Les Russes appellent Cuba l’île de la liberté et lui vouent une tendresse particulière. Dernièrement Franck Marsal a fait un commentaire sur le fait que l’URSS n’avait pas réussi à créer une contagion qui aurait entraîné un essor du socialisme dans le monde. C’est une remarque qui mérite d’être approfondie. D’abord parce qu’effectivement il y a un blocage de la contagion qui intervient à la suite de la « déstalinisation » et qui tranche sur la période antérieure. Deux certes cette contagion touche essentiellement des pays sous développé, cela aussi mérite d’être analysé sous un double aspect, le premier c’est comment effectivement et à quel prix, il y a l’organisation d’une coupure au sein du continent eurasiatique et même européen pour qu’il en soit ainsi, Comment les guerres mondiales en seront le produit et comment de même a été enrayé le processus de décolonisation et organisé sciemment un jeu avec les « élites ». Cuba est le seul pays qui présente la particularité d’être le pays qui choisit le socialisme après la déstalinisation et ce sera entre Fidel et le Che un débat permanent. Comment Cuba est le pays qui est à la fois une colonie avec une population issue de l’esclavage mais aussi un des lieux politiquement les plus avancés sur le plan idéologique. Comme le souligne Fidel : ici le socialisme n’est pas né d’une imposition à des pays vaincus comme cela s’est passé en Europe, il est une création originale né des besoins du peuple cubain pour créer son unité malgré l’esclavage colonial. Cuba a été d’autant plus respectueuse des communistes russes vaincus par la contrerévolution de la CIA qu’elle n’a jamais été mercenaire. Ce sont les pays et les forces qui ont conçu la révolution comme leur propre nécessité qui n’ont pas méprisé le peuple russe vaincu et sont demeurés reconnaissant de son immense apport. Les Cubains traitent toujours les autres avec la même dignité et respect qu’ils ont pour eux mêmes. C’est ça être libre et communiste. (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)
https://kprf.ru/dep/gosduma/activities/230474.html
Le 2 décembre 1956, le légendaire yacht Granma a amené à Cuba un détachement de révolutionnaires du Mouvement du 26 juillet. Le groupe de débarquement des rebelles était dirigé par Fidel Castro et Ernesto Che Guevara. Ce fut le point de départ de la lutte contre la dictature de Fulgencio Batista. Le jour du débarquement des rebelles a symbolisé le début de la révolution. L’évolution de la situation a abouti à la victoire du peuple cubain. Cette victoire a changé de manière décisive l’histoire du pays et a eu un impact profond sur le cours des événements internationaux.
Le début de la lutte armée contre le régime de Batista est considéré comme la Journée des forces armées révolutionnaires de la République de Cuba. En l’honneur du 68e anniversaire de ces événements historiques, l’ambassade de Cuba en Russie a organisé une réception. Le vice-président du comité central du KPRF, premier vice-président du comité de la Douma d’État de l’Assemblée fédérale de la Fédération de Russie, D.G. Novikov, a pris part à la réception.
Les chefs des corps diplomatiques de Cuba et de plusieurs autres pays, l’attachée navale et aérienne de Cuba en Russie, le colonel Monica Milian Gomez, des députés de la Douma d’État de l’Assemblée fédérale de la Fédération de Russie, des représentants du ministère des Affaires étrangères et du ministère de la Défense de Russie, des membres des sociétés d’amitié avec Cuba, des vétérans internationalistes et des participants à l’opération « Anadyr » ont assisté à l’événement solennel qui s’est déroulé à Moscou.
L’anniversaire du débarquement du Granma n’est pas seulement un hommage aux héros de la révolution cubaine, mais aussi un rappel de l’importance de rester inébranlable dans la lutte pour la justice et le développement indépendant. Ce fait a été souligné par tous les participants à la réunion. Des représentants des départements militaires de Cuba et de Russie ont prononcé des discours officiels à l’occasion de cette fête.
Les participants à la soirée organisée au centre culturel du ministère russe des affaires étrangères ont honoré la mémoire des révolutionnaires cubains, rendu hommage à leur courage et à leur dévouement aux idéaux de liberté et de justice. La réception s’est déroulée dans une atmosphère de dialogue chaleureux et amical. Elle a témoigné des liens étroits entre la Russie et Cuba et de la solidarité entre nos peuples. Les participants ont souligné l’importance de préserver la mémoire historique et la nécessité de renforcer la coopération multilatérale russo-cubaine.
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