Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

LE PCF LUNDI À 10H À L’ÉLYSÉE

Tout à fait d’accord avec cette démarche et le fait qu’elle corresponde aux exigences du moment mais aussi avec l’opinion d’un peuple français pourtant excédé et peu enclin à s’engager… Il faut cependant pour qu’elle prenne tout son sens qu’elle donne lieu à un débat intense de la base au sommet, parce que tout dépendra de la capacité des militants à la diffuser et en faire que le peuple s’en empare au-delà des engagements partisans. (note de Danielle Bleitrach pour histoire et société)

« Nous irons lundi à 10 heures rencontrer le président de la République », affirme le communiste André Chassaigne. Il n’y a pas d’hésitation en ce qui nous concerne ».

En ce qui nous concerne, nous pensons que c’est indispensable d’avoir un Premier ministre de gauche », a-t-il posé. « On ne peut pas dénouer la situation si on n’a pas un Premier ministre de gauche avec une personnalité, qui soit à même d’aller discuter, de créer des majorités sur des orientations politiques que l’on serait à même d’ailleurs de soutenir, si ça va dans le bon sens », a-t-il expliqué.

Prêts à proposer un « pacte républicain et social ». « On va porter des propositions qui peuvent être une base de discussion », a résumé le député du Puy-de-Dôme. Il ne s’agit pas du tout ou rien, on n’est pas pour la politique de la terre brûlée. »

André Chassaigne s’est dit prêt à discuter « avec les organisations syndicales » sur l’abrogation des retraites. Les communistes ont formulé « six propositions », parmi lesquelles « l’indexation des salaires et des pensions sur l’inflation », « la baisse du coût de l’énergie » ou encore « le soutien aux services publics ».

Aujourd’hui à la caisse d’Intermarché, je plaisante avec les caissières, les clientes et surtout un homme que je connais vaguement, un brancardier de l’hôpital de la Timone qui vient de partir à la retraite, il est là et a dans son chariot un sapin de Noël. Son fils n’a pas 20 ans et est timide. C’est un pied noir et il a des sympathies pour le RN, mais c’est un prolo. Il déteste Mélenchon et il explique que lui et son fils ont rencontré Bompard, de la FI dans un bar, et qu’il a eu honte parce qu’il essuyait le mépris général. Pourquoi, bizarrement, parce que la FI ne crée que le désordre et a voté la censure, la campagne anti-Mélenchon fait des dégâts. Et il l’identifiait au cirque qui s’était joué la veille à Notre Dame, le fric pas possible que cela coutait, ces gens là ne tiennent qu’à leur place. Lui il était catholique pas pratiquant mais catholique et croyant et il avait honte de voir le bon dieu embringué là-dedans avec tous ces escrocs !!! Il sait que je suis communiste, et il m’a dit contradictoirement : « En attendant, il ne nous réduiront pas les pensions, nous avons gagné un an… c’est comme la sécu ! » et je lui ai dit « C’est pour ça que les communistes et Roussel l’ont voté… Tu peux dire ce que tu veux mais quand il y avait les communistes on était plus tranquilles… Il a opiné et m’a dit « ça c’est vrai, il y avait du travail, les quartiers ouvriers étaient paisibles et ils organisaient des bals populaires où on rencontrait des filles ! » Toute la queue et les caissières étaient d’accord et j’ai enfoncé le dernier clou, quand il y avait l’URSS, ils avaient peur et on avait la paix… Parce que ces gens-là ont toujours de l’argent pour faire la guerre, pour organiser des fêtes pour eux et il n’y a rien pour les retraites et l’éducation des enfants… le camarade Abraham qui vient d’adhérer au PCF est témoin, je ne dis que l’exacte vérité… Les Français en cinq minutes peuvent te dire tout et son contraire : il y a une logique, celle qui distingue ceux qui les défendent et ceux qui se battent pour leur poste, pour ne pas céder la place. (note de DB)

Views: 103

Suite de l'article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

La modération des commentaires est activée. Votre commentaire peut prendre un certain temps avant d’apparaître.