Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Un parti pourquoi faire ?

l’existence du PCF est une réalité qui va bien au-delà de ses membres actuels et ce texte va dans le bon sens non seulement dans ce qu’il dit mais en ouvrant le débat du futur congrès en réseau puisqu’il s’avère que d’autres sont déjà en fraction pour poursuivre une liquidation. Histoireetsociete se devait de publier ce texte pour signature, parce que le PCF se doit de redevenir le parti qu’il a été et qu’il reste pour une part. Nous le publions non seulement parce que notre site regroupe un grand nombre de communistes y compris dans son équipe de rédaction, mais parce que ceux qui ne sont pas membres de ce parti sont convaincus de cette nécessité et ne pratiquent jamais l’anticommunisme “groupusculaire”… qui non seulement est un gachis mais en fait, sous des allures “radicales”, est souvent un choix de la social démocratie

Voici le texte de la pétition que l’on m’avait montrée à Venissieux et dont en gros j’approuve les termes. Je l’aurais volontiers signée si j’avais été membre du PCF. Mais comme je tiens à le préciser, j’ai par rapport à ce parti un statut assez spécial: j’y ai adhéré en 1956 et je l’ai quitté en 2003 à la suite d’une agression physique inadmissible dans la fédération des Bouches du Rhône. J’ai tenté d’y revenir en 2013, et j’ai dû constater que je n’y jouissais pas de plus de respect, non pas celui d”une” personnalité” et de sa “vanité” mais celui de tout individu, tout militant. Le parti m’avait jadis habitué à une telle exigence plus que n’importe quelle force politique et paradoxalement je suis convaincue qu’il demeure ce qui se fait de mieux dans ce domaine encore aujourd’hui et je continue à faire adhérer, à inviter à le rejoindre, il s’agit bien d’un constat qui m’est propre, je suis plus utile, plus apte à mener mon combat à l’extérieur . Donc j’ai définitivement quitté ce parti en particulier pour ne pas renforcer le rang des ex- devenus anti-communistes ou plutôt anti-PCF. Je partage ce texte qui correspond à mes préoccupations à savoir pour le monde ouvrier, les couches populaires, tout ces “dispersés” en souffrance, la nécessité mais aussi pour la France, pour les intellectuels, le monde de la culture auquel je suis attachée, de l’existence d’un parti communiste. J’ai juré de ne pas me donner le ridicule de rentrer et sortir au grè de mes humeurs mais de continuer à agir de l’extérieur pour qu’existe ce parti, l’enjeu allant bien au dessus des appartenances et des histoires personnelles. Donc jamais plus je ne reprendrai ma carte et donc je ne peux signer ce texte mais je le répète l’existence du PCF est une réalité qui va bien au-delà de ses membres actuels et ce texte va dans le bon sens non seulement dans ce qu’il dit mais en ouvrant le débat du futur congrès en réseau puisqu’il s’avère que d’autres sont déjà en fraction pour poursuivre une liquidation. Histoireetsociete se devait de publier ce texte pour signature, parce que le PCF se doit de redevenir le parti qu’il a été et qu’il reste pour une part. Nous le publions non seulement parce que notre site regroupe un grand nombre de communistes y compris dans son équipe de rédaction, d’ailleurs Franck Marsal est déjà parmi les premiers signataires, mais parce que ceux qui ne sont pas membres de ce parti sont convaincus de cette nécessité et ne pratiquent jamais l’anticommunisme “groupusculaire”… qui non seulement est un gachis mais en fait, sous des allures “radicales”, est souvent un choix de la social démocratie (note de Danielle Bleitrach et pour une part de l’équipe de rédaction d’Histoireetsociete)

Les questions posées par le Conseil national en sous-entendent une autre : quel est le rôle historique d’un parti communiste dans la période actuelle ? Depuis le 38ème congrès, nous avons décidé de redonner une pleine visibilité au Parti communiste. Nous avons investi de nombreux fronts sans pour autant réussir à incarner le fait que nous étions une alternative crédible. Pire, le RN continue à progresser. Il convient de réinterroger notre pratique pour trouver que faire.

Pour cela, ce texte examine les trois grandes stratégies poursuivies ces dernières décennies : le communisme municipal (1), l’union de la gauche (2) et la présentation de candidats communistes (3). Nous soutenons que le problème fondamental provient du fait que nous n’avons pas porté un projet de rupture avec le capitalisme à même d’amener les électeurs et les électrices à sauter le pas. Le 39ème congrès avait décidé d’entamer le débat sur ce projet (4). Alors qu’il est justement l’urgence pour sortir le Parti de l’impasse dans lequel il se trouve, celui-ci est toujours repoussé au nom des urgences du moment. Le texte examine ensuite les implications stratégiques de cette conception d’un parti révolutionnaire proposant une voie française vers le socialisme (5) et les applique au cas des Gilets jaunes (6). Enfin, il propose quelques pistes organisationnelles pour mener la lutte de classe par-delà le parlementarisme et l’électoralisme (7).

  1. Le communisme municipal face à la baisse tendancielle du nombre d’élu·es

Les politiques d’austérité entraînent un retrait subséquent de la puissance publique et visent à dégager des ressources pour continuer d’accroître le financement public du capital. La marchandisation accrue de toute une série de besoins sociaux, à commencer par le logement, offre de nouveaux champs de valorisation au capital. Inversement, les municipalités et les conquis du « communisme municipal » sont sous tension. Cela limite les possibilités de construire localement une alternative à la société capitaliste.

Nos élu·es et nos sections font leur part et ce travail est généralement salué. Force est toutefois de constater que notre Parti n’est pas vu comme une alternative crédible au niveau national. Or, comme nous l’avons collectivement analysé lors du 38ème congrès, sans déploiement national, notre ancrage local s’émousse au profit d’autres forces. Nous ne pouvons ignorer la nécessité de donner une perspective de conquête et d’exercice du pouvoir d’État pour changer radicalement les conditions d’existence. Cette vision de la conquête du pouvoir doit toutefois dépasser ses retranchements parlementaires pour constituer une vraie ambition idéologique et organisationnelle. Réduire la nécessité d’organisation extraparlementaire à un localisme n’enraye pas l’érosion de notre ancrage militant et électif car nous nous effaçons progressivement au profit des forces mieux identifiées lors des campagnes nationales. C’est de cette baisse tendancielle du nombre d’élu·es dont il nous faut sortir. 

  1. Le salut ne viendra pas de la gauche unie

Nous ne souffrons pourtant plus d’un problème d’incarnation nationale : les études d’opinion montrent la sympathie dont jouit notre Parti à travers la figure de Fabien Roussel. La sympathie n’entraîne cependant pas l’adhésion. Ainsi, une récente étude de Cluster17 pour Le Point estime que 30 % des Françaises et des Français ont de la sympathie pour Fabien Roussel, mais seulement 2% le soutiennent, un chiffre sensiblement proche de notre score électoral. Quant à Jean-Luc Mélenchon, il agrège 19 % de sympathie dont 9 % de soutien. Avec le vote utile, ce cœur solide lui permet d’espérer atteindre son plein potentiel.

Le RN a su déjouer la mécanique mortifère des institutions de la Vème République en se présentant (faussement) comme une alternative radicalement différente de la gauche et du Macronisme. LFI a su déjouer le vote utile en faveur du PS avant de chercher à recomposer la gauche autour d’elle comme le PS l’avait fait auparavant. Elle s’est présentée comme une alternative radicale – en l’occurrence populiste voire communautariste – au libéralisme de Macron, au capitalisme de préférence nationale du RN mais aussi à la gauche qui a trahi.

Nos propositions sont mieux financées, plus justes et plus cohérentes entre elles que celles des autres forces de gauche… mais nous pesons 2,5 %. Croire que de meilleures propositions pour aménager le système capitaliste nous permettront d’avancer, sans prendre en compte les rapports de force, est un travers idéaliste. S’il s’agit d’aménager le capitalisme, les citoyennes et les citoyens nous le disent assez : « Soyez unis pour que l’on gagne enfin ! ». Dans le système uninominal à deux tours de la Vème République, autant faire l’union dès le premier tour. C’est d’ailleurs ce que nous avons fait avec le Nouveau Front populaire. Or l’union n’enraye pas la baisse tendancielle du nombre de nos d’élu·es et la marginalisation de nos idées.

  1. Un parti qui organise la lutte de classe par-delà les institutions bourgeoises

Notre Parti n’a pas choisi l’électoralisme qui l’affaiblit aujourd’hui ; il le subit, faute d’avoir redéfini son rôle au-delà des institutions parlementaires et municipales. Nous ne pouvons plus nous contenter de soutenir loyalement et constamment les luttes portées par les milieux syndicaux, en nous cantonnant à un rôle de simple fonction support des grèves et manifestations. Ce réflexe, hérité d’une époque où la CGT incarnait une organisation de masse de notre classe et constituait un outil central pour de nombreux camarades, n’est plus adapté à la situation actuelle. Il faut se rendre à l’évidence, ce suivisme passif peine à convaincre les masses laborieuses. Avec un syndicalisme qui ne rassemble plus que 7,8 % de la classe travailleuse et où la fraction ouvrière est la moins investie, la liaison avec notre classe par les syndicats est insuffisante.

Il ne s’agit donc pas simplement de soutenir les luttes, mais de les initier. Cela exige des campagnes structurées, suivies et évaluées sur le long terme, afin d’atteindre des objectifs concrets : établir des contacts et faire adhérer des travailleurs dans des secteurs stratégiques, consciemment choisis. Cela signifie aussi s’engager sur le temps long, au plus près des travailleurs, bien au-delà des événements déclencheurs. L’objectif n’est pas de chercher à influencer telle ou telle organisation, mais d’organiser politiquement la conscience de toute une classe. 

Ce projet implique des choix stratégiques clairs, et donc une direction politique capable de dépasser la simple animation de l’organisation  pour définir des priorités et fédérer toutes les instances du Parti autour de ces axes essentiels : quels secteurs, quelles actions, quelles campagnes.

  1. Retrouver le parti révolutionnaire et affirmer la rupture avec le capitalisme

Pour sortir de cette impasse, nous devons affirmer une ligne radicalement différente du reste de la gauche. Pas être plus malin dans nos propositions mais offrir une alternative suffisamment forte pour qu’elle justifie le coût de la défection du parti le plus fort à gauche voire qui justifie une défaite momentanée. Nous devons être honnête en tenant un langage de vérité : cette défaite est en fait inéluctable tant que la gauche dans son ensemble pèsera autour des 30%. Nous devons avoir l’ambition de faire nôtre l’objectif d’élargir la gauche à la majorité populaire large qui souffre des politiques capitalistes. Et pour cela, nous devons tourner le dos aux débats de la gauche et porter une voie/voix radicalement différente du réformisme de gauche.

À l’échelle européenne, les partis qui résistent ou qui progressent sont des partis qui affirment une ligne de rupture claire. C’est le cas du Parti communiste du Portugal qui recule certes mais conserve des élus. C’est aussi le cas du Parti communiste grec qui progresse très sensiblement ou de nos camarades chypriotes. C’est aussi le cas du Parti du travail de Belgique qui continue sa progression et double son nombre de députés sous le mot d’ordre du « Choix de la rupture ». Bref, il est remarquable que résistent ou progressent les partis qui sont restés historiquement les plus éloignés de l’eurocommunisme et affirment le plus clairement la nécessité de la rupture révolutionnaire. Notre stratégie a été de cacher notre identité communiste sous celle, gazeuse, de « Gauche unie pour le monde du travail » puisqu’elle met en avant une gauche unie fantasmée et un monde du travail sans contenu de classe. Trop souvent nous essayons d’apparaître comme « plus raisonnables », « plus fréquentables » que la FI et non plus « radicaux », plus « déterminés », plus « cohérents » ; en un mot : plus révolutionnaires. 

  1. Le mandat du 39ème congrès : une urgence vitale, pas un supplément d’âme

Il est évident que nous ne passerons pas du jour au lendemain au communisme. Notre 39ème congrès avait confié au Conseil national la charge « de construire les modalités du débat sur les conditions du processus [de transition] vers une nouvelle civilisation ». Ce débat n’a toujours pas eu lieu or, si l’on veut sortir de l’ornière où nous sommes, c’est un discours clair sur la civilisation que nous proposons qu’il nous faut avoir.

Trop souvent, nous opposons la période sectaire du « classe contre classe » des années 1920 aux brillantes réalisations de la gauche unie dans le Front populaire sans voir la dialectique entre les deux périodes : le PCF a pu être audible dans l’union de la gauche car il était une force sociale et militante même s’il n’était pas encore une force électorale. Et il était une force sociale car il avait quelque chose qui attirait une fraction importante de la classe travailleuse : le souffle d’octobre 1917 et son projet socialiste. C’est justement pour assurer le « développement multiple des individus » que notre Parti a développé la Sécurité d’emploi et de formation. C’est pour assurer « l’accroissement des forces productives » que notre Parti a commencé à plancher sur une planification climatique qui répond aux besoins sociaux sans obérer celui d’avoir une planète vivable (plan Empreinte2050). Nous avons les briques du projet de transition que nous voulons mais nous n’osons l’appeler d’un nom qui exprime toute sa radicalité.

Nous pourrions comme Marx parler de « première phase de la société communiste » mais elle est longue et risque d’affaiblir notre crédibilité en assimilant la rupture que nous proposons à la forme parfaitement développée du communisme qui apparaît lointaine à toute personne censée. La tradition nous a donné le terme de socialisme qui évoque directement un projet alternatif au capitalisme qui n’est pas la société à construire du communisme. C’est ce projet que nous devons systématiquement mettre en avant. Il ne nécessite pas de repenser l’intégralité de notre doctrine mais de réarticuler ses acquis et d’intervenir dans tous les débats en mettant en avant la nécessité de la rupture pour construire le socialisme.

  1. Retrouver un parti de classe et travailler à organiser la fraction prête au combat

Quelles sont les fractions de la population qui peuvent se reconnaître dans un tel projet de rupture avec le capitalisme qui passerait par la nationalisation et la gestion sociale de tous les grands moyens de production ? Il nous faut définir quelles sont ces fractions de la population qui ont intérêt à la mise au pas du « libre marché », par une extension radicale de la Sécurité sociale sous la forme d’une Sécurité d’emploi et de formation ? Celle-ci, liée à la planification étatique (marqueur communiste), assurerait à l’ensemble des travailleurs et des travailleuses un emploi bien payé, proche du lieu de vie et des trajectoires sociales ascendantes.

C’est évidemment bien l’ensemble de la classe travailleuse qui a intérêt à un tel projet. Toutes celles et ceux qui vivent de leur travail et dont une part de la plus-value produite est captée au cours du processus d’exploitation pour rémunérer la classe capitaliste est intéressé par un tel projet socialiste. Les salarié·es, privé·es d’emploi et retraité·es qui ne disposent pas des moyens de production ni d’un revenu suffisant pour accumuler du capital représentent l’immense majorité de la population. Ne pas parler de l’intérêt de la classe travailleuse dans son ensemble à ce projet serait renoncer à une lecture de classe pour une lecture populiste ou ouvriériste.

Néanmoins, s’arrêter là dans notre réflexion tactique serait au contraire de l’économicisme. L’état du Parti, qui n’est pas un parti de masse, implique de focaliser nos efforts pour qu’il le redevienne. C’est parmi les fractions travailleuses qui n’ont plus rien à perdre que nous devons consacrer nos efforts pour le redevenir : celles et ceux qui ont un travail mais qui chuteraient dans la misère la plus absolue en le perdant. Ce prolétariat qui a uniquement sa force de travail pour vivre et qui ne possède rien d’autres de précieux que ses enfants, pas d’économies ou de patrimoine, et dont le travail lui-même est soit précaire, soit très faiblement rémunéré doit être le groupe auprès de qui le Parti communiste s’organise. Il faut que « ceux d’en bas fassent l’objet de tous les efforts d’organisation », car ils sont le moteur révolutionnaire, sans pour autant en exclure les autres fractions de la classe travailleuse.

  1. La preuve par les Gilets jaunes ? Répondre à une situation prérévolutionnaire

Concrètement, cette fraction prolétaires se compose des ouvrier·es, notamment de la logistique et de l’agroalimentaire, si précaires, des employé·es, notamment du commerce, malmené.es, mais aussi des professions intermédiaires de la santé, violemment maltraitées par l’austérité. Il s’agit de la fraction qui a le plus fortement participé aux Gilets jaunes. Avec 3 millions de participant·es selon l’estimation quantitative la plus aboutie, soit 7 % du corps électoral, il s’agit d’une mobilisation d’une ampleur inédite, similaire à celle de juin 1936 par le nombre de personnes impliquées.

Fondamentalement, le mouvement témoigne du caractère prérévolutionnair de l’antagonisme de classe si l’on en reprend la définition par Lénine dans La maladie infantile du communisme comme le moment où « “ceux d’en bas” ne veulent plus et “ceux d’en haut” ne peuvent plus continuer de vivre à l’ancienne manière » Les Gilets jaunes ont montré que ceux d’en bas n’en veulent et n’en peuvent plus. Le macronisme a montré que « ceux d’en haut » ne veulent plus, n’ont pas de projet national, se contentent d’extraire jusqu’au dernier euro de profit qu’ils investissent ailleurs.

Qu’une part se fourvoie quand elles pointent « les hommes politiques » ou pire « les étrangers » comme responsables, n’empêche pas qu’il s’agit d’une fraction de la classe travailleuse qui n’en peut plus et est prête à se mobiliser, sans trop savoir comment et pourquoi. Le rôle de notre parti est alors de redevenir un parti prolétarien de masse pour être capable de sentir finement la situation de classe, de formuler les mots d’ordre et développer les organisations qui vont permettre à la classe travailleuse de se mettre plus vite et plus fort en mouvement. C’est tout le travail mené par le PCF à partir des années 1920 et 1930 : le bon dirigeant, celui qu’il faut retenir, former et à qui il faut donner des responsabilités, c’est celui qui est capable de se connecter aux masses et d’impulser l’organisation de l’action collective. 


Conclusion

Au cours des dernières années, le parti a eu recours à différentes approches qui n’ont pas su le sortir du réduit où il est acculé. L’absence de stratégie pour la transformation du cadre social et économique dans son ensemble obère la capacité du parti à enrayer la baisse tendancielle du nombre d’élus ou de peser dans les rassemblements de la gauche. Les électeurs et les électrices prennent en compte le rapport de force quand ils votent. Pour un parti affaibli électoralement, l’adhésion ne se fait pas sur une sympathie mais sur un programme radicalement différent qui proposerait, par exemple, une rupture révolutionnaire. C’est le seul moyen de déjouer la recherche de boucs émissaires et de raviver l’antagonisme fondamental de notre classe avec la bourgeoisie.

 L’affirmation d’un projet socialiste pour la France permet de penser la stratégie que nous devons déployer, le discours sur la classe travailleuse que nous devons développer, les fractions de cette classe auprès desquelles nous devons concentrer tous nos efforts organisationnels et les formes pratiques que ceux-ci doivent prendre. Les briques de ce socialisme à la française ont été développées par des années de travail patient, le tout doit dorénavant être systématisé et nommé. Le 39ème congrès avait confié au CN la tâche d’organiser le débat à ce sujet,  il n’a pas eu lieu. C’est pourtant la condition sine qua non pour pouvoir peser lors des scrutins et au-delà. La conférence nationale doit être l’occasion de rattraper ce retard et de mener le débat le plus important de notre histoire : pourquoi sommes-nous communistes ? 

Signataires

  1. Aurélien Alphon-Layre (75)
  2. Cécile Alphon-Layre (30) Responsable fédérale à la formation
  3. Brice Alvarez (30) Membre du comité de section
  4. Stéphane Bailanger (33) Trésorier de section
  5. Helena Banton (75)
  6. Luc Basin (26) Membre du comité de section
  7. Mathis Berthier (30)
  8. Lucas Boghossian (69) Secrétaire de section
  9. Emmanuel Buchert (75)
  10. Marie-Christine Burricand (69) Membre du Comité exécutif national
  11. Jules Caia (75) Secrétaire de cellule
  12. Fanny Chartier (75) Secrétaire fédérale à l’organisation
  13. Alban Chrétien (75)
  14. Hélène Cogez (75)
  15. Joël Copin (62)
  16. Alec Desbordes (75) Responsable fédéral aux entreprises, secrétaire de section
  17. Jason Devoghelaere (77) Secrétaire de section
  18. Kevin Guillas-Cavan (75) Trésorier de section
  19. Matthias Iber (90)
  20. Jonathan Juillard (69)
  21. Louis Juste (13) Secrétaire de section
  22. Joris Labourayre (75)
  23. Armand Lecoq (47) Secrétaire de section
  24. Thomas Lévy (30) Co-secrétaire de cellule
  25. Jean-Pierre Maron (34)
  26. Franck Marsal (33)
  27. Anne Manauthon (06) Membre du Conseil national
  28. Gerard Mantovani (93)
  29. Laurent Mely (75) Secrétaire de section d’entreprise
  30. Leila Moussavian-Huppe (33)
  31. Maris Muzas (69) Membre du Conseil départemental
  32. Nans Noyer (69)
  33. Carl Ravoavy (75) Secrétaire de section
  34. Laurent Santoire (91) Membre du Conseil départemental
  35. Michel Sautel (44) Trésorier de section
  36. Ada Sochou (92)
  37. Alain Thubert (42)
  38. Anthony Tromeur (30)
  39. Umit Yildiz (93) Membre du Conseil départemental
  40. Antonin Ziane (94)

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