Y aura-t-il une délégation française ? nul doute que Boulet empêchera jusqu’au bout une telle rencontre et qu’il y aura en revanche quelque groupuscule dont la seule activité est d’attaquer le PCF, quelques individus qui au nom de Mélenchon viendront vendre l’antifascisme à la française, ceux dont l’ennemi principal est Fabien Roussel… et pour les Russes qui ont toujours eu la passion de la France, notre seule réalité sera celle de Macron. Triste époque. (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop pour histoireetsociete)
https://kprf.ru/party-live/cknews/233081.html
Le studio a discuté de l’avancement des négociations russo-américaines visant à régler le conflit en Ukraine. Youri Afonine a noté qu’il y a un long chemin de négociation devant nous, parce qu’il ne s’agit pas seulement de mettre fin au conflit, mais aussi de mettre en place un nouveau système d’ordre mondial.
L’un des participants aux négociations, l’envoyé spécial de Trump Steve Whitkoff, a accordé une interview à Tucker Carlson, dans laquelle il a déclaré qu’à son avis, Zelensky avait pratiquement accepté le fait que l’Ukraine ne deviendrait pas membre de l’OTAN et qu’elle était prête à organiser des élections. M. Whitkoff a souligné que les États-Unis ne financeraient pas indéfiniment Kiev, car cela entraînerait une augmentation des risques mondiaux, y compris la possibilité d’un conflit nucléaire. Il a également déclaré qu’il prenait au sérieux la position du dirigeant russe et qu’il voyait de nombreux pays européens la soutenir.
Cette interview a créé un véritable scandale : l’Ukraine exige le renvoi de Whitkoff, tandis que les politiciens européens et les cercles américains associés au parti démocrate fulminent d’indignation.
Une telle réaction est tout à fait compréhensible, a noté Youri Vyacheslavovich. Pour l’Ukraine, c’est un coup bas, elle n’est pas habituée à cela. Ces dernières années, Zelensky s’est senti une star du paysage politique occidental : tout le monde le recevait, l’approuvait, l’aidait. Il est devenu habile pour imposer l’agenda ukrainien non seulement aux gouvernements des pays occidentaux, mais aussi à leurs populations. Et là, c’est la douche froide.
Une partie des élites occidentales est indignée parce que Whitkoff s’est attaqué à leur dogme : la Russie est l’agresseur et l’Ukraine est la victime qu’il faut sauver. Elles ne veulent pas entendre que la Russie défend avant tout sa sécurité. Que l’Ukraine n’est pas une victime, mais un État nazi qui est devenu un agent de la campagne anti-russe. Ils sont encore prisonniers de l’illusion que la Russie peut être stratégiquement vaincue.
Les principaux médias occidentaux font état d’un million d’Ukrainiens tués et blessés dans ce conflit. Il est évident qu’avec un tel nombre de victimes et d’énormes problèmes dans le processus de mobilisation, les livraisons d’armes occidentales à l’Ukraine ne seront d’aucune utilité. Zelensky veut-il déclencher une guerre nucléaire par l’entremise des États-Unis ? Whitkoff est clair : pour le bien des nazis de Kiev, les États-Unis n’amèneront pas le monde au bord d’un conflit nucléaire.
En examinant l’agenda mondial dans son ensemble, nous voyons comment le capital à orientation nationale et les mondialistes, les entreprises transnationales, s’affrontent dans de nombreux pays, a noté Youri Afonine. Les trumpistes représentent principalement le capital national avec ses approches plus pragmatiques et plus sobres. Par conséquent, nous pouvons espérer que l’administration Trump restera sur la position de bon sens que Whitkoff a exprimée.
Aujourd’hui, nous pouvons observer l’aggravation d’une confrontation similaire en Turquie, a déclaré le premier vice-président du comité central du KPRF : Erdogan, qui met l’accent sur les entreprises nationales, se heurte à une opposition soutenue par le capital occidental. Ces contradictions – entre le capital national et le capital pro-occidental – sont le principal moteur de la politique turque. Le conflit sur la sécularisation de l’État sert de couverture. Erdogan est un islamiste, même s’il est modéré. Quant aux politiciens pro-occidentaux, ils sont favorables à une laïcité totale de l’État et à l’adhésion à l’Union européenne.
Nous savons très bien qu’Erdogan est un partenaire difficile pour la Russie, mais sous sa direction, la Turquie a largement refusé de soutenir les sanctions occidentales. Et l’opposition turque, une fois au pouvoir, rejoindra probablement le parti de la guerre ouverte contre la Russie.
Youri Afonine a également commenté l’histoire de l’entrée en fonction du président du Belarus, Alexandre Grigorievich Lukashenko : les Biélorusses l’ont à nouveau élu à la tête de l’État, car sous son autorité, le pays vit en paix et se développe régulièrement. Sous la direction de Loukachenko, la Bielorussie a réussi à préserver dans une large mesure l’héritage social soviétique. Et surtout, il a travaillé toutes ces années à renforcer les liens fraternels entre nos peuples.
Nous allons également renforcer ces liens et poursuivre ensemble la lutte antifasciste, a déclaré Youri Vyacheslavovitch. Il a attiré l’attention de l’auditoire sur les images devant lesquelles Zelensky pose dans son bureau : le Kremlin en flammes, le Mausolée en flammes. C’est l’incarnation de leurs récits fascistes : le Kremlin est la grande histoire de la Rous’-Russie, le Mausolée est un symbole de la grande époque soviétique, ils voudraient les réduire en cendres. Une illustration vivante du fait que la russophobie et l’antisoviétisme vont de pair.
Le premier vice-président du comité central a déclaré que le KPRF organisera un grand forum antifasciste à Moscou dans la deuxième quinzaine d’avril. Plus de 150 délégations de 100 pays viendront soutenir la position des communistes dans la lutte contre la russophobie et l’antisoviétisme.
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