Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Biden: l’amour paternel est un sentiment sublime mais là il faut voir les “coulisses” …

Le président américain Joe Biden a annoncé ce dimanche 1er décembre avoir gracié son fils Hunter, qui attendait de connaître sa peine dans des affaires de détention illégale d’arme à feu et de fraude fiscale. Le premier sentiment est celui d’avoir à respecter la folie de ce vieillard sénile en proie à un excès d’amour paternal un sentiment qui a donné lieu à une littérature sublime, mais là il s’agit aussi du maillon faible d’un système de corruption qui ne relève pas des seuls sentiments et affects… decidemment la propagande occidentale commence avec des campagnes électorales de Rock stars et le sauve qui peut des défaites, le sordide des intérêts qu’elles dévoilent nous est peint en tragédie de Shakespeare. En fait, il s’agit de vaudeville entre avares se disputant le magot. Nous sommes dans un autre temps que celui de l’épopée des dirigeants communistes quand leurs enfants tombaient de la lutte de la nation contre le fascisme, on pense bien sur à Staline refusant d’échanger son fils prisonniers des Allemands et à la Passonnaria perdant le sien dans des circonstances semblables, et le fils de Mao, héros de la lutte antinazi sur le front russe mourant en Corée face à l’invasion américaine. Là on était dans la tragédie, je crains que dans les affaires de la progéniture des dirigeants US (ou dans l’affaire de l’impossible gouvernance de Macron) dans la bouffonnerie pure et simple mais voyons plutôt les faits .

Joe Biden et son fils Hunter, le 4 février 2023, à Syracuse, aux États-Unis.Joe Biden et son fils Hunter, le 4 février 2023, à Syracuse, aux États-Unis.© ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP

Aujourd’hui alors qu’il continue à mettre la planète à feu et à sang, Biden déclare avoir gracié son fils Hunter…

Alors qu’il avait exclu en juin 2024 de gracier son fils Hunter, Joe Biden a décidé ce dimanche 1er décembre de gracier celui qui a été jugé coupable dans des affaires de fraude fiscale et de détention illégale d’arme à feu.”Aujourd’hui, j’ai gracié mon fils Hunter”, écrit dans un communiqué le président américain, qui quittera la Maison Blanche en janvier prochain.

Aucune personne raisonnable qui examine les faits dans les affaires concernant Hunter ne peut aboutir à une autre conclusion que celle-ci: Hunter a été pointé du doigt uniquement parce qu’il s’agit de mon fils – et cela ne va pas”, a affirmé Joe Biden, évoquant “une erreur judiciaire”.

Notons que le fils en question s’était lui-même reconnu coupable de des délits somme toute mineurs pour éviter d’avoir à rendre des compte sur une prise d’intérêt beaucoup plus grave en Ukraine.

Non seulement la compassion dont cet individu sénile semble la proie en ce qui concerne son propre fils tranche sur le soutien qu’il apporte au massacre des enfants des autres mais il faut encore voir le fond de cet affect. Il ne s’agit pas seulement de madame Tatcher capable au moment même où elle laisse mourir de faim Boby Sand de mobiliser toute l’administration britannique pour retrouver fiston égaré… Non c’est la manière de tenter d’endiguer une corruption généralisée que révèle ce geste paternel.

En fait derrière l’affaire du fils Biden, il y a un affrontement électoral entre Républicains et démocrates, et la foire d’empoigne d’un tel système. La Russie qui jusque là s’était tenue à l’écart même si elle était dénoncée comme ayant joué un rôle central dans la campagne Trum, Hilary Clinton dans les révélations concernant l’implication de cette dernière dans des trafics d’influence et des prises d’intérêt en utilisant son poste de secrétaire à la Défense pour ses intérêts privés. Tout à débuté le 21 mars 2022 quand Biden et l’occident après avor fait capoter les négociations de l’opération spéciale ont non seulement organisé le faux charnier de Bucha mais ont accusé les Russes de l’utilisation d’armes chimiques contre des cibles civiles et militaire:un classique de la part des occidentaux comme d’ailleurs les faux charniers. Ce à quoi les Russes ont répondu en accusant le fils Biden d’être impliqués dans l’installation en Ukraine de laboratoire d’armes biolgiques. Cette passe d’arme intervenue en mars 2022 ,n’a cessé d’alimenter une polémique aux USA soulevée par les conservateurs mais qui a été étouffée systématiquement par les démocrates. Et comme les médias français sont sous cette influence majoritairement nous n’en avons eu qu’un écho lointain, alors qu’elle a été au cœur des débats sur la corruption des démocrates et de leur prise d’intérêt personnel dans les guerres entretenues sur toute la planète, il n’y avait pas que les Biden, les Clinton étaient plus que quiconque dans le viseur, on y retrouvait aussi Nancy Pelosi et ses intérêts dans les semi conducteurs venant provoquer la Chine à Taiwan.

Bref historique de “l’affaire” Hunter

Lors d’un point de presse à la Maison Blanche le 21 mars 2022, le président Biden a déclaré que Poutine était « dos au mur » en Ukraine et qu’il pourrait orchestrer une opération « sous fausse bannière » pour justifier l’utilisation d’armes illégales contre des cibles civiles et militaires.

Les critiques conservateurs ont affirmé que le second fils du président s’était associé à son oncle James Biden pour exploiter l’influence politique de Joe Biden, d’abord en tant que sénateur de longue date du Delaware, puis en tant que vice-président de Barack Obama pendant deux mandats, afin d’obtenir des contrats lucratifs en Ukraine − allégations que tous deuxont nié. L’antipathie affichée de Trump pour Zelenski étant dit-on largement dû au refus de ce dernier d’apporter les preuves qu’il détenait sur cette implication. On voit le niveau atteint par ces gens là…

Peu de médias traditionnels ont publié cette histoire lorsqu’elle est apparue. Les géants des réseaux sociaux comme Facebook et Twitter qui alors étaient au main des démocrates ont même bloqué les publications faisant référence à ces allégations, y compris les articles du New York Post, un journal à tendance conservatrice, avant l’élection de 2020.

La controverse avait été rendue publique pour la première fois après que Hunter Biden ait déposé son ordinateur portable personnel dans un magasin de réparation d’ordinateurs du Delaware en avril 2019 − le même mois où son père a officiellement lancé sa candidature à la présidence − mais a oublié de le récupérer. Sur le plan juridique, l’ordinateur portable est devenu la propriété du patron du magasin, qui a récupéré son contenu, dont des milliers de courriels personnels de Hunter Biden, et l’a remis à des militants républicains. Ces courriels, selon plusieurs comptes rendus publiés, comprennent les détails en particulier de la toxicomanie et des “dépravations” bien connues du fils Biden, mais surtout des informations relatives aux contrats étrangers de plusieurs millions de dollars de Hunter Biden avec la Chine et l’Ukraine.

Le fait essentiel est qu’en 2014, Hunter Biden a rejoint l’entreprise publique ukrainienne de gaz naturel Burisma en tant que consultant à 1 million de dollars par an. Moins d’un mois après que son père, alors vice-président, ait visité l’Ukraine et rencontré les dirigeants de Burisma en avril de la même année, les contrats lucratifs ont commencé à affluer. Burisma l’objet d’accusations de corruption. En outre, les critiques affirment que Hunter Biden n’avait pas les qualifications nécessaires pour être consultant auprès de l’entreprise − à l’exception du fait que son père était vice-président et avait participé à l’élaboration de la politique de l’Ukraine.

Un diplomate américain de haut rang en poste à Kiev, Georges Kent à l’époque chef de mission adjoint de l’ambassade américaine en Ukraine, dans un courriel classifié envoyé au département d’État en 2016, a averti que les transactions commerciales de Hunter Biden en Ukraine alors que son père était encore vice-président « sapaient » les efforts de lutte contre la corruption dans le pays.


Il y détaillait une discussion sur une « saga » entourant l’affaire contre Mykola Zlochevsky, ancien ministre ukrainien des Ressources naturelles et fondateur de Burisma Holdings, selon le courriel. Un rapport du New York Post du 4 octobre 2020, citant les courriels de l’ordinateur portable de Hunter Biden, affirme que Zlochevsky « a présenté le vice-président Joe Biden à un cadre supérieur de Burisma moins d’un an avant que l’aîné Biden ne fasse pression sur des responsables gouvernementaux en Ukraine pour qu’ils renvoient un procureur qui enquêtait sur la société ». La rencontre est mentionnée dans un message d’appréciation que Vadym Pozharskyi, un conseiller du conseil d’administration de Burisma, aurait envoyé à Hunter Biden le 17 avril 2015, environ un an après que Hunter ait rejoint le conseil d’administration de Burisma. En 2017, Hunter a également rejoint le conseil d’administration du fonds d’investissement privé basé en Chine, Bohai Harvest RST of Shanghai Equity Investment Fund Management Co. avec une participation de 10 %. BHR a été fondé en 2013 par Bohai Industrial Investment Fund Management Co., qui est contrôlé par la Banque de Chine. Parmi ses fondateurs figure la société d’investissement de Hunter Biden, Rosemont Seneca Partners. Les fils et la fille du président Donald Trump ont constamment fait parler d’eux pour ce que les opposants appellent le « trafic d’influence » pendant et depuis son mandat. Plusieurs enquêtes sont en cours sur les affaires des enfants de Trump, Ivanka et Donald Trump Jr, dont une lancée par le procureur général de New York qui vient de démissionner après l’élection de Trump dont il avait tout à craindre .

les républicains du Congrès ont présenté une résolution le 15 octobre 2019, qui fournissait des détails spécifiques extraits de l’ordinateur portable et ont exigé une enquête sur les transactions de Hunter Biden en Ukraine. Dans les dernières semaines avant l’élection présidentielle de novembre 2020, le président Biden a rejeté les accusations portées contre son fils, estimant qu’elles n’étaient rien de plus que de la « désinformation russe » et « un ultime effort pour me salir, moi et ma famille ».

Les Russes apportent des preuves qui sont mises sur le compte du complotisme…


Mais les Russes ont apporté des informations dont bien sur nous n’avons pas eu connaissance . Lorsque Joe Biden outre le faux charnier de Bucha, et les pretextes à la rupture des négociations a accusé Moscou de se préparer à utiliser des armes biologiques ou chimiques, les Russes qui jusque là s’étaient tenus à l’écart de l’empoignade entre les partisans de Trump et ceux de Biden, républicains et démocrates avec quelques transfuges ont apporté des preuves sur la corruption de Hunter Biden, en accusant le fils du président américain de financer la production d’armes biologiques en Ukraine. Igor Kirillov, responsable des défenses radiologiques, chimiques et biologiques au ministère russe de la Défense, a déclaré que Hunter Biden était directement impliqué dans les projets américains de déploiement d’armes de destruction massive en Ukraine. Kirillov l’a accusé de financer « le programme d’armes biologiques du Pentagone en Ukraine » par le biais d’un fonds d’investissement, a rapporté l’agence de presse Sputnik International, soutenue par le Kremlin. « Les matériaux reçus nous ont permis de retracer le schéma d’interaction entre les organes du gouvernement américain et les laboratoires biologiques ukrainiens », a déclaré Kirillov lors d’un point de presse.

« L’implication dans le financement de ces activités par des structures proches des dirigeants américains actuels, en particulier le fonds d’investissement Rosemont Seneca géré par Hunter Biden, attire l’attention. L’ampleur du programme est impressionnante. » Les médias libéraux ont rapidement pris la défense du président Biden après les allégations russes selon lesquelles l’USAID et le CDC, avec le soutien du philanthrope libéral George Soros, étaient responsables de la création de 31 laboratoires sur 14 sites en Ukraine, ce qui a été mis par les médias occidentaux sur le compte des théories du complot chère à la propagande russe. Les médias occidentaux français ont rapidement choisi leur camp: Julia Davis, une chroniqueuse du Daily Beast, a tweeté : « Si vous pensiez que la propagande russe était un jour “sophistiquée”, je suis désolée de vous dire qu’elle a toujours été assez stupide. Elle l’est toujours. Voici leur dernière perle : Hunter Biden a financé des laboratoires biologiques en Ukraine. Fabriqué à la main pour Fox News. »

le fils Biden passe un deal : il reconnait sa culabilité en matière de fraude fiscale et de détention illégale d’armes et on ne parle plus de la corruption ayant utilisée le poste paternel.

L’affaire a été réglée par l’administration Biden en proposant un accord typique de la justice américaine, le fils Biden se rconnait coupable de délits mineurs dans le dossier, il accepte une condamnation et l’on parle plus du dossier.

En fait, Trump n’a pas laché le morceau et si nous avons tout su des accusations pour lesquelles il a été condamné à divers procès comme d’ailleurs du rôle joué dans l’assaut du Capitole, disons que nous avons été beaucoup moins bien informés sur les accusations de corruption concernant les démocrates et le président Biden alors que la bataille continuait à faire rage aux Etats-Unis. mais il faut mesurer que le spoil système, la manière dont à chaque élection chaque élu amène son aministration dans ses bagages et fait partir la précédente inquiète déjà, mais quand la victoire est aussi totale que celle de Trump qui se retrouve avec l’ensemble du Congrès et la cour suprême derrière lui cela aide aux ralliements.

si le passage de twiter devenu X a favorisé la diffusion de diverses “informations”. Le petit ballet autour de la rétention de dossiers classifiés par les deux présidents, n’est pas étranger à des affaires de ce type. Mais il y a pire dans le genre : on sait qu’Elon Musk n’est pas le seul de la sillicon valley a passer du camp démocrate à celui de Trump, la “neutralté” du wahingtong Post et de son propriétaire Jeff Bezos a été un signe important, mais la rencontre entre Trump et le patron de face Book en est une autre. Et plus déterminant encore Zelenski et son entourage savent que leur survie dépend encore et toujours de la présidence des USA, donc ils en sont probablement à livrer à Trump tout ce dont il avait besoin pour assouvir sa rancune.

L’amour paternel est un sentiment que chacun peut comprendre mais là il s’agit aussi du maillon faible d’un système de corruption qui ne relève pas des seuls sentiments et affects… On peut toujours voir que la propagande comence avec des campagnes électorales de Rock stars et veut transformer les défaites et le sordide des intérêts qu’elles dévoilent en tragédie de Shakespeare alors qu’il s’agit de vaudeville entre avares se disputant le magot. En matière de tragédie cela n’a rien de comparable avec ce dont étaient capables les dirigeants commuistes quand leurs enfants sont victimes de la lutte de la nation contre le fascisme, on pense bien sur à Staline refusant d’échanger son fils prisonniers des Allemands, à la Passonnaria perdant le sien dans des circonstances semblables, et le fils de Mao, héros de la lutte antinazi sur le front russe mourant en Corée face à l’invasion américaine. Là on était dans la tragédie, je crains que dans les affaires de la progéniture des dirigeants US (ou dans l’affaire de l’impossible gouvernance de Macron) dans la bouffonnerie pure et simple.

danielle Bleitrach

Vues : 241

Suite de l'article

1 Commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

La modération des commentaires est activée. Votre commentaire peut prendre un certain temps avant d’apparaître.