Pourquoi la gauche et plus encore les communistes français ignorent-ils le fait que des communistes subissent une terrible répression en Ukraine ? Ils sont torturés, assassinés, brûlés vifs et ce depuis 2014. Les communistes dont il est question ici n’ont jamais accompli d’actes terroristes, ils se sont contentés d’éditer du matériel contre la guerre, et leur crime est également d’avoir possédé des livres marxistes, ceux de Karl Marx, de Lénine, de Rosa Luxembourg. Si les communistes français avaient été informés de ce qui se passe en Ukraine, dans le Donbass mais aussi à Odessa et même dans des zones « hongroises » de Transcarpatie qui résistent à l’enrôlement (d’où proviennent ces informations) nul doute qu’ils auraient pu se faire une idée plus juste de la situation. Mais la presse du parti communiste, le secteur international ont bloqué l’information. Histoireetsociete dénonce en particulier le rôle de Vadim Kamenka responsable du secteur international de l’Humanité dont nous avons la preuve – et nous l’avons publiée – de sa tentative d’infiltration dans la zone de Samara en utilisant son titre de journaliste de l’Humanité pour tromper les communistes russes. Il n’a pu agir ainsi dans toute la durée de cette guerre qui n’aurait jamais dû avoir lieu qu’en bénéficiant de complicités au sein de la direction du journal comme dans le secteur international du PCF. Autant il est injuste de faire des procès à l’ensemble du PCF et à la totalité de sa direction pour mieux soutenir des sociaux démocrates qui trahissent plus encore, autant Il est absolument indispensable aujourd’hui alors que montent les périls fascistes en eaux troubles de savoir qui défend quoi. Le temps est celui de la confusion et construire une stratégie communiste passe par des exigences claires et précises sur ce que signifie défendre la paix comme le souhaitent dans leur immense majorité les communistes et les forces progressistes de ce pays. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Un réseau de « rebelles marxistes » qui faisait de la propagande contre la guerre, appelait les jeunes à déserter et incitait à la Révolution, a été démantelé par les services spéciaux du sinistre SBU.
Les autorités ukrainiennes ont saisi du matériel de propagande communiste (comme des livres de Lénine ou de Marx, en photo « Le Capital »).
Il s’agit d’un réseau clandestin marxiste-léniniste opérant dans plusieurs régions ukrainiennes telles que Dnipropetrovsk, Odessa et Kharkov où les arrestations ont eu lieu.
Parmi les matériaux saisis par le SBU ukrainien figurent une statuette de Lénine, un manuel de législation soviétique, des livres d’histoire de l’URSS, des œuvres de Marx, Lénine et d’autres édités par la fondation allemande Rosa Luxembourg.
Les autorités ukrainiennes les accusent non seulement d’appeler à la désertion, mais aussi d’avoir une « littérature marxiste », interdite en Ukraine dans le cadre de la « décommunisation ».
Le groupe s’appelait « Front ouvrier ukrainien » et c’était un groupe marxiste-léniniste d’ouvriers et d’étudiants, qui seraient passés à la clandestinité en 2022 et communiquaient sur internet (via Telegram).
Au-delà des séances de tortures qu’ils sont entrain de subir, ils risquent 15 ans de prison selon l’article 114-1 du code pénal ukrainien.
Sources :
Media hongrois de la régión ukrainienne de Transcarpatie: podiji.karpat.in.ua
Media de gauche hongrois: merce.hu
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