Notons que la Russie et la Chine souhaitent un accord des membres fondateurs sur le statut de la Syrie. Comme nous le soulignions avant cette annonce la crise qui existe actuellement en Syrie va au-delà de ce qui a été jusqu’ici accompli par les Etats-Unis et leurs marionnettes à qui on laissait la bride sur le cou. C’est le choix assumé de l’action terroriste et du “génocide” par l’administration Biden, qui annonce livrer des chars de combat à Taiwan et qui partout a mis la planète en état d’alerte et cautionné l’assassinat de dirigeants de pays cibles. Que ce choix soit celui d’une administration qui est sur le départ, n’est plus officiellement au pouvoir comme Zelenski, se moque totalement des peuples, à commencer par le sien, dit aussi la fascisation : quel est le choix des BRICS ?En n’oubliant jamais que ce frot nti-hégémonie impérialiste n’est pas socialiste et que les chemins des rois magessont pour eux ceux des oleoducs et d’un marché suffisament large pour que les échanges y soient réalistes. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
La réunion cherchera à proposer une solution aux conflits au Moyen-Orient.- AP Photo.
Les BRICS acceptent de se rencontrer pour discuter de la question syrienne
17 décembre 2024 Heure : 04:34
La réunion portera sur l’instabilité dans le pays et les bombardements et invasions du territoire syrien par le régime israélien.
Lundi, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov, a annoncé que le groupe des BRICS, composé du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, tiendrait une réunion d’urgence pour discuter de la crise en Syrie après le récent coup d’État.
Il est à noter que c’est le groupe initiateur des BRICS qui se réunit sans d’autres membres intégrés récemment comme l’Iran et d’autres ayant depuis Kazan un statut d’observateur.
« Dans les BRICS, nous discutons de toutes les questions pertinentes pour le Moyen-Orient. Cette situation sera certainement prise en considération, car nous avons établi un format de consultations spécialisées sur le Moyen-Orient au niveau des vice-ministres des Affaires étrangères », a déclaré M. Ryabkov.
Le vice-ministre a exprimé l’espoir que le dialogue ne se limitera pas à des discussions. « J’espère que nous irons vers une coordination approfondie et, idéalement, vers le développement d’approches communes », a-t-il déclaré.
M. Ryabkov a souligné l’importance d’aborder un processus politique inclusif qui définisse le cadre du futur ordre politique en Syrie. « L’organisation et le fonctionnement du gouvernement syrien sont une question de plus en plus pertinente, surtout compte tenu de la fragmentation actuelle de la situation », a-t-il ajouté.
https://youtube.com/watch?v=f9DH3hRFy1A%3Ffeature%3Doembed
La situation en Syrie s’est aggravée le 8 décembre, lorsque des groupes d’opposition armés se sont emparés de Damas et ont renversé le président Bachar Al-Assad, au pouvoir depuis 24 ans. En conséquence, le parti Baas au pouvoir dans le pays a décidé de suspendre ses activités politiques jusqu’à nouvel ordre.
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Xuan
Difficile de prévoir ce que pourront faire les BRICS, mais l’évolution des rapports entre la Chine et l’Inde montre que, sans l’hégémonisme, les conflits peuvent prendre des formés non antagoniques :
La 23e réunion des représentants spéciaux pour la question du tracé de la frontière entre la Chine et l’Inde atteint six points de consensus
Les deux parties conviennent que la question frontalière ne devrait pas affecter les liens bilatéraux
Par Zhang Yuying Liu Caiyu
Publié le : 18 déc. 2024 23:24
https://www.globaltimes.cn/page/202412/1325333.shtml
Représentant spécial de la Chine pour la question de la frontière entre la Chine et l’Inde, membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois, et directeur du bureau de la Commission centrale des affaires étrangères, Wang Yi a eu des entretiens approfondis et constructifs avec le représentant spécial et conseiller à la sécurité nationale de l’Inde, Shri Ajit Doval, le 18 décembre 2024. Photo: Ministère chinois des Affaires étrangères
La 23e réunion des Représentants spéciaux pour la question du tracé de la frontière entre la Chine et l’Inde s’est tenue mercredi à Beijing, où six points de consensus ont été dégagés.
Représentant spécial de la Chine pour la question de la frontière entre la Chine et l’Inde, membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois, et Directeur du Bureau de la Commission centrale des affaires étrangères, Wang Yi a eu des entretiens approfondis et constructifs avec le Représentant spécial et Conseiller pour la sécurité nationale de l’Inde, Shri Ajit Doval.
Les deux parties ont évalué positivement la résolution adoptée sur les questions liées aux frontières entre les deux pays et ont réaffirmé la nécessité de poursuivre la mise en œuvre de l’accord. Ils sont convenus que les questions frontalières devraient être traitées de manière appropriée dans le contexte de l’ensemble des relations bilatérales afin de veiller à ce qu’elles n’aient pas d’incidence sur le développement des relations bilatérales. Les deux parties sont également convenues de continuer à prendre des mesures pour maintenir la paix et la tranquillité dans les zones frontalières et pour promouvoir le développement sain et stable des relations bilatérales.
Les deux parties ont réaffirmé leur volonté de continuer à rechercher une solution globale équitable, raisonnable et mutuellement acceptable à la question des frontières, conformément aux principes politiques directeurs convenus par les représentants spéciaux des deux pays en 2005, et de prendre des mesures actives pour faire avancer ce processus.
Les deux parties ont évalué la situation à la frontière et sont convenues d’affiner encore les règles de gestion applicables aux zones frontalières, de renforcer les mesures de confiance et d’instaurer une paix et une stabilité durables le long de la frontière.
Les deux parties sont convenues de continuer à améliorer la communication et la coopération transfrontalières, en encourageant la reprise des pèlerinages indiens à Xizang, la coopération sur les rivières transfrontalières et le commerce au col de Nathu La.
Les deux parties sont convenues de renforcer encore le mécanisme de réunion des représentants spéciaux, d’améliorer la coordination et la coopération dans les négociations diplomatiques et militaires, et ont chargé le Mécanisme de travail de consultation et de coordination sur les affaires frontalières sino-indiennes (CMCM) d’assurer le suivi de la mise en œuvre de cette réunion des représentants spéciaux.
Les deux parties sont convenues d’organiser une nouvelle série de représentants spéciaux en Inde l’année prochaine, dont la date précise sera déterminée par la voie diplomatique.
En tant que deux grands pays en développement, représentants des économies émergentes et membres importants des pays du Sud, le développement sain et stable des relations sino-indiennes est conforme aux intérêts fondamentaux de plus de 2,8 milliards de personnes dans les deux pays et est conforme à la tendance historique de la remarquable la croissance, a déclaré Wang Yi lors de la réunion.
Wang Yi a déclaré à Doval que la réunion spéciale est une mesure opportune et puissante pour mettre en œuvre le consensus atteint par les dirigeants des deux pays. Il s’agit également de la première réunion spéciale officielle en cinq ans, qui est durement gagnée et devrait être appréciée.
Les deux parties devraient adopter un esprit de synthèse des expériences, de regard vers l’avenir et de recherche d’une coopération gagnant-gagnant, de communication ouverte, de renforcement de la confiance mutuelle, de recherche d’un consensus et de promotion de la coopération, en investissant leurs précieuses ressources dans le développement et la revitalisation. La question de la frontière doit être placée dans une position appropriée dans les relations bilatérales, en maintenant conjointement la paix et la stabilité dans les zones frontalières, et en poussant pour le retour rapide des relations sino-indiennes à une voie de développement saine et stable, a déclaré Wang.
“La reprise de la réunion des représentants spéciaux envoie un signal indiquant que les deux parties sont disposées et confiantes à résoudre les différends frontaliers par des négociations pacifiques,” a déclaré mercredi au Global Times Long Xingchun, un professeur de l’École des relations internationales de l’Université d’études internationales du Sichuan.
La rencontre est bénéfique pour favoriser la confiance mutuelle entre les deux pays et contribue au maintien de la paix et de la tranquillité dans les régions frontalières, a déclaré Long.
Qian Feng, directeur du département de recherche de l’Institut de stratégie nationale de l’Université de Tsinghua, a déclaré qu’après la réunion de Kazan entre les deux dirigeants, une réunion des représentants spéciaux s’est tenue peu après, indiquant que les deux parties travaillent activement à résoudre la question frontalière et prennent des mesures pour rétablir davantage la confiance mutuelle. “C’est un signe positif pour faciliter le retour rapide des relations sino-indiennes sur une voie de développement saine,” a déclaré Qian au Global Times mercredi.
L’expert a noté en outre que la réunion des représentants spéciaux était non seulement une plate-forme importante convenue par les deux parties pour examiner les solutions à apporter à la question des frontières, mais aussi une plate-forme permettant aux chefs des affaires diplomatiques et de la sécurité des deux parties d’établir une communication directe. “Par conséquent, cette réunion devrait également jeter les bases d’un approfondissement des intérêts communs entre les deux pays et de la poursuite de la coopération dans de multiples domaines,” a dit Qian.
admin5319
cet optimisme sur la relation entre l’Inde et la Chine est contredit par tous les articles parus dans Global Times en dhors de celui-ci, en particulier il y a un article sur la manière dont à propos du Sri lanka, l’inde prétend contrôler des nations dans son aire pour leur interdire des relations amicales avec la Chine. Cet article d’ailleurs contredit (avec deux autres qui portent au-delà des frontières sur les relations détestables entre les dux géants) également ce que Jean Pierre page a prétendu nous faire gober sur les relations actuelles, depuis l’élection du nouveau pouvoir entre la Chine et le nouveau pouvoir. Son analyse n’est que celle de l’ancien gouvernement du Sri lanka qui bien qu’ayant de sympathiques attitudes anti-impérialistes était en fait soumis à l’Inde et au FMI.
Grace à la Russie, il y a des progrès dans la relation entre l’Inde et la Chine, la volonté d’une négociation permanente sur les questions frontalières,il n’empêche que ce qui domine reste la concurrence dans l’attrait des capitaux et des marchés occidentaux, et avec les pays de l’aire insulaire.
En revanche, il y a un cas qui me parait très intéressant à propos des frontières c’est celui de Vladivostock qui est une ville chinoise dans une province chinoise. Comme l’indique le chant célèbre des partisans la guerre dite civile en fait celle des puissances capitalistes contre la jeune URSS se termine en 1922 par la chute du gouvernement impérial-russo-japonais à Vladivostock sous l’assaut de partisans locaux qui semblent mêler Chinois Russes, autochtones mongols les uns russes et les autres chinois, tout ce monde ayant une vision limitée des frontières mais une opinion tout à fait claire sur l’impérialisme japonais…Il n’y a jamais eu à ma connaissance la moindre contestation entre la Chine, l’URSS, puis la Russie sur ce territoire… et il faudrait voir le rôle qu’il a joué et joue encore sur le plan économique : voià un sujet qui me parait intéressant quand on le compare aux différends frontaliers perpétuels entre la Chine et l’Inde mais aussi en Asie centrale.
danielle Bleitrach