Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Kiev, Lviv, Odessa : Macron identifie les villes ukrainiennes qui deviendront certainement des cibles pour les « Iskanders ».

Macron est devenu en tant que chef d’État l’équivalent de BHL, il suffit qu’on le voit quelque part pour se dire que les pseudos héros sont des pourris, des histrions de seconde zone comme lui et ses déclarations irresponsables n’ont qu’un but, empêcher que la confiance nécessaire à toute négociation s’instaure. Il n’a pas les moyens de ses fanfaronnades mais il a encore celui de s’interroger : qui est derrière ce clown ? Est-ce que les Etats-Unis jouent un double jeu, arriveront-ils à déstabiliser Trump, à lui faire perdre pied dans sa stratégie qui a besoin de la paix en Ukraine ? Quelle faction du capital l’emportera ? parce que c’est seulement de ça qu’il s’agit, de ça et de contraindre le peuple français à accepter de se faire tondre au nom de la Nation que l’on brade (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete, traduction de Marianne Dunlop)

https://svpressa.ru/politic/article/455516

Le dirigeant français défie à nouveau la Russie et lance des ultimatums

Par Svetlana Gomzikova

Les pays européens peuvent envoyer leurs contingents militaires en Ukraine sans le consentement de la Russie. Cette opinion a été exprimée par le président français Emmanuel Macron dans une interview accordée au journal Le Parisien .

« L’Ukraine est un pays souverain. Si elle demande la présence de troupes alliées sur son territoire, ce n’est pas à la Russie de décider si elle accepte ou non », a-t-il déclaré.

Le journal affirme que le plan franco-britannique de déploiement de « soldats de la paix » en Ukraine en est au « stade final de l’accord ».

M. Macron a déclaré que plusieurs milliers de soldats pourraient être envoyés en Ukraine par chaque pays européen afin de « mener des programmes de formation » et de démontrer le « soutien à long terme » de l’Occident à Kiev. Trois villes – Kiev, Lviv et Odessa – sont considérées comme des « points clés » pour la présence de soldats européens. Il a également évoqué la possibilité de livraisons supplémentaires d’avions de chasse Mirage 2000 à l’AFU.

En même temps, dans le refus de Moscou de déployer des troupes européennes en Ukraine, le dirigeant français, comme il l’a admis, voit « un signe clair d’une menace stratégique existentielle » pour l’Europe, qui émanerait de la Russie.

On comprend, c’est le printemps. Les personnes mentalement instables ont une aggravation, elles commencent à être hantées par des peurs, de l’anxiété, des pensées obsessionnelles. Certaines deviennent même agressives et dangereuses pour les autres.

La Russie n’a jamais menacé l’Europe. Macron, apparemment, a simplement oublié que les soldats de la paix ne peuvent être introduits dans n’importe quelle zone de conflit dans le monde qu’avec le consentement des deux parties belligérantes. Sinon, pour l’une des parties, ils ne sont pas des soldats de la paix, mais des cibles ennemies potentielles.

Moscou l’a souligné à maintes reprises, mais l’Europe fait semblant de ne pas l’entendre.

Le 11 mars, lors d’une conférence de presse organisée à la suite d’entretiens avec le secrétaire général de l’OSCE, Feridun Sinirlioglu, le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, commentant une fois de plus les plans de « maintien de la paix » de l’Occident, a posé des questions très importantes :

« Les soldats de la paix vont, si je puis dire, garder quoi ? Les vestiges du régime néonazi de Kiev, qui a adopté une série de lois exterminant la culture, la langue et les médias russes, et qui a interdit l’Église orthodoxe canonique ukrainienne ? Ou bien allons-nous d’abord chercher à mettre fin à ces pratiques racistes du régime de Kiev ? »

À Paris, cependant, la préoccupation est tout autre. À Paris, le président Macron recrute une armée pour protéger le régime néonazi de Zelensky. Dans le même temps, il fait preuve d’insolence à l’égard de la Russie en déclarant que ce n’est pas à elle de décider d’envoyer ou non l’armée européenne en Ukraine.

En fait, cela fait des années que Macron « fait des siennes ». Par exemple, le président français pense à envoyer ses soldats en Ukraine depuis au moins juin 2023. Et on ne compte plus le nombre de fois où il a rediffusé des déclarations menaçantes selon lesquelles les États occidentaux « feront tout ce qui est nécessaire » pour empêcher la Russie de prendre le dessus dans ce conflit.

La question est de savoir si la France est réellement prête à une confrontation militaire directe avec la Russie ou s’il ne s’agit que d’une nouvelle manœuvre de propagande de la part de son dirigeant actuel.

SP a demandé à Vladimir Shapovalov, politologue et professeur associé au département des sciences politiques comparées de l’Institut d’État des relations internationales de Moscou du ministère russe des affaires étrangères, de commenter la situation :

– Ni la France ni aucune autre puissance ne peut introduire des troupes (même en tant que soldats de la paix, comme le prétend Macron) sur le territoire d’un pays en guerre sans un mandat de l’ONU et le consentement des deux parties en conflit.

Une telle mission ne serait en aucun cas une mission de maintien de la paix. Il s’agirait d’une mission militaire ordinaire qui constituerait une cible légitime pour les frappes russes. En fait, il s’agira de troupes qui seront du côté de l’Ukraine et qui, par conséquent, rempliront la fonction d’allié militaire de l’Ukraine.

Le fait est que M. Macron vit dans une réalité parallèle dans laquelle la Russie et les États-Unis n’existent pas. La Russie et les États-Unis négocient, mais ils ne vont pas inviter Macron ou d’autres dirigeants européens à cette table. Ils n’ont rien à voir avec ce processus de négociation.

Par conséquent, ce n’est pas seulement que le dirigeant français ne peut pas introduire des troupes en Ukraine sans le consentement de la Russie. C’est que personne ne le lui demande. Son désir, c’est le désir de la France, de l’Allemagne, de la Grande-Bretagne de rejoindre le dialogue des grandes puissances et de leur imposer leurs propres conditions (à la Russie, principalement).

La Russie ne dialogue pas avec la France. Et l’avenir de l’Ukraine dépend de la Russie, pas de la France. Par conséquent, Macron fait dans ce cas des déclarations absolument dénuées de sens. Ces déclarations n’auront aucun rapport avec l’action. Ce n’est qu’une agitation de l’air.

SP : Expliquez-nous.

– D’abord, la France n’a pas d’armée prête au combat. Et elle n’a pas les moyens de revenir à la conscription, ce que Macron lui-même reconnaît.

La France n’a pas non plus les moyens de livraison, la logistique et l’infrastructure appropriées pour soutenir ces contingents militaires sur le territoire de l’Ukraine. L’époque où la France était une puissance militaire forte est révolue.

Et ces déclarations de Macron ne sont, à mon avis, qu’une tentative du dirigeant français d’échapper aux problèmes qu’il rencontre dans son pays.

Deuxièmement, il s’agit d’une sorte de tentative de compensation liée au fait que la France doit quitter l’Afrique. Les pays africains chassent les Français et concluent des accords, y compris des accords militaires avec la Russie.

En ce sens, Macron, au lieu de la gloire d’un Napoléon moderne, restera dans l’histoire comme le dernier dirigeant français sous lequel les troupes françaises ont ignominieusement fui d’anciennes colonies.

Il est déjà essentiellement un « canard boiteux ». Il s’agit d’une tentative de sa part de forger son image historique. Il restera dans l’histoire comme l’homme sous lequel l’empire français post-colonial s’est effondré. Ou comme un leader politique capable de menacer la Russie, une puissance nucléaire.

SP : Et le fait que face à ces menaces, il ait l’air plus ridicule que redoutable, personne ne le lui dit ?

– Macron, en effet, a l’air ridicule, dérisoire et, je dirais même, pathétique. Il a déjà perdu sa majorité au parlement, il a perdu la confiance de la société française. Certes, sa cote de popularité a légèrement augmenté en mars sur fond d’inquiétude des citoyens face aux crises internationales, mais elle reste à un niveau historiquement bas – il n’est soutenu que par 27 % des citoyens.

D’une manière générale, la France sous son règne n’a plus l’influence qu’elle avait auparavant dans le monde.

SP : Sergueï Lavrov a déclaré un jour que Macron “respire la russophobie primaire” afin d’obtenir le leadership en Europe. Pensez-vous qu’il ait l’ambition d’occuper une position élevée dans la hiérarchie bruxelloise ?

– Je pense qu’il a de telles ambitions. Mais pour l’UE, je pense qu’il sera une figure trop toxique.

Car il y a aussi des Allemands, des Italiens. Pour que Macron puisse occuper un poste à la tête de l’UE, sa candidature doit passer par une procédure d’approbation complexe.

Il est très probable qu’il occupera un poste. Mais cette histoire n’est pas très glorieuse, car il est clair que l’UE ne vit pas les meilleurs moments.

Le président chinois Xi Jinping, par exemple, a déjà refusé de se rendre à Bruxelles pour un sommet en l’honneur du 50e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et l’UE. Bientôt, l’UE ne sera même plus une force avec laquelle les puissances mineures devront compter.

Ainsi, Macron, même s’il se gonfle d’orgueil, même s’il lance de grandes phrases, ne deviendra pas Napoléon. Il n’en a pas l’envergure.

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1 Commentaire

  • Ben
    Ben

    Un poulet français qui veut devenir coq sans se soucier des conséquences.
    Un pays avec 50 centrales nucléaires dont la moitié sont des antiquités doit d’abord se soucier de sa sécurité et ne pas prendre des risques démesurés dont le seul but est de revaloriser son ego.

    Répondre

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