Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Blocus naval de Cuba : défendre Cuba, c’est faire la clarté sur l’impérialisme…

La sophistication dans la cruauté de l’impérialisme est telle que la nausée vous prend devant les états d’âme des salauds qui se sont installés à la tête des commissions internationales du PCF et de la CGT, pour y faire régner l’inertie et les prises de position en faveur disons-le clairement des Etats-Unis et de leurs alliés. Ce sont les Kamenka et tous ceux qui font régner la confusion au sein du PCF et de la CGT. Si nous ne sommes pas d’accord avec ceux qui confondent dans leur dénonciation le PCF qui se bat, qui est en train de se transformer avec cette bande de vendus, il est clair qu’il va être impossible de continuer à feindre de défendre Cuba tout en étant le stipendié des pseudos syndicats ukrainiens, qui avec Ponomarev l’organisateur de la CIA, sont les agents de l’impérialisme. La clarté au sein du parti aidera l’ensemble de la gauche et des forces syndicales à évincer ceux qui prétendent encore mener un double jeu sur la paix et l’anti-impérialisme, mais encore faut-il qu’il y ait cette clarté politique. Encore faut-il que le « radicalisme » ne réserve pas tous ses coups à ceux qui tentent d’aller vers la constitution de ce parti tout en faisant de fait alliance avec des sociaux démocrates qui agissent en harmonie avec les liquidateurs pour la lutte des places. (note et traduction de Danielle Bleitrach)

Rosa Miriam Elizalde

Un pays africain côtier de l’Atlantique Est a décidé de faire don de 3 000 tonnes de chinchards à Cuba, le délicieux poisson gras qui se déplace en bancs des îles Canaries et du Sénégal au golfe de Guinée et à Baía dos Tigres, en Angola. C’était au début de l’année 2024 et comme l’île n’a pas de navires marchands, la nation qui a fait le don a demandé à une entreprise locale de s’occuper du traitement et du transfert de la cargaison.

Aucune compagnie maritime n’était disposée à faire le voyage direct vers le port de Mariel, à Cuba, par crainte de sanctions américaines, selon un rapport publié par le journal Granma qui abordait des exemples concrets du blocus américain de l’île (https://acortar.link/4hxPnE). Un conteneur d’essai a été envoyé pour évaluer les coûts, à travers un itinéraire beaucoup plus long, qui comprenait plusieurs escales portuaires en Chine. Le voyage a commencé le 18 février 2024 et s’est terminé le 3 mai, 75 jours plus tard. Selon les estimations, le transport de la cargaison complète coûterait 9,7 millions de dollars sur cette route.

Le pays africain, qui ne pouvait pas payer une telle somme, a alors décidé de vendre les 3 000 tonnes de chinchards et, avec cet argent, d’acheter du poisson congelé dans un port près de Cuba. L’argent récolté n’a suffi qu’à acheter 386 tonnes dans les eaux voisines, explique Granma.

La sophistication du blocus a atteint des niveaux indescriptibles, avec des mesures visant à effrayer les compagnies maritimes et à rendre de plus en plus difficile l’arrivée des marchandises par voie maritime à Cuba, qui, en tant qu’île, n’a enfin pas d’autre mode de commerce régulier pour les grands conteneurs de nourriture et de carburant. Ce qui était auparavant empêché par les navires de guerre patrouillant dans les eaux territoriales, est aujourd’hui rendu impossible par les sanctions, les réglementations et les menaces juridiques qui transforment chaque port cubain en une zone à risque pour toute compagnie maritime.

En 2024, un amendement à la loi américaine sur l’autorisation de la défense nationale a établi que tout port sous la juridiction d’un gouvernement considéré comme un État parrain du terrorisme, comme c’est le cas à Cuba selon les accusations sans fondement de Washington, sera évalué comme une poussée avec des mesures de sécurité insuffisantes. Par conséquent, les contrôles douaniers aux États-Unis, qui étaient déjà très sévères, ont été renforcés (tout navire arrivant sur l’île devait attendre six mois pour se rendre aux États-Unis). La réglementation de 2024 s’applique à tous les navires commerciaux qui arrivent sur le territoire des États-Unis après avoir visité des ports cubains, à l’exception de ceux qui ont accosté à la base navale de Guantanamo.

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