Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

La russophobie finlandaise atteint des sommets, par Nikolaï Petrovski

Notons que la Finlande comme d’ailleurs la plupart des pays baltes, ex-soviétiques, ceux de l’Europe de l’est et du pacte de Varsovie ont désormais des élites non seulement russophobes, qui à ce titre ne masquent plus leur adhésion nationalistes à d’anciens collaborateurs nazis, mais préfèrent à ce titre un lien direct avec les USA, le maintien de l’OTAN qu’une Europe autonome de la défense telle que tente de la leur vendre Macron. L’anticommunisme est pour ces « élites » dites oro-européennes une nécessité absolue (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)

https://kprf.ru/international/capitalist/232731.html

Illustration : l’ancien Musée Lénine à Tempere

Au cours des dernières décennies, les autorités finlandaises n’ont pas brillé par leurs relations de bon voisinage avec la Russie, mais après l’adhésion du pays à l’OTAN, la russophobie semble être devenue la base de leur politique à l’égard de notre pays. De plus, cette ligne de conduite prend parfois des formes tout à fait odieuses. Ainsi, tout récemment, la victime des russophobes finlandais a été… le créateur de l’État soviétique Vladimir Lénine (article de la Pravda).

Tout a commencé avec la fermeture du musée Lénine de Tampere, la deuxième ville du pays, en novembre de l’année dernière. Le prétexte était la reconstruction et le renouvellement de l’exposition. Aujourd’hui, l’un des principaux sites historiques de Tampere a rouvert ses portes. Mais il n’est pas facile de deviner qu’il s’agit du musée Lénine. Il a ouvert ses portes sous un nouveau nom et, sans le visiter, il est impossible de se rendre compte que le bâtiment où il se trouve a quelque chose à voir avec Lénine.

Le musée s’appelle désormais Nootti, ce qui signifie « note diplomatique » en finnois. Il est donc difficile de deviner quel est le rapport entre Lénine et le musée….

Qu’est-ce qui a poussé les Finlandais à rebaptiser le musée, qui existe à Tampere depuis près de 80 ans (depuis 1946) ? Il s’avère que, selon les russophobes locaux, « récemment, le nom de Lénine… est devenu un fardeau ». Tel est l’argument avancé par le directeur du musée, Kale Kallio, dans la publication du journal britannique « The Guardian ». Selon lui, « le nom de Lénine n’est plus une bonne marque. Les gens ne comprennent plus le rôle du musée, et le nom est devenu un fardeau. Et bien qu’il n’y ait pas eu de tentatives directes d’influencer le retrait du nom de Lénine du nom du musée, le musée a également rencontré des difficultés de financement. Nous avons donc décidé de le fermer temporairement et de créer un tout nouveau musée avec un nouveau nom ».

Les thèmes d’exposition du nouveau musée comprennent désormais des événements historiques importants pour la Russie et la Finlande. Le musée estime qu’il reflète ainsi l’histoire de la Finlande et de la Russie, sans toutefois mettre l’accent sur les thèmes léninistes comme c’était le cas auparavant. Il est donc logique que les Finlandais admettent que le nouveau musée « ne coopère pas avec l’État russe ou les musées russes ».

Auparavant, le musée Lénine de Tampere était situé dans la salle où Lénine et Staline s’étaient rencontrés pour la première fois en 1905, lors de la première conférence du parti travailliste social-démocrate russe. La décennie la plus active dans l’histoire du musée a été les années 1970 : à cette époque, le nombre de visiteurs dépassait les 20 000 personnes par an. À cette époque, le musée attirait des touristes non seulement de l’Union soviétique, mais aussi d’autres pays, et était un lieu de visite incontournable. Des personnalités politiques de différents pays étaient souvent invitées à l’exposition de Lénine.

À la lumière de ce qui précède, nous aimerions nous attarder non seulement sur la russophobie finlandaise, clairement démontrée à l’égard de Lénine, mais aussi sur l’« oubli » historique des autorités de Suomi. En effet, elles devraient avoir le plus grand respect pour Vladimir Ilitch : c’est son décret de décembre 1917 qui a légalisé l’indépendance de la Finlande, qui avait été une autonomie de l’Empire russe pendant de nombreuses décennies auparavant.

Toutefois, dans ce cas, il serait plus juste de parler non pas de « l’oubli » des Finlandais, mais de leur totale malhonnêteté politique….

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