quand le site Global times signale l’opinion d’un « expert » c’est une manière diplomatique de dire ce que pense le gouvernement chinois sans toutefois s’engager officiellement sur un point qui deviendrait alors doctrinal. C’est un pari assumé sur la situation qui renvoie d’ailleurs à l’opinion majoritaire chez les Russes et que nous retrouvons aujourd’hui dans l’intervention d’Afonine, le vice président du KPRF. « Il ne faut pas se fier à ce que proposent Trump et la nouvelle équipe au pouvoir. Ces derniers doivent tenir compte du rapport de forces sur le terrain, d’une opinion publique occidentale qui ne veut pas de cette guerre, de l’impopularité des bellicistes européens qui souhaitent que d’autres fassent « le travail » à leur place. Mais ce constat ne doit pas cacher qu’ils ont tous les mêmes objectifs, la même absence de droiture et la même soif de détruire pour accumuler, la Chine restant leur but ultime mais les étapes seront brulés dans le mépris de ceux qui ne résistent pas. (note et traduction de danielle Bleitrach)
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Zhao YushaPublié : 16 févr. 2025 20:45 Mise à jour : 17 févr. 2025 12:39
Le président américain Donald Trump (à gauche) et le président russe Vladimir Poutine. Photo :VCG
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, se sont mis d’accord sur les préparatifs d’une rencontre entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump, et sur le maintien d’un canal de communication pour résoudre les problèmes accumulés dans les relations américano-russes, a déclaré samedi le ministère russe des Affaires étrangères. Si elle se concrétise, cette réunion pourrait servir de première étape pour le dégel des relations entre Moscou et Washington, ont déclaré des experts chinois, bien qu’ils aient noté que des questions clés telles que la résolution de la confrontation stratégique entre la Russie et l’Europe et la résolution des sanctions américaines contre la Russie, entre autres, restent de grands obstacles.
Lavrov et Rubio ont convenu lors d’une conversation téléphonique d’avoir une communication régulière sur diverses questions, y compris les préparatifs d’une rencontre entre Poutine et Trump, a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères, selon l’agence de presse russe TASS.
Lü Xiang, expert en études américaines et chercheur à l’Académie chinoise des sciences sociales, a souligné que la manière de gérer les sanctions américaines contre la Russie, en particulier les sanctions énergétiques, est une question inévitable. Il a déclaré que les États-Unis et la Russie sont concurrents dans le domaine de l’énergie. Après le déclenchement de la crise ukrainienne, l’Europe a été fortement dépendante du gaz naturel liquéfié exporté par les États-Unis en raison des sanctions contre la Russie. Moscou espère que les sanctions sur l’énergie seront levées, mais cela signifierait que les États-Unis « saperaient leurs propres intérêts », a déclaré M. Lü.
Li Haidong, professeur à l’Université des affaires étrangères de Chine, estime que des divergences fondamentales subsistent entre la Russie et les États-Unis concernant une solution à la crise ukrainienne.
Des responsables américains et russes se rencontreront en Arabie saoudite dans les prochains jours pour entamer des pourparlers visant à mettre fin à la guerre en Ukraine qui dure depuis près de trois ans, a rapporté samedi Reuters.
M. Rubio, le conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz et l’envoyé de la Maison Blanche pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, se rendront en Arabie saoudite, a déclaré à Reuters le représentant américain Michael McCaul. Il n’était pas immédiatement clair qui ils rencontreraient de Russie.
La nouvelle est intervenue après que Trump a passé des appels téléphoniques séparés à Poutine et au président ukrainien Vladimir Zelensky mercredi.
Zelensky, qui a rencontré le vice-président américain JD Vance en Allemagne vendredi, a déclaré que l’Ukraine n’était pas invitée aux pourparlers en Arabie saoudite et que Kiev ne s’engagerait pas avec la Russie avant d’avoir consulté des partenaires stratégiques, ont rapporté les médias.
L’objectif principal des États-Unis est de rechercher un cessez-le-feu, tandis que la Russie cherche à résoudre fondamentalement la question de la confrontation stratégique globale entre la Russie et l’Europe, mais de telles divergences fondamentales sont difficiles à résoudre par des négociations partielles, a déclaré M. Li, notant que « de plus, pour que la relation entre la Russie et l’Ukraine soit réparée et renforce la confiance mutuelle, d’autres problèmes subsisteront.
L’Europe, qui est déjà choquée par l’appel de Trump avec Poutine, pourrait même ne pas avoir de place à la table des négociations de paix avec l’Ukraine, a déclaré samedi l’envoyé de Trump pour l’Ukraine, après que Washington a envoyé un questionnaire aux capitales européennes pour leur demander ce qu’elles pourraient apporter aux garanties de sécurité pour Kiev, a rapporté Reuters.
Mais les dirigeants européens ont déclaré qu’ils n’accepteraient pas d’être exclus des négociations.
« Il est impossible d’avoir des discussions ou des négociations sur l’Ukraine, l’avenir de l’Ukraine ou la structure de sécurité européenne sans les Européens », a déclaré le président finlandais Alexander Stubb aux journalistes à Munich.
Compte tenu de la situation, l’Europe risque de subir des pertes importantes dans le conflit russo-ukrainien en cours. Ce n’est pas seulement parce que le continent doit assumer les répercussions directes de la crise qui dure depuis trois ans, mais aussi parce que l’Europe a diminué sa capacité à influencer la trajectoire de la situation, a déclaré au Global Times Cui Heng, un chercheur de l’Institut national chinois pour les échanges internationaux et la coopération judiciaire de l’OCS, basé à Shanghai.
La Chine espère que toutes les parties et parties prenantes concernées par la crise ukrainienne s’engageront dans le processus de pourparlers de paix au moment opportun et chercheront un règlement politique par le dialogue et la consultation, a déclaré vendredi le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, en répondant à des questions suite à son discours liminaire lors de la session « La Chine dans le monde » de la Conférence de Munich sur la sécurité. a rapporté l’agence de presse Xinhua.
En ce qui concerne la position de la Chine sur la résolution de la crise ukrainienne, M. Wang a déclaré que la Chine avait toujours plaidé en faveur du règlement des différends et des conflits mondiaux par le dialogue, la consultation et les moyens politiques, ce qui s’applique également à la question ukrainienne.
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