Le président Poutine a déclaré qu’il ne souhaitait pas perturber l’événement en raison du prétendu « mandat d’arrêt » émis par la Cour pénale internationale et nuire à son cher ami Lula en quoi que ce soit. Qu’il s’agisse de Lavrov ou de Poutine, les deux ont l’art et la manière de pratiquer un humour corrosif qui dit à chacun ce qu’il doit entendre.
EFE/Fichier
Le G20 à l’inverse du G7 qui n’est plus que le club des occidentaux impérialistes est le sommet ou s’affrontent et se tâtent les dits impérialistes avec les membres des BRICS, ceux qui forment un partenariat stratégique offensif et ceux qui ont comme on dit vulgairement le cul entre deux chaises. Après l’absence de Lula pour des raisons de santé des BRICS, mais aussi son veto contre le Venezuela et la défaite essuyée aux élections régionales et municipales brésiliennes, Lula qui avait tout misé sur la victoire des démocrates, s’était attiré la haine de Elon Musk, se retrouve avec un Trump porté par une vague électorale irrésistible et au moins pour un temps plus imprévisible que jamais. Le G20 a toute chance d’être le lieu de toutes les immobilités de la période et l’absence de Poutine qui se paye le luxe de ne pas vouloir embarrasser son ami Lula avec lequel il entretient des « relations magnifiques et amicales » est un chef d’oeuvre dans le genre diplomatique. Qu’un tel conclave en état d’équilibre instable se donne le but de rédiger “un document de leadership” n’est pas moins ironique parce qu’effectivement l’urgence est que les institutions internationales reflètent le véritable rapport des forces dans le monde. On peut en dire autant de la “gouvernance” française présente à ce G7 tout en étant sur un siège éjectable partout. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
13 novembre 2024 Heure : 07:12
Au cours du conclave, un « document de leadership » du G20 sera rédigé.
Les principales économies du monde se réuniront en novembre prochain dans la ville de Rio de Janeiro, au Brésil, pour tenir le sommet du G20. Dans le cas de la Russie, la délégation sera conduite par le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
LIRE AUSSI :
Pyongyang ratifie un traité de partenariat stratégique global avec la Russie
Le sommet se tiendra les 18 et 19 novembre, selon les informations publiées par le ministère russe des Affaires étrangères.
« Sur instruction du président Vladimir Poutine, la délégation russe à cet événement sera dirigée par le ministre des Affaires étrangères », a déclaré un porte-parole de la présidence sur sa chaîne Telegram.
❗️La délégation russe au sommet du G20 à Rio de Janeiro sera conduite par le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, a déclaré l’ambassadeur itinérant du ministère russe des Affaires étrangères Marat Berdiev sur sa chaîne Telegram.
Quant à la participation éventuelle de Poutine au sommet, le président russe a déclaré qu’il entretenait des « relations magnifiques et amicales » avec son homologue brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva. Par conséquent, cela n’aurait aucun sens de voyager « pour affecter le travail normal de l’ensemble de ce forum », et au lieu de cela, il enverrait un haut fonctionnaire de son gouvernement.
En outre, le président a expliqué qu’il ne souhaitait pas perturber l’événement en raison du prétendu « mandat d’arrêt » émis par la Cour pénale internationale (CPI) en relation avec la guerre en Ukraine. « Nous comprenons parfaitement que même si nous laissons de côté la CPI, tout le monde ne parlerait que d’elle. »
Selon les autorités russes, la journée visera à élaborer un « document de leadership » du G20 qui prenne en compte les réalités multipolaires du monde d’aujourd’hui et offre une réponse dépolitisée aux défis socio-économiques. Ce document vise à réformer les institutions mondiales et à renforcer le rôle de la majorité mondiale dans la prise de décision.
Vues : 38
