Le DOGE d’Elon Musk continue d’additionner les milliards de dollars distribués par des groupes comme l’USAID aux médias dits « indépendants » Tous les médias français y compris l’Humanité de Kamenka ont été abondamment arrosés et nous ont forcés et nous forcent à biberonner leur brouet. Il ne s’agissait même plus de forcer un adversaire comme pouvait l’être l’URSS à subir cette propagande mais des « pays amis » qui étaient contraints à se conformer à ce que voulait l’empire. La poignée qui a résisté et qui continue de résister parce que tout demeure en l’état l’a chèrement payé et continuera sans doute, ne nous faisons pas d’illusion, un coup de pied dans le termitière ne suffit pas à la détruire, les mentalités demeurent pétries par cet apprentissage en profondeur … (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Quelle part des dépenses annuelles de 40 milliards de dollars de l’USAID et des budgets de la National Endowment for Democracy et d’autres agences gouvernementales a permis d’acheter la coopération des journalistes du monde entier ?
Les quelque 270 millions de dollars versés aux « médias indépendants » dans le budget fédéral de 2025 – une somme stupéfiante par rapport aux budgets éditoriaux des organes de presse du monde entier – pourraient ne représenter qu’une petite fraction de la subvention totale, une fois que les paiements aux fondations dites caritatives seront comptabilisés.
La Fondation Bill et Melinda Gates, les Open Society Foundations de la famille Soros et d’autres entités privées ont subventionné les mêmes médias, portant le total à des milliards.
L’un des principaux objectifs du financement de l’USAID est d’acheter le soutien des médias à l’effort de guerre en Ukraine soutenu par les États-Unis. L’agence a financé neuf médias sur dix en Ukraine jusqu’à ce que l’administration Trump ferme le robinet plus tôt ce mois-ci.
Une « organisation caritative » alliée à Soros, l’East-West Management Institute, a reçu 278 millions de dollars du gouvernement américain, selon le site officiel usaspending.gov :
Politico, propriété de la société allemande Springer Verlag, a reçu au moins 34 millions de dollars de financement de diverses agences gouvernementales américaines, selon le site Web du gouvernement fédéral.
Le Department of Government Efficiency (DOGE) d’Elon Musk s’est efforcé de réduire le gaspillage gouvernemental et est potentiellement tombé sur la plus grande opération secrète de l’histoire de l’Occident, éclipsant les précédentes opérations de renseignement américaines comme le Congrès pour la liberté de la culture de la guerre froide.
L’ennemi contre lequel des centaines de millions et peut-être des milliards de dollars américains étaient dirigés, cependant, n’était pas un adversaire comme l’Union soviétique, mais des adversaires politiques intérieurs dans des pays amis.
Et l’ordre du jour n’était pas une victoire militaire, mais une transformation politique et culturelle de l’Occident lui-même : le soi-disant programme vert, la diversité, l’ouverture des frontières, l’élimination des notions traditionnelles de genre et l’ascension des institutions mondialistes aux dépens de la souveraineté nationale.
Peu de grands organes de presse, voire aucun, ne sortiront indemnes de ce qui pourrait être le plus grand scandale de corruption de l’histoire du journalisme. « Les squelettes ne cessent de sortir du placard », a tweeté le porte-parole du gouvernement hongrois Zoltan Kovacs le 13 février, soulignant les 9 millions de dollars de paiements du ministère américain de la Défense à une unité de Thomson Reuters, un conglomérat qui possède également la plus grande agence de presse du monde, pour des recherches sur des opérations de « tromperie sociale à grande échelle ».
Les paiements sont répertoriés sur le site Web du gouvernement fédéral ; Une capture d’écran est ci-dessous.
Thomson Reuters a rétorqué que le contrat avait été mal interprété, car il s’agissait en réalité d’une recherche sur la façon dont le gouvernement pourrait se prémunir contre la cybercriminalité.
Dans quelle mesure les médias « indépendants » sont-ils dépendants de l’USAID et des financements connexes ? Selon Reporters sans frontières, un groupe de défense de la liberté de la presse basé à Paris, la suspension du soutien de l’USAID « jette le journalisme dans le monde entier ».
L’organisation de presse s’est plainte dans un récent post que le gel des paiements de l’USAID par l’administration Trump « a plongé les ONG, les médias et les journalistes effectuant un travail vital dans une incertitude chaotique ». Clayton Weimers, directeur général de RSF, a ajouté :
Les programmes de l’USAID soutiennent les médias indépendants dans plus de 30 pays, mais il est difficile d’évaluer toute l’ampleur des dommages causés aux médias mondiaux. De nombreuses organisations hésitent à attirer l’attention de peur de risquer un financement à long terme ou de faire l’objet d’attaques politiques.
Selon une fiche d’information de l’USAID qui a depuis été mise hors ligne, en 2023, l’agence a financé la formation et le soutien de 6 200 journalistes, aidé 707 organes de presse non étatiques et soutenu 279 organisations de la société civile du secteur des médias dédiées au renforcement des médias indépendants. Le budget de l’aide étrangère de 2025 comprenait 268 376 000 dollars alloués par le Congrès pour soutenir les médias indépendants et la libre circulation de l’information.
« En Ukraine, où 9 médias sur 10* dépendent des subventions et où l’USAID est le premier bailleur de fonds, plusieurs médias locaux ont déjà annoncé la suspension de leurs activités et cherchent des solutions alternatives », a déclaré Reporters sans frontières.
D’autres agences américaines fournissent un financement substantiel aux médias et aux organisations non gouvernementales à l’étranger. Le National Endowment for Democracy accorde 2 000 subventions par an d’un montant moyen de 50 000 dollars chacune, soit 100 millions de dollars par an.
Les gouvernements étrangers qui n’ont pas respecté la politique de guerre de Washington en Ukraine ont été des cibles privilégiées des opérations secrètes de l’USAID. La Hongrie, membre de l’OTAN, a été un critique de premier plan de la politique américaine en Ukraine, et son Premier ministre Viktor Orban a conseillé le président Trump sur les solutions négociées possibles.
Un « rapport éclair » du 12 février de l’Office de protection souveraine de Hongrie indique que l’ampleur du financement par l’USAID des médias antigouvernementaux et des entités connexes fait toujours l’objet d’une enquête. Intitulé « Le rôle de l’USAID dans l’exercice d’une pression politique mondiale », le rapport déclare :
« Depuis sa création en 1961, l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) fait partie de l’appareil qui met en œuvre la stratégie de sécurité nationale des États-Unis. L’agence complète le travail des services secrets, en utilisant des pressions secrètes et ouvertes par le biais de paiements déguisés en aides et en subventions. À cet effet, elle s’appuie sur un réseau mondial, qu’elle a déjà contribué à mettre en place. Le réseau de pression fonctionne en prenant le contrôle des secteurs civil, économique, politique et médiatique dans chaque pays.
Citant le financement direct par l’USAID de plusieurs entités de premier plan de l’option politique, le Bureau de protection souveraine hongroise a ajouté qu’« un élément essentiel de l’organisation du réseau maintenu par l’USAID est de dissimuler l’origine et la véritable étendue des ressources utilisées par les acteurs ».
Le journal macédonien Republika a rapporté : « Les médias en Macédoine publient des rapports sur les dépenses de l’USAID dans le pays, sur des programmes et des médias politisés et de gauche. »
Le président serbe Aleksandar Vucic a affirmé la semaine dernière dans une interview télévisée que le gouvernement américain avait dépensé plus de 3 milliards de dollars au cours des dix dernières années dans le but de saper son gouvernement.
L’administratrice de l’USAID de Biden, Samantha Power, haut responsable du Conseil de sécurité nationale de l’administration Obama, a défendu avec véhémence l’agence dans un éditorial du New York Times du 6 février. « L’U.S.A.I.D. est devenue la superpuissance de l’Amérique dans un monde défini par des menaces qui traversent les frontières et dans un contexte de concurrence stratégique croissante », a déclaré Power, accusant ses détracteurs de se plier aux ordres de « Moscou et de Pékin ».
D’anciens responsables de l’USAID ont créé des dizaines de leurs propres fondations qui servent de démarcations pour l’agenda de l’USAID. Jeanne Bourgault dirige aujourd’hui Internews Network, qu’elle a fondé après deux passages à l’USAID à Moscou et au Kosovo. Internews a reçu 418 millions de dollars de l’USAID, selon le site Web usaspending.gov, « dont la mission est de renforcer les médias locaux et la libre circulation de l’information dans le monde entier », selon l’auto-description de la fondation.
Selon medium.com, « ce financement a permis à l’ONG d’établir une empreinte mondiale tentaculaire, en travaillant avec 4 291 médias, en produisant 4 799 heures d’émissions en une seule année et en formant plus de 9 000 journalistes, le tout sous la bannière de la promotion de la liberté de la presse. Cependant, les critiques affirment que ces initiatives ne sont guère plus qu’une extension de la politique étrangère américaine, façonnant des récits pour s’aligner sur les intérêts géopolitiques occidentaux. Bourgault est payé 491 000 $ par année.
Le programme de Bourgault consiste notamment à faire pression sur les annonceurs pour qu’ils retiennent le financement des médias qui rapportent des nouvelles que l’USAID n’aime pas. Elle a déclaré au Forum économique mondial de Davos l’année dernière : « Nous devons travailler avec l’industrie mondiale de la publicité, car il faut beaucoup d’argent pour aller assez mal au contenu. Et donc vous pouvez travailler très dur sur les listes d’inclusion et les listes d’exclusion, et vraiment essayer de vous concentrer sur les dollars publicitaires et mettre au défi l’industrie mondiale de la publicité dans le monde entier de concentrer les dollars publicitaires sur les bonnes nouvelles et les informations.
Les milliardaires libéraux, quant à eux, subventionnent directement les grands médias. La Fondation Bill et Melinda Gates a fait un don de 5 437 294 $ au journal allemand Der Spiegel, le principal organe de presse de gauche du pays.
MintPress a rapporté en 2021 : « La Fondation Bill et Melinda Gates (BMGF) a fait plus de 300 millions de dollars de dons pour financer des projets médiatiques. Les bénéficiaires de cet argent comprennent de nombreux organes de presse parmi les plus importants des États-Unis, notamment CNN, NBC, NPR, PBS et The Atlantic.
Gates parraine également une myriade d’organisations étrangères influentes, dont la BBC, The Guardian, le Financial Times et le Daily Telegraph au Royaume-Uni ; des journaux européens de premier plan tels que Le Monde (France), Der Spiegel (Allemagne) et El País (Espagne) ; ainsi que de grands diffuseurs mondiaux comme Al-Jazeera », indique le rapport de MintPress.
Asia Times n’a pas été en mesure de confirmer de manière indépendante la nature ou le montant du « parrainage » accordé à chaque média.
In
JohnDit:Cela explique la raison pour laquelle il y avait beaucoup d’articles illogiques et absurdes qui circulaient sur Internet et des copies imprimées. Je savais que quelqu’un devait les sponsoriser, mais je ne savais pas qui.
MEREAU VICTORDit:Error
My previous comment was in fact for the article “Time for Europe to get up, stand up “Log in to ReplyShaun Narinesays:The idea that USAid supported a “globalist” “DEI” agenda seems utterly preposterous. What it supported was policies that could further US hegemonic power in the world. The US, at no time, has ever been “globalist.” I’m sure a lot of that money went to promote the war in Ukraine and attack China, the usual propaganda targets of the US right now. But the US has been doing this kind of thing for decades. The Soros Foundation is completely open about its “democratic agenda” and, to them, that means promoting Western idea of liberal democracy. Authoritarian racists like Orban may not like that, but it was certainly out in the open.Log in to Reply
Ken Leksays:Only bits and pieces of information were out in the open previously., with most of it quietly hidden away.
It took DOGE for it all to come out, exposing just how much money and effort was spent on disinformation against the US President’s foes.Log in to Reply
Matssays:This explains why AlJazeera so suddenly became pro-UkraineLog in to Reply
Conservative Bobsays:We now know that most if not all of western media is fake news. We have the smoking gun. Thankyou D Trump.
We also know that most if not all of Indian news is fake news also because according to them, there is no open defecation problem in India, the streets are clean, the air does not smell like an open sewer, rape of women is impossible because indian men are so well behaved especially on a packed train and the Indians are a superpower and the Chinese must live in conditions 100 times worse and they eat babies. The west ought to learn a lesson from India. How to fake news without having to pay billions in USAid for it.Log in to ReplyBennyinsays:Autophagy, is all I see.Meanwhile, Musk supported Trump, because – I think in 2023 – he realised the ABSURDITY of the Russo-Ukrainian war, and made up his mind to put an end to it.Log in to Reply
G.S.says:Absurdity that Musk does not see in Gaza….Log in to Reply
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