Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Le front ukrainien de Koursk s’effondre à Soudja

🔥On tente de minimiser dans nos médias aux ordres la situation militaire. Il s’agit de sauver Zelenski à coup de sondages bidon pour le mettre en position de négocier avec les Etats-Unis son maintien en place et de l’aide. Comme les Etats-Unis, dont on découvre à quel point cette guerre a toujours été la leur, celle de l’administration Obama et surtout Biden, savent parfaitement ce qu’il en est, on s’interroge sur une telle démarche. De nouvelles élections trop long, une révolution de palais : y a-t-il un candidat ou une candidate (1) agréé par les Etats-Unis et la Russie, une figure traditionnelle pas trop déconsidérée dans les bandes nazifiées ? Mais le fait est que l’on assiste à une débandade des unités ukrainiennes autour de Soudja et de lourdes pertes sous les tirs de drones et de l’aviation contre les troupes en fuite.

Sur le front de Koursk (en Russie et spécifiquement à Soudja, selon les sources ukrainiennes)

L’armée russe a fait une percée décisive en trois points, avec une sortie des troupes dans le dos de l’armée ukrainienne (par le gazoduc qui alimentait l’UE). L’Ukraine contrôlait encore avant hier hier, 8 mars, 360 km² de territoire russe. En 24 h, elle en a perdu un tiers : Kiev ne contrôle plus que 240 km².

Comme à Bakhmout et à Avdiivka, aucun ordre officiel de retrait n’a été donné, les troupes étant abandonnées à leur sort. Les unités ukrainiennes au nord de la ville de Soudja se retirent dès lors de manière désorganisée. Plus de 1 000 soldats ukrainiens seraient morts durant la journée du 8 mars, et l’armée ukrainienne aurait perdu plus de 120 véhicules et pièces d’équipement lourd.

Zelensky refuse de donner l’ordre au reste de l’armée ukrainienne de décrocher et de se regrouper. Il veut qu’ils restent sur un bout de territoire russe, au risque de perdre complètement certaines des meilleures unités de son armée dans le cadre de sa négociation à Ryad. Mais cela risque au contraire d’accélérer un coup d’Etat qui n’a de chance de réussir que s’il est approuvé par les Etats-Unis qui privilégient l’approbation des Russes.

Et pendant ce temps Macron et le système de propagande qui semble être la seule chose sur laquelle il a encore un certain contrôle battent de l’air et nous vendent la résistance européenne. On nous aligne comme dans toutes les débâcles une dizaine d’adolescents vêtus en militaires, tels les Marie Louise de la défaite napoléonienne ou les jeunes hitlériens de quinze ans recrutés dans le Reich en flamme, et on nous explique qu’ils sont le symbole de la volonté farouche des Ukrainiens pendant que les fuites et les désertions deviennent un phénomène de masse.

Qui est l’auteur d’une telle catastrophe ? Il faut absolument que l’opinion publique reste fixée sur 2022 et encore elle doit ignorer les accords trahis de Minsk 2, le rôle de la Grande Bretagne, des occidentaux dans la poursuite des hostilités. Mais si on remonte en 2014 cela devient une tout autre affaire et plus encore en 1991. Pourtant la paix ne pourra pas se faire si les causes de la guerre ne sont pas éliminées. Ce n’est pas un hasard : pour que les peuples n’exigent pas des comptes, pour entretenir un foyer prêt à repartir, pour justifier une politique d’économie de guerre, il faut refuser tout ce qui n’est pas 2022 et devient alors l’invasion russe, la menace qui pèse donc sur nous tous…

Danielle Bleitrach

(1) que des candidatures au replacement rapide de Zelenski soient là, la question est celle de leur audience et de l’art qu’ils mettront à s’imposer dans un changement de régime : l’opportuniste Yulia Timochenko, égérie de la « Révolution orange » de 2004, s’est autoproclamée la dirigeante du « Parti de la paix » en Ukraine. Elle a été rejointe par Oleksiy Arestovytch, ancien conseiller principal de Zelensky.

L’opposition ukrainienne admet être en contact direct avec Washington

Petro Porochenko et Ioulia Timochenko, principaux opposants ukrainiens, ont confirmé avoir entretenu des échanges directs avec les États-Unis. Politico a révélé que l’entourage de Trump avait secrètement rencontré l’opposition en vue d’une présidentielle anticipée en Ukraine.

Le parti d’opposition ukrainien «Patrie» poursuit activement les négociations avec tous les partenaires «susceptibles de contribuer à l’instauration d’une paix juste», a affirmé Ioulia Timochenko, sa présidente, ancienne Première ministre ukrainienne (de 2007 à 2010). Elle a notamment précisé qu’il était inenvisageable d’organiser des élections tant que les combats continuaient.

L’ancien président ukrainien Petro Porochenko, leader du parti «Solidarité européenne», a partagé une position similaire. Il a dénoncé l’organisation éventuelle d’élections en période de guerre.

L’homme politique ukrainien a également indiqué avoir collaboré ouvertement avec des partenaires américains afin de garantir le maintien d’un soutien bipartisan des États-Unis à l’Ukraine, notamment sur les livraisons d’armes, les échanges de renseignements et les aides financières.

De plus, Petro Porochenko a accusé les autorités ukrainiennes actuelles de détourner des fonds destinés à l’armée afin d’acheter des voix et de recourir à des sanctions anticonstitutionnelles et extrajudiciaires contre leurs adversaires politiques, actes qu’il a qualifiés de «persécution à visée politique» destinée à préparer le terrain électoral.

Le 6 mars Politico a révélé que des membres du cercle rapproché de Donald Trump, le président américain, avaient secrètement rencontré certains des principaux opposants ukrainiens de Volodymyr Zelensky, alors que Washington semblait désormais déterminé à pousser ce dernier vers la sortie.

Les discussions auraient principalement porté sur l’éventualité d’organiser une élection présidentielle anticipée en Ukraine.

Actuellement, ces élections sont suspendues à cause de la loi martiale imposée par les autorités ukrainiennes. Le 20 mai dernier, le mandat de cinq ans de Volodymyr Zelensky en tant que président de l’Ukraine est arrivé à son terme. »

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