Oui, c’est exactement ça qu’un certain nombre d’entre nous ressentons. Parmi ces gens-là il y a le paroxysme exigé des juifs, aller cautionner au nom de leur existence ceux qui se réclament des nazis ou ceux qui en leur nom accomplissent des génocides. Ce n’est sans doute pas un hasard si c’est un juif Vladimir Golstein, qui crie sa nausée et sa reconnaissance paradoxale à Trump qui a fait éclater le bubon puant. Oui l’Ukraine est plus que l’Ukraine, elle est ce lieu d’infamie où depuis des décennies on tranforme l’épopée que fut la résistance de l’armée rouge, celle que l’on le veuille ou non de Staline ne quittant pas Moscou et galvanisant femmes, vieillards enfants dans unsouévement face à ceux que partout les autre peuples avaient fuit, comment salir la mémoire au point de créer la fiction de la défense de la démocratie par Bandera, ceux qui enterraient encore vivants les cadavres de juifs et de communistes, appeler Bab Year et autres noms immondes les allées et mettre à la tête de cette immondice un juif qui est totalement et notoirement obligé de sortir des salles de réunion pour aller prendre sa dose de cocaïne. Nous vendre ça pour cautionner Gaza? Des communistes françis qui ont tellement cautionné ce négationisme qu’ils n’osent même plus en affronter les conséquences et qu’ils tentent de défendre la paix en commençant par dénoncer la Russie, Poutine le méchant descendant de Staline, à pleurer… Comment ne pas faire éclater le coeur de ceux que l’on invite à ce reniement ? Mais c’est un sentiment dangereux que de croire qu’il y dans ce que lance Trump en prétendant nettoyer les écuries démocrates, matière à un quelconque soulagement face à l’horreur de ce que l’on exige de vous. Ne vous laissez pas aller, parce que ce qu’accomplit Trump n’est que le prolongement de cette anarchie immonde dans laquelle on force les sujets décérébrés des sociétés occidentales à se vautrer, ce que l’on exige de vous est pire que l’extermination. Vous connaissez déjà ces faux amis, ces radicaux gauchistes qui ne rêvent que de se faire un juif, pour qui l’antisionisme(sic) est l’anti-impérialisme des imbéciles,la manière dont ils vous contraignent eux aussi au silence, leur suspicion, leur haine. Il faut au contraire avoir le courage de réclamer la construction d’institutions qui favorisent la négociation, reconstruire des ponts et des dialogues, tenter de dire ce que vous estimez être le moyen de sortir de cet enfer. Et il n’y a pas dix moyens de se battre : empêcher que le nazisme s’empare de la classe ouvrière, des couches populaires, l’aliène la première chose à faire c’est de ne pas contribuer à cette coupure, ne pas renoncer et choisir de renforcer ceux qui tentent de s’y opposer. C’est exactement ce qu’il faut combattre, la tentation de tout abandonner, d’accepter de ressembler à ces gens irresponsables, dénués de mémoire et pratiquant la politique du pire, d’accepter de glisser dans ce monde sénile et qui lâche ses sphincters même si la description est saisissante de vérité. (note de Danielle Bleitrach histoireetsociete)
Régis de Castelnau 45 Commentaires

Vladimir Golstein est un universitaire américain. Catastrophé par la dégradation du débat public dans tout l’Occident depuis 2014 à propos de la Russie, il est sans illusion sur Donald Trump. Mais il lui reconnaît le mérite « d’avoir commencé à diagnostiquer la pourriture qui a totalement défiguré la société occidentale ».
Nous publions ci-dessous avec son autorisation le texte qui exprime cette position.
Régis de Castelnau
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L’Ukraine est évidemment bien plus que l’Ukraine. Et c’est bien plus qu’une guerre entre deux pays d’Europe de l’Est.
Toute cette affaire a totalement pénétré et perverti la politique occidentale au cours des onze dernières années, en fait depuis l’annexion de la Crimée en 2014.
Une propagande et une désinformation sans fin en ce qui concerne les informations sur la guerre. Une représentation biaisée incessante de la situation. Un lavage de cerveau permanent du public occidental. Une dégradation du débat public, une diabolisation, une simplification extrême, une projection des torts sur l’autre camp. Tout y est passé. Les clichés les plus éculés ont déferlé, et rien n’a pu les arrêter.
Mais tout cela n’est que la partie émergée de l’iceberg. Toute la machine politique des États-Unis s’est articulée autour de cette question, depuis que l’ultra-corrompue et cynique Hillary a commencé à expliquer sa défaite spectaculaire par une ingérence russe.
Tout à coup, la vilaine tête du maccarthysme s’est relevée et s’est mise à nous fixer d’un regard pétrifiant, celui de Méduse. Les politiciens ont commencé à avoir peur de dire ce qu’ils pensaient. Les universitaires ont été réduits au silence par l’intimidation, tout comme les journalistes, les personnalités publiques, les intellectuels. Chacun a ressenti le besoin de masquer sa cupidité, sa faiblesse ou son ignorance derrière le drapeau ukrainien.
Puis est venu le spectacle des mises en accusation, de la commission Mueller, des audiences interminables du Congrès. Le syndrome du dérangement anti-Trump. Est-ce que quelqu’un observait et analysait-il la situation ? Quelqu’un posait-il des questions ? Quelqu’un protestait-il ? Pas vraiment.
Lorsque les gens en Ukraine se sont tus, la raison était claire. Ils étaient intimidés, agressés physiquement, réduits au silence, voire tués par des néo-nazis devenus littéralement incontrôlables, brûlant des gens, les attachant à des poteaux, les battant, et ainsi de suite.
Mais pourquoi les faiseurs d’opinion occidentaux se sont-ils alignés et ont-ils suivi ce non-sens pendant onze ans, et continuent-ils de le faire, du moins en Europe de l’Ouest ?
En tant qu’universitaire et intellectuel, je suis censé l’expliquer, mais je ne peux pas. Je ne peux pas vraiment comprendre pourquoi des personnes pourtant sensées ont soudainement commencé à agir avec lâcheté, stupidité, ignorance militante, arrogance moralisatrice et posture vertueuse. Ce n’était pas la peur comme en Ukraine. La cupidité ? D’accord, cela explique le complexe militaro-industriel. Mais pour le reste de la population ? Peur d’être licencié ? Harcelé ? Réduit au silence ? Peur d’être différent, peur du rejet social ?
Tout cela est bien triste. Bien sûr, l’histoire a cette capacité de remettre chaque chose à sa place. Tôt ou tard, la vérité sur cette symbiose malsaine entre l’aile la plus libérale des Démocrates et l’aile la plus néo-nazie de la société ukrainienne sera étudiée et révélée. Mais en attendant, je suis heureux que Trump, avec le pouvoir qui lui est conféré, ait défié ce mur de mensonges. Sans lui, cela aurait pris beaucoup plus de temps. Alors oui, il est arbitraire, capricieux, myope ou ce que vous voulez. Mais au moins, il a percé cette immense bulle, ou du moins, il a commencé à diagnostiquer la pourriture qui a totalement défiguré la société occidentale.
Vladimir Golstein
voici pour que l’on mesure bien à quel point il y a un véritable rackett sur les juifs pour leur interdire de choisir la justice auquel ils doivent avoir droit comme n’importe quel citoyen : voici ce que dit Fabien Roussel dans cet interview qui débute sur sa condamnation de l’antisémitisme et qui a été complètement manipulé et tronqué pour le transformer en discours de division et de haine anti-islam par LFI. Pourquoi ces derniers se gardent bien d’interroger Fabien Roussel et le parti communiste sur la manière dont il cède au consensus atlantiste qui vise à faire de Poutine le responsable de ce qui se passe en Ukraine, sans dire qui est Zelenski et son régime, ce qui nuit à la position de paix et de dénonciation de l’OTAN des communstes français. C’est tout simplement parce que LFI comme tous les sociaux démocrates n’a jamais voulu non plus sortir de l’ambiguité par pur opportunisme. Donc on affaiblit le parti communiste au lieu de peser de l’intérieur sur ce qu’il n’ose pas affronter alors qu’il est le seul à avoir une position de classe, antiraciste, anti Otan et de souveraineté nationale reposant sur la défense de l’intérêt des travailleurs. Alors que sa seule limite est de devoir intervenir dans un terrain en jachère depuis plus de 20 ans, parce que ceux qui devraient le travailler l’ont aussi déserté. Pourquoi?
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