Dans cet entre-deux où les cauchemars recouvrent ce qui nait, au risque d’aller totalement à contrecourant, il faut affirmer que l’issue politique en France a besoin d’un gouvernement qui s’attèle à la réindustrialisation comme le propose Fabien Roussel. Une perspective socialiste mais également une autre logique, celle des BRICS. Mais la propagande sur le rapports des forces réel est allée si loin qu’il semble difficile de faire volte-face alors que « l’atlantisme », l’OTAN, l’UE n’offrent qu’un avenir bouché… Il suffit en France de voir cet étrange gouvernement qui ressemble comme un frère au précédent qui ne menait nulle part pour mesurer l’absence d’avenir… Après les propagandes menées jour après jour en France, difficile de reconnaitre l’état de ses défaites, en Ukraine et partout : mais qui sera capable de convaincre les Français que notre budget militaire doit croitre alors que tout le reste est sacrifié ? On voit bien ce qui meurt, mais on cache ce qui nait. Par exemple, ce que propose la Chine qui accélère son développement, l’attrait que suscite internationalement cette alternative. En deux jours, nous vous avons présenté l’avancée chinoise dans trois domaines, les panneaux voltaïques et l’aide à Cuba, la fusion nucléaire aujourd’hui et voici également ce court article sur l’industrie sidérurgique. Notez que dans ces trois domaines l’augmentation de la productivité est aussi une amélioration décisive pour la Chine et pour le reste de la planète des défis environnementaux. Dans la contradiction forces productives rapports de production, la Chine socialiste est en situation de largement l’emporter mais en tablant sur l’élargissement des échanges et c’est là l’aspect structurant, objectif que l’on ne peut nier sauf en imagination. Peut-on adopter une politique de ré-industrialisation sans tenir compte de cette réalité, sans envisager notre participation aux BRICS ? C’est impossible… (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
L’industrie sidérurgique chinoise passe à une technologie de fabrication respectueuse de l’environnement plus vite que le monde occidental n’est en mesure de mettre en place des dispositions internationales sous le prétexte du respect des tarifs « acier vert » contre les exportations chinoises. Selon les experts de l’industrie , la percée technologique de chinoise, résultant de décennies de recherche et développement, met en œuvre une augmentation de 3600 fois de la productivité par rapport aux procédures traditionnelles. La nouvelle méthode de production de l’acier est non seulement plus rapide et moins chère, mais aussi plus respectueuse de l’environnement. Lors de la nouvelle procédure, la poudre de fer finement moulue est injectée dans un four extrêmement chaud, ce qui provoque une « réaction chimique explosive » – énonce le résumé de l’équipe d’ingénierie chargé e du suivi du projet. Le résultat est l’apparition de gouttelettes de fer liquide rouge vif qui tombent et s’accumulent au fond du four pour former un fer d’une pureté très élevée, qui peut être utilisé directement pour la coulée ou la « fabrication d’acier en un seul stade ».
La méthode appelée repassage rapide s’avère « capable de terminer le processus de fabrication du fer en seulement 3-6 secondes, comparée aux 5-6 heures nécessaires pour les fours traditionnels à haute fusion », écrit le professeur Zhang Wenhai, chef du groupe d’universitaires chinois, dans son rapport de suivi des experimentations. L’introduction de la nouvelle procédure non seulement répondra aux interdits sur les aspects actuels du droit de protection contre les exportations chinoises (interdits prétextes qui seraient dévolus au respect de la charge environnementale), mais elle révolutionnera également la production mondiale d’acier.
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