Comme d’habitude l’effarement français se déclenche quand Trump met la cerise sur le gâteau avec son exigence concernant les mœurs pour mieux conserver l’essentiel : la vassalité atlantique. Ladite société française avec ses élites ne s’est pas beaucoup insurgée contre la manière dont on l’obligeait à asphyxier Cuba et d’autres nations. Ce fut même avec enthousiasme qu’elle a suivi l’opération sanction contre la Russie, drapeau et cocarde à la boutonnière en criant le vieux slogan bandériste : Slava Ukraini…
Parce que cette mise à genoux de l’économie française et européenne, cette caricature de « haine » ne date pas d’aujourd’hui et elle ne contente pas d’exiger des capitalistes français qu’ils redeviennent les conservateurs que beaucoup d’entre eux n’ont jamais cessé d’être. Franchement on peut douter que Bolloré et d’autres éprouvent la moindre réticence aux transgenres. Non l’affaire n’est que le résultat de l’offensive menée depuis Clinton, Obama, Biden, mais pas désavouée par Bush junior et que Trump pousse jusqu’aux conséquences ultimes : séparer l’UE, l’Allemagne en particulier de son complément naturel, la Russie avec ses immenses ressources énergétiques, mais pas seulement et contraindre à coup de sanctions imbéciles la dite UE à s’affaiblir jusqu’à ne même plus avoir le droit de participer aux négociations comme l’autre carpette néonazie Zelenski. Le tout couvrant une démocratie qui réprimait sauvagement les mouvements sociaux, des gilets jaunes aux retraites, acceptant l’horreur de la destruction des emplois au nom des profits boursiers, censurant impitoyablement tout ce qui n’était pas défense de l’atlantisme, mais en revanche limitant la liberté à des droits individuels dont était encouragée la caricature, la rupture avec la question sociale.
Le couple Macron Zelenski est à lui seul l’illustration de cette folie dans laquelle la soumission la plus totale de deux individus repoussés par leur peuple, ayant perdu toute crédibilité au plan international jouent encore les danseuses du ventre de cette soumission capitaliste financiarisée, limitée au spectacle de la liberté, qui feint de s’ébaudir devant les exigences du sultan face à son harem.
Malheureusement il ne se trouve pas dans notre douce France l’équivalent de ce que fut pour un bref temps l’union des gaullistes et celle des communistes pour revendiquer la souveraineté française. Celui qui tente une percée en ce sens; Fabien Roussel, subit les coups de tous les atlantisés de gauche, depuis ceux qui sont plus démocrates que socialistes français, et même comme Glucksmann agent de la CIA, les verts n’en parlons pas, et les « communautaristes » diviseurs LFI jouent bien le rôle de la société made USA pour faire monter les Trump Le Pen, comme d’ailleurs Macron et sa basse-cour, leur ennemi un parti communiste, une classe ouvrière, une jeunesse qui a conscience de qui est l’adversaire réel.
Si vous comptez sur le patronat on n’ose pas dire français, le fait qu’il tente de limiter au wokisme ce qui est exigé dit tout. (note de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Note d’illustration de Marianne Dunlop : en refusant de faire la paix avec la Russie, l’Europe se tire au moins deux balles dans le pied, si ce n’est trois ou quatre. Elle prétend vouloir être indépendante des USA, mais fait exactement ce que veulent les USA depuis belle lurette : s’affaiblir économiquement par la coupure en deux du continent eurasiatique, et prendre en charge les frais de guerre. Les élites européennes vomissent Trump, mais font tout pour réaliser ses plans de MAGA (make America great again, redonner sa puissance à l’Amérique). Ils sont idiots ou ils le font exprès ? sans compter qu’en attendant de produire des armes, s’ils y arrivent, il faudra bien les acheter quelque part, principalement aux Américains… puis supporter seuls le poids et la honte de la défaite.
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La guerre de Donald Trump contre la diversité menace de s’exporter en dehors des États-Unis. Depuis son retour à la Maison-Blanche, le républicain s’attaque aux politiques de promotion de la diversité. Il a notamment ordonné des coupes drastiques dans les programmes de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI) au sein des agences fédérales, tandis que des milliers de pages Internet faisant la promotion de « l’idéologie de genre » ont été supprimées.
L’administration Trump ne compte pas s’arrêter là. Selon Les Échos, des dizaines d’entreprises françaises et cabinets d’avocats ont reçu un courrier de l’ambassade des États-Unis. Dans le document, le gouvernement américain veut s’assurer que les sociétés tricolores qui sont susceptibles de répondre aux appels d’offres de l’État fédéral ont bien supprimé toutes leurs politiques liées à la discrimination positive.
« Nous vous informons que le décret 14.173, concernant la fin de la discrimination illégale et rétablissant les opportunités professionnelles basées sur le mérite, signé par le président Trump, s’applique également obligatoirement à tous les fournisseurs et prestataires du gouvernement américain, quels que soient leur nationalité ou le pays dans lequel ils opèrent », est-il écrit dans ce document consulté par Les Échos. La lettre fait référence au décret pris par Donald Trump après la décision de la Cour suprême de juillet 2023 qui a décidé de mettre fin à la discrimination positive dans les universités outre-Atlantique.
Un formulaire de certification à signer
Un « formulaire de certification du respect de la loi fédérale américaine sur l’anti-discrimination » a été joint à la lettre, que les destinataires sont sommés de remplir. Dans ce document, chaque entreprise doit certifier qu’elle « n’opère aucun programme faisant la promotion de la diversité, de l’équité et de l’inclusion », et ce dans un délai de cinq jours.
« Si vous n’acceptez pas de signer ce document, nous vous serions reconnaissants de bien vouloir nous en donner les raisons en détail, que nous ferons remonter à nos services juridiques », conclut la lettre. « On risque de se voir interdire de candidater aux appels d’offres du gouvernement fédéral », décrypte un patron dans les colonnes des Échos.
D’après la même source, des grandes entreprises françaises présentes dans des secteurs tels que les télécoms, l’énergie, la pharmacie ou le luxe ont reçu ce courrier, laissant craindre une nouvelle forme d’extraterritorialité de Donald Trump.
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