Que dire sinon notre plein accord avec l’intervention de Fabien Roussel sur la 5 quand tout en répondant au sujet du jour des journalistes sur la chasse aux mots du PS,(il est clair que le « mot » submersion » a été lancé volotairement par Bayrou pour faire diversion), il tente de recentrer le débat sur la situation dramatique de notre économie. Il faut à la fois être très attentif aux complaisances face à l’extrême-droite mais aussi comme il le fait proposer une issue concrète à la récession programmée. Il y a aujourd’hui une situation qui exigerait de la part des politiques un minimum d’esprit de responsabilité et malheureusement en dehors de Fabien Roussel et quelques communistes je ne vois que clientélisme et lutte des places. Il faut se ressaisir. (note de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Par Le Figaro avec AFP
Publié le 30 janvier à 07h35, mis à jour le 30 janvier à 08h22
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INFOGRAPHIE – L’économie française est à l’arrêt. Le PIB a reculé de 0,1% au quatrième trimestre. Sur l’ensemble de l’année, la croissance a progressé de 1,1% selon l’Insee.Passer la publicité
Nouvelle douche froide pour l’économie française. Après les mauvais chiffres du chômage, le PIB, produit intérieur brut, s’est contracté de 0,1% au quatrième trimestre, subissant le contrecoup des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, selon l’Insee. C’est moins bien que ce que l’Insee espérait en début de semaine. L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) tablait, en effet, sur une croissance nulle d’octobre à décembre 2024, après une hausse de 0,4% au troisième trimestre.
Entre octobre et décembre, la croissance économique a été pénalisée par la contribution négative du commerce extérieur (-0,2 point après -0,1 au troisième trimestre) et le ralentissement de la consommation des ménages (+0,4% après +0,6%), notamment en services, alors que celle-ci avait soutenu la hausse de 0,4% du PIB observée au troisième trimestre.
L’incertitude pèse sur la croissance
L’incertitude politique qui agite la France depuis la dissolution de l’Assemblée nationale en juin pèse sur la croissance et se double d’une crise budgétaire : alors que le déficit public devrait dériver à environ 6% du PIB en 2024, le pays est sans budget pour 2025 à cause de la chute du gouvernement en décembre. Les enquêtes de conjoncture de l’Insee ne prêtent guère à l’optimisme. Pour la première fois depuis avril, la confiance des ménages a amorcé en octobre un repli qui dure. Le climat des affaires s’est détérioré également.
Les investissements ont reculé de 0,1%, moins fortement que durant l’été (-0,3%): ceux des entreprises sont restés stables tandis que du côté des ménages, ils ont reculé de -0,3% (après -0,7%). Au total, la demande intérieure finale (hors stocks) a progressé de 0,3 point (après +0,4) au quatrième trimestre. La contribution du commerce extérieur a été négative (-0,2 point après -0,1 au troisième trimestre), les importations ayant rebondi face à des exportations en baisse.
Sur l’ensemble de 2024, la croissance économique française a atteint 1,1%, comme l’avaient prévu l’Insee et le gouvernement. Elle a été tirée par le commerce extérieur (+0,9 point après 0,6) tandis que la demande intérieure finale a ralenti (+0,7 point après 0,9). Pour 2025, le gouvernement du Premier ministre François Bayrou a abaissé sa prévision de croissance de 1,1% à 0,9%. De son côté, l’Insee table sur une hausse de 0,2% du PIB aux premier et deuxième trimestres, horizon de ses prévisions.Passer la publicité
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