Pour être dupes, il faut y mettre plus que de la bonne volonté par Danielle Bleitrach

Quand nous en sommes à un degré d’aliénation tel des forces politiques françaises qu’elles acceptent de croire Macron y compris dans sa croisade supposée contre Trump et sa vision d’une indépendance de la France dans l’intégration européenne qui prend pour drapeau l’Ukraine, on arrive à un degré de complaisance rarement atteint. Cette réflexion m’a été inspirée par la manière différente dont Trump traite la présidente mexicaine et les Européens, Zelenski et toute sa bande. Ce n’est pas que la présidente mexicaine se fasse des illusions, au contraire, pas plus que les Cubains ou Maduro le vénézuélien qui vient de traiter Rubio d’imbécile à propos de ses menaces en défense des pétroliers Exxon, mettant la main sur le Guyana, au contraire… En revanche, nous avons en Europe le cas extrême du Danemark empêtré dans son adhésion éperdue à l’OTAN et les appétits renouvelés sans état d’âme de Trump et de Vance qui visite la base américaine, pour dénoncer les manières de ceux qui sont déjà achetés et depuis longtemps.

Illustration : « tu n’as pas peur de moi ? » demande Frankenstein, le golem, ou qui que ce soit, à la petite fille. Elle lui répond : « Non, parce que j’ai mon peuple derrière moi ». C’est ça le problème de tous ces politiciens français, ils n’ont plus de peuple derrière eux…

Parce que vous remarquerez que ladite opposition multiforme, puisque rarement président fut plus minoritaire, et son gouvernement complètement erratique… qui ne tient que sur la division desdites oppositions et leur art de ne jamais aller à l’essentiel, dans des batailles où le peuple français risquerait de se reconnaitre.

En revanche, cette opposition laisse toute latitude au spectacle le plus grotesque, le plus contraire aux intérêts de la majorité : celui de ce « sommet » autour du couple Macron Zelenski…

Rien ne semble pouvoir alerter cette « opposition de sa majesté » sur qui sont les véritables maitres du jeu. Le malheureux Roussel pour avoir tenté d’attirer l’attention sur l’éidence de qui est Trump, qui sont ce qui prfitent de la guerre et de « l’Europe de la défense » qui prétend s’opposer à ce maquingon, pour mieux suivre ses recommandations, a déclenché un délire hystérique, un de plus… Cela vient de loin cette manière de faire diversion: du temps de Mitterrand, puis de Chirac, et les autres, dès que nous lancions une grève dans l’éducation nationale pour réclamer des moyens, nous avions immanquablement un directeur d’école membre du PS qui fichait dehors une élève envoyée par l’ambassade du Maroc habillée en Belphegor… Oubliées les triviales revendications et tout le monde se disputait pour ou contre le voile…

De la même manière on nous explique que si Kholer en est réduit à « pantoufler » dans ce poste qui l’attendait tout chaud c’est qu’il ne supportait pas Bayrou et le relèvement des impôts qu’il nous prépare, comme si le dit Kholer n’en avait pas vu d’autres de prremiers ministres fusibles.. Il est vrai que Bayrou est arrivé à un stade dont on se demande s’il peut y avoir pire, mais hélas il est toujours prévisible… Bayrou complètement hagard ignorant ses dossiers, prône une nouvelle réforme, pendant que Retailleau flanqué de Borne crispée nous propose un nouveau gadget: une inspection des cartables par la police qui a déjà du mal à accomplir les tâches nécessaires et que l’on va mobiliser dans ces opérations, ce qui bien sûr va renforcer les syndicats alliances… Le tout exigé des enseignants qui seront là encore les fantassins des fantasmes de la guerre des races et des religions au sein de l’école pour masquer l’absence de moyens qui ont détruit ce service public comme d’autres…

Tandis que LFI en bons sociaux démocrates mitterrandiens cherchent les suprématistes blancs dans les campings, en oubliant qu’il y a beaucoup de basanés dans la police, dans les services publics et également dans les conseils d’administration, à Ryad et dans les propriétaires du PSG parce que les conseils d’administrations sont une poignée et qu’ils savent où sont leurs intérêts…

Quand le landerneau politicien apprend que Khoeler l’homme tout puissant à l’Élysée, celui à la tête d’une camarilla qui double tous les gouvernements et a fortiori tout le parlement… quitte son poste pour pantoufler à la Société générale, la banque par laquelle se sont amorcées la plupart des crises financières y compris celle de 2008 dite des subprimes à travers laquelle est apparue la réalité de la financiarisation… et que cela ne provoque pas la moindre remarque sur le fait que l’équipe présidentielle, en grand danger vu ce que fait Macron, et que le complice de toujours est en train de retourner vers son affiliation d’origine selon une tradition qui existe dès la troisième république et la politique qui se fait à la corbeille et désormais en s’accommodant des ordres de la City, parfois contradictoires avec ceux de Wall street. Starmer le britannique, dont on se demande ce qu’il fait d’autre que s’occuper de l’Ukraine en poursuivant selon la bonne vieille tradition britannique le fait que de toute façon, que ce soit les whigs et les tories, c’est la City qui a la main.

Quand on a une gauche française dans l’état où elle est : non seulement avec les grands malades de LFI qui croient réellement au chances de leur grand leader bien aimé après qu’il ait sabordé avec des campagnes dignes de Goebbels (pour éviter l’essentiel), tous les autres leaders des formations de gauche, en espérant récupérer les restes pour la présidentielle, en nous la jouant à la dernière minute sur le mode Macron Cocorico sur le tas de fumier qu’il aura accumulé…

les autres PS et verts, ont choisi l’Europe et l’atlantisme, ils se maquillent à la dernière minute en rebelle face au méchant Trump comme si celui-ci était réellement différent de leur bien aimé Biden ou autres Obama… qui, lui, a défendu les dernières valeurs dans lesquelles on se reconnaissait et qui sont déjà la première cible facile des gouvernements fascisants qui en ont fini avec la classe ouvrière et qui n’ont plus besoin de ménager ceux qui les ont aidés à détruire les résistances syndicales.

Et un PCF à 2% qui tente malgré tout de retourner aux fondamentaux alors que la moitié de ses adhérents n’a rien compris, et qu’une bande d’illuminés a comme sport principal de faire la peau à Roussel, les uns pour soutenir Mélenchon, les autres on se demande pourquoi…

Et si au milieu de ce choeur vous osez dire que Poutine n’a pas dit ce qu’on lui prête et qu’il serait peut-être plus sain de savoir exactement qui dit quoi et quels possibles de paix cela ouvre, tout ce beau monde se signe comme devant la possédée que vous seriez devenu… On ne publie pas, on ne diffuse pas on appelle l’exorciste…Quand vous n’êtes pas pris dans une bataille théologique où vous êtes traité d’antisémite par un raciste et de raciste par un antisémite…La troisième guerre mondiale pourrait éclater le niveau de perception des problèmes reste celui des élections municipales prrélude à la présidentielle qui justifie toutes les chamailleries de bas étage…

Le tout sans jamais s’interroger sur les représentants de la finance au sein du gouvernement et ce qu’ils nous préparent derrière l’histoire d’amour si touchante avec le très corrompu Zelenski. Si vous permettez un rapide diagnotic par rapport à la présidente mexicaine : le premier parti qui reprend pied dans les intérêts réels du peuple français, de ses travailleurs quelle que soit la teinte de leur peau, ne gagnera peut-être pas immédiatement les élections mais il sera le mieux placé pour aborder efficacement l’avenir vers lequel nous entraîne un tel maeleström…

Une bombe à retardement : l’Ukraine et la banqueroute financière de l’UE

Le coût total de l’adhésion de l’Ukraine à l’UE pourrait s’élever à 2 447 milliards d’euros, soit 12,7 fois plus que le budget de l’UE d’ici 2025. Ces coûts comprennent la reconstruction économique de l’Ukraine, la reconstruction militaire, la sécurité intérieure (subventionnant le dispositif de répression de Zelensky), les fonds de cohésion et les subventions agricoles, ainsi que le paiement des intérêts sur la dette nécessaire pour financer ces dépenses.

Ce dernier point est particulièrement important, puisque la plupart des gouvernements européens ont des déficits budgétaires, il est juste de supposer qu’ils devraient emprunter l’argent nécessaire pour financer l’adhésion de l’Ukraine à l’UE.

L’adhésion de l’Ukraine à l’UE attaquerait également le secteur agricole du bloc. Le secteur agricole de l’Ukraine est beaucoup plus important que celui du reste de l’Europe, ce qui signifie que l’Ukraine absorberait la plupart des subventions agricoles.

Si l’on considère les menaces que Trump adresse à l’UE, en particulier celles qui ont trait à l’agriculture et au secteur énergétique, on s’apercevra qu’elles ne font que redoubler le plus souvent celles que le système de sanctions dont Zelenski et Macron ont obtenu malgré la division de l’Europe qu’elles soient maintenues.

Ne serait-il pas temps de retourner à la réalité, celle dont on ne peut faire abstraction sauf en imagination?

Danielle Bleitrach