La présidente Claudia Sheinbaum Pardo a réagi hier à la menace du président élu des États-Unis, Donald Trump, d’imposer des droits de douane de 25 % sur tous les produits entrant dans son pays en provenance du Mexique et du Canada jusqu’à ce qu’ils répriment les drogues, en particulier le fentanyl, et les migrants qui traversent illégalement la frontière. Profitons-en pour signaler à madame Macron qui a cru pouvoir limiter la journée du 25 novembre à une sympathie pour Gisèle Pelicot qui ne coûtait pas un kopeck pour améliorer la situation des femmes victimes de violences conjugales, que cette journée contre les féminicides est née en Amérique latine pour célébrer trois sœurs militantes en lutte contre Trujillo, le pantin des Etats-Unis et qui l’ont payé de leur vie. Entre son époux et Claudia Sheinbaum pas la moindre hésitation sur qui est le plus apte à occuper la fonction présidentielle. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Dans sa lettre, la cheffe de l’exécutif a averti son futur homologue que « ce n’est pas avec des menaces ou des tarifs que l’on s’attaquera au phénomène migratoire et à la consommation de drogues, mais avec une compréhension réciproque autour de ces grands défis », réitérant que la force commerciale de l’Amérique du Nord face à d’autres blocus commerciaux réside dans la complémentarité entre les signataires de l’AEUMC. et lui a rappelé que l’abus de substances illicites est un problème de consommation et de santé publique de la société américaine, dans lequel le Mexique met les décès causés par la confluence du trafic d’armes produites aux États-Unis et de la demande de drogues qui provient également de ce pays. Bien qu’elle ait proposé un dialogue, qu’elle considère comme « le meilleur instrument pour parvenir à la compréhension, à la paix et à la prospérité », la présidente a fait savoir que chaque tarif imposé par Washington serait répondu par un autre, ce qui affecterait les entreprises communes.
Avec ces déclarations et d’autres publiées par son gouvernement, la présidente a dissipé tous les doutes sur sa détermination à faire face aux menaces et à l’impolitesse de Trump (dont beaucoup ont été reproduites par Ottawa, malgré le fait que les autorités canadiennes prétendent être aux antipodes du trumpisme). La chute des actions boursières des grands constructeurs automobiles américains est une démonstration immédiate que le Palais national a raison de souligner que le magnat ne peut pas nuire au Mexique sans nuire aux travailleurs de son pays qu’il prétend protéger, pour la raison élémentaire que trois décennies d’intégration économique américaine ont créée. Pour le meilleur et pour le pire, un degré d’interdépendance qui ne peut être brisé par des décrets ou du jour au lendemain. De même, Trump ferait bien de reconnaître que le traité rédigé au début des années 1990 et renégocié à sa demande il y a six ans permet aux entreprises américaines de maintenir une compétitivité dans laquelle elles ont perdu beaucoup de terrain en raison des conditions désastreuses du système éducatif, du court-termisme qui accompagne la financiarisation économique néolibérale. au désinvestissement dans des secteurs clés et à d’autres facteurs qui vont s’aggraver en raison de son entêtement à réduire l’État à un moment où il est la seule entité capable de conduire la société dans un scénario aussi complexe que celui actuel.
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