’à présent ; mais si jamais ils parvenaient à franchir cette ultime défense, rien ne les empêcherait plus de se répandre sur le monde et d’exterminer l’espèce humaine. C’est l’histoire d’une rencontre entre l’individualisme « masculin » des américains, des occidentaux, pillards dans l’âme et la Chine qui sous la figure de femmes combattantes qui dansent leurs combats est la protectrice de l’humanité.
Astérix et Obélix, L’Empire du Milieu
Zoom sur le présent, jugez de ma surprise quand j’ai découvert Asterix Obelix, l’empire du milieu que j’ai retrouvé avec intérêt et ça l’est également dans Black dog, ce chef d’œuvre où l’histoire d’amour à peine esquissée est aussi celle d’une revendication à l’émancipation de la femme qui choisit le cirque, et le héros qui croit à ce qu’est l’être humain, ce renoncement pour aimer que l’on retrouve dans la passion d’Obélix… Ne nous trompons pas, le film de Canet n’est pas le chef d’œuvre qu’est Black dog, il ne nous oblige pas comme ce dernier à reconnaître que nous ne comprenons rien à ce que nous avons vu, il ne nous déstabilise pas au point de reconnaître qu’il faut envisager un mot à mot. Et que pourtant celui-ci est inutile parce que le juste et le vrai rendent inutiles tout commentaire.
Mais il témoigne de respect à la fois pour les acteurs, pour le récit et en même temps d’un intérêt réel pour la Chine, pour regarder ce pays avec les yeux d’un enfant confiant.
Le cinéma est une industrie, et la Chine, ses cinéastes ne renâclent pas à produire pour qu’il y ait un rapport financier… Donc rien de choquant a priori quand le film sur Asterix se revendique « grand public » mais là où est la surprise c’est que les auteurs français ont produit un film comme l’auraient fait des Chinois, à partir d’un mythe mais un produit de qualité qui prend la peine de connaître, de découvrir… Il y a quelques jours à la TV : Astérix et Obélix, L’Empire du Milieu, comment Guillaume Canet est parti du mythe de ce petit village d’irréductibles Gaulois pour inventer une véritable rencontre avec la Chine et il a témoigné d’un réel intérêt pour la culture, la langue chinoise. Ce n’est pas fréquent. Il y a quelque chose de stupéfiant dans la manière dont, comme les journalistes, les critiques s’intéressent peu au sujet traité. Ils n’ont aucune connaissance là-dessus et reviennent toujours à ce qu’ils savent ou croient savoir.

大胆 Dàdǎn = Grand courage tel est le nom de la femme garde du corps de la princesse et dont tombe éperdument amoureux Obelix, l’éternel enfant.
Depuis le premier film en prises de vues réelles, chaque aventure d’Astérix et Obélix sur grand écran reprenait fidèlement l’intrigue d’un album culte signé René Goscinny et Albert Uderzo. Avec l’Empire du Milieu sorti en 2023, Guillaume Canet et son équipe font pourtant le pari de changer radicalement la mythologie Astérix, en imaginant une histoire totalement inédite, qui s’ancre dans un nouveau décor. Est utilisée d’une manière intelligente une BD pour proposer un scénario entièrement écrit pour le cinéma par Guillaume Canet, Philippe Mechelen et Julien Hervé. Un tournant historique pour la saga, qui ouvre la voie à de nouveaux horizons scénaristiques et créatifs. Ce tournant avait été pris depuis bien longtemps par le cinéma chinois qui avait utilisé ses propres mythes pour affronter la rencontre avec les USA par exemple dans la Grande muraille.
Les critiques en France ont été plutôt négatives mais elles sont restées souvent marquées par leur inculture, leur méconnaissance de l’univers chinois. Deux exemples, la connaissance réelle de l’univers et même de la langue chinoise, Marianne me disait que les textes en chinois étaient particulièrement soignés. Il apparaît le même travail sur l’histoire, avoir perçu l’unité de la Chine alors même que celle-ci est divisée, et donner à deux femmes, la mère et la fille, cette capacité d’unification à laquelle s’identifie le patriotisme chinois et la mobilisation du paysan combattant, tout cela n’a rien d’évident et prouve une volonté de connaître. Les décors, les paysages, tout manifeste un respect.
Le traitement de la rencontre amoureuse qui, cette fois m’a rappelé Black dog, le couple qui se frôle, se reconnaît et se respecte et se quitte parce qu’il y a ce à quoi on se doit. Même la passion de la fille de l’impératrice pour les cheveux blonds, qui sont devenus une monstruosité d’albinos pour le prince caché sous un masque d’animal renvoient intelligemment à ce mythe chinois y compris à la fille aux cheveux blancs. Il y a dans l’équipe qui a fait ce film des gens qui éprouvent la même curiosité que moi pour la Chine et refusent les stéréotypes qui nous asphyxient l’intellect et les sens.

On retrouve comme dans la Grande muraille, comme dans Black dog la femme acrobate, funambule, la Chine représentée comme une guerrière, une femme qui affronte avec ses techniques de combat, l’adhésion d’un immense peuple à sa sage gouvernance, et les aventuriers occidentaux. Mais aussi la femme chinoise symbole de toutes les mutations plus ou moins assimilés avec les déchirements. Ce film malgré une critique mitigée a trouvé un public qui a presque réussi à couvrir les 65 millions d’euros d’investissement, tant en France qu’à l’international. Et je dois dire qu’il témoigne à sa manière d’une disponibilité des auteurs, des acteurs (un casting éblouissant : Gilles Lellouche, Marion Cotillard, Vincent Cassel, Jonathan Cohen, Manu Payet, Pierre Richard, Zlatan Ibrahimovic, Orelsan, Bigflo et Oli, Angèle, Franck Gastambide, McFly et Carlito ). Je dois dire que les prestations de Zlatan Ibrahimović le surhomme venu des Balkans en passant par la Suède étaient particulièrement drolatiques pour les français dopés au PSG expression de la Nation… Le film dit une « attitude » celle d’une rencontre de deux mondes faits pour s’entendre, s’aimer et pas toujours inexact…
Le cinéma chinois est un immense marché avec lequel il faut compter et qui commence à s’adresser à des cinéastes et à des publics du monde entier sans nécessairement passer par Hollywood mais qui reste encore en retrait par rapport au Japon, à la Corée du sud …
Nous avons commencé ici dans histoire et société à tenter à travers les multiples cinémas asiatiques, africains, d’Amérique latine, indien, etc.. de vous faire percevoir ce monde en train de naître et à quel point la France était mieux placée que bien d’autres pour entrer de plain pied dans ce monde-là. Cela passe aussi par le rôle joué à la Libération et dès le premier festival de Cannes par la bataille de la CGT du spectacle et des communistes, à des cinéastes communistes comme Louis Dakin, et au delà à la bataille pour la décentralisation, au rôle des revues communistes qui là comme dans le sport se sont battus non contre les États-Unis, mais pour l’excellence d’une culture populaire et nationale aidant la création sur tous les continents… Ils n’ont pas été seuls je pense aussi au rôle joué par Dominique Wallon…
Ce combat ne m’est jamais paru secondaire et je continue à appeler à des collaborations dans le domaine du sport, de la chanson, de la science, comme de ces arts de masse que sont le cinéma, l’architecture, l’urbanisme… Il faut des gens épris d’abord de leur domaine mais qui soient comme le furent les communistes convaincus de la relation très française (héritée de notre histoire, des mécénats autant que de saint Simon et le compagnonnage des artisans et ingénieurs) entre l’avant-garde de la création et l’avant-garde politique pour servir le peuple en s’émancipant du statut de domestique qui fut longtemps le leur.

Le festival international du cinéma chinois s’est ouvert à Pékin
ARTS / CINÉMA
La force du cinéma chinois à l’affiche au festival du film de Pékin
L’unicité est la clé de l’expansion à l’étranger, selon les experts, il est à noter que le cinéma chinois dont seulement quelques productions connaissent une diffusion à l’étranger tend le plus souvent à privilégier la rencontre avec l’importante diaspora chinoise.
Par les journalistes de GT 20 avr. 2025
Des experts participent au forum Chinese Film Overseas Distribution and Promotion Panel : from Diverse Content to Diverse Audience, le 20 avril 2025, dans le cadre du Festival international du film de Pékin (BJIFF) à Pékin. Photo : Avec l’aimable autorisation du BJIFF
Dans le cadre du Festival international du film de Pékin (BJIFF), un forum historique sur la promotion mondiale du cinéma chinois s’est tenu dimanche, mettant en lumière l’un des sujets les plus importants et les plus difficiles auxquels le cinéma chinois est confronté : l’internationalisation.
Le forum, intitulé « Chinese Film Overseas Distribution and Promotion Panel : from Diverse Content to Diverse Audience », a recueilli les voix de sociétés de distribution internationales et d’institutions du marché du film à travers l’Europe, l’Amérique du Nord et l’Asie, alors que l’attention du marché mondial pour les films asiatiques continue de croître, mais que seules quelques productions chinoises ont réussi à passer à de larges sorties à l’étranger ou à des performances à long terme au box-office.
Des experts de l’industrie ont partagé leurs idées sur les préférences du public étranger et l’interprétation culturelle des films chinois, les stratégies pour convertir l’exposition aux festivals en accords de distribution et les modèles de vente internationale pour les productions indépendantes.
David Yates, le cinéaste britannique connu pour avoir créé des miracles au box-office avec Harry Potter et les séries Les Animaux fantastiques et Où les trouver, a déclaré au Global Times l’importance de rester fidèle à sa voix et à sa vision uniques, ce qui, selon lui, est une force des films chinois lorsqu’il s’agit d’atteindre un public mondial.
Yates, qui fait également partie du jury international de la 15e édition du prix Tiantan du BJIFF, a souligné que lorsque les cinéastes restent authentiques dans leurs histoires, leur travail peut résonner dans le monde entier.
Il a également souligné l’importance de capturer des expériences humaines universelles telles que la douleur, l’amour, la dissolution et l’optimisme, qui sont essentielles pour se connecter avec les publics du monde entier.
Xie Yi, invité du forum et responsable de la distribution chez FaceWhite Co., LTD, qui a facilité les sorties japonaises des films d’animation chinois Ne Zha 2 et I Am What I Am 2, a déclaré dimanche au Global Times que l’alignement des films sur les préférences esthétiques japonaises restait primordial lors de l’introduction du cinéma chinois au Japon.
« Le public japonais résonne particulièrement avec les récits de tranches de vie », a-t-elle déclaré.
Notant les différences opérationnelles, M. Xie a déclaré que les distributeurs japonais programmaient généralement les sorties de films six mois avant les sorties internationales, tandis que leurs homologues chinois recherchaient de plus en plus d’avant-premières simultanées pour répondre aux besoins des communautés chinoises à l’étranger.
En termes de stratégies de marché, M. Xie a déclaré que le marché japonais s’appuyait davantage sur la promotion des médias traditionnels, tandis que la Chine avait une portée numérique plus diversifiée.
« L’industrie cinématographique chinoise devient plus proactive dans les campagnes de marketing mondiales – cette expansion stratégique reflète notre confiance croissante dans les marchés internationaux », a-t-elle déclaré.
Elle a également souligné l’échange créatif interculturel.
« De nombreux animateurs chinois ont grandi influencés par les techniques d’animation japonaises, mais lorsque Ne Zha 2 et I Am What I Am 2 ont été présentés en avant-première ici, de nombreuses sommités de l’industrie japonaise comme Makoto Shinkai ont exprimé leur étonnement devant le savoir-faire raffiné de l’animation chinoise », a déclaré Xie.
Cedric Behrel, distributeur chez Trinity CineAsia spécialisé dans la distribution de films chinois en Europe, a déclaré au Global Times dans un entretien exclusif qu’ils ont décidé de privilégier deux catégories de films : les superproductions commerciales ayant un potentiel au box-office et les productions orientées vers les festivals avec des perspectives d’éloges par la critique.
Rappelant la distribution de Ne Zha 2 sur le marché du film européen, Behrel a déclaré que le film représentait une étape artistique importante dans l’animation.
Le public local a été émerveillé par le film et a fortement résonné avec l’histoire.
« La Chine peut faire des films de haute qualité. C’est très évident. Les cinémas sont prêts à donner plus d’espace aux films chinois, et nous avons fait beaucoup de progrès dans ce sens », a-t-il déclaré. « Maintenant, il s’agit de savoir dans quelle mesure ces films peuvent être attrayants pour un public international. Il s’agit de savoir jusqu’où un film peut être localisé pour vraiment parler au public ».
Les participants au BJIFF Core Industry Forum ont noté samedi qu’il était prévu de publier une version anglaise de Ne Zha 2 à l’étranger.
Dans la section des vidéos courtes du festival du film, le membre du jury Rao Xueman, une romancière et scénariste chinoise à succès connue pour sa « littérature sur le thème des adolescents », a déclaré dimanche au Global Times que de nombreuses courtes vidéos étaient axées sur l’intelligence artificielle et d’autres thèmes de science-fiction, tandis que la qualité globale de ces œuvres créées par les jeunes réalisateurs s’est améliorée.
Elle a noté que la production et l’exportation de films et d’émissions de télévision chinois destinés au jeune public se heurtent à des défis en raison des différences de perspectives sur la jeunesse entre la génération actuelle et les précédentes.
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