Ce n’est pas un hasard si Telesur accorde une large place à cette prise de position du Brésil. Il démontre à quel point en dehors de quelques marionnettes des USA, Israël et l’abstention ukrainienne, l’unanimité est totale pour dénoncer le blocus qui frappe ce pays exemplaire et qui tout en privilégiant l’engagement communiste, le choix socialiste sait rassembler largement. Cuba est hors de portée moralement et politiquement pourtant elle souffre, l’île, son peuple héroïque d’une manière indicible et tout cela devrait être une leçon sur ce que les communistes du monde entier, ceux de France en particulier devrait considérer comme un devoir de solidarité et de soutien politique qui ne soit pas seulement du discours mais une mise en œuvre… Il faut agir : quelle solidarité concrète avez vous organisé, qu’avez vous fait pour Cuba ? (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
« Le Brésil restera engagé dans une solution basée sur les principes de solidarité et de coopération », a déclaré M. Vieira. Photo : ONU.
Le Brésil exhorte les États-Unis à reconsidérer leur politique à l’égard de Cuba
29 octobre 2024 Heure : 13:45
Lors de la 28e session plénière de l’Assemblée générale de l’ONU, le ministre brésilien des Affaires étrangères, Mauro Vieira, a exhorté les États-Unis à reconsidérer leur politique à l’égard de Cuba.
Dans son discours, Vieira a exigé que la nation américaine « lève les sanctions, retire Cuba de la liste des pays soutenant le terrorisme et promeuve un dialogue constructif, basé sur le respect mutuel et la non-ingérence ».
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Le ministre brésilien des Affaires étrangères a affirmé que « les seules sanctions légitimes, protégées par le droit international, sont celles adoptées par le Conseil de sécurité dans le cadre du chapitre 7 de la Charte des Nations unies ».
En ce sens, la nation sud-américaine a réitéré son opposition « ferme, catégorique et constante » au blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba.
Il a également rejeté l’application extraterritoriale de lois nationales discriminatoires et a expliqué que le blocus contre Cuba « a causé des souffrances incalculables au peuple et a entravé le développement durable de la nation ».
Il a également indiqué que la persistance de la mesure affecte directement l’exercice des droits de l’homme du peuple cubain, car elle limite l’accès aux biens essentiels tels que les médicaments et les technologies essentielles au développement.
« Le rejet de l’embargo économique contre Cuba est pratiquement le fruit d’un consensus international et à juste titre », a ajouté le Président, faisant référence au message envoyé par Saint-Vincent-et-les Grenadines lors du VIIIe sommet de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) le 1er mars 2004 : « Mettons fin à l’embargo ! ».
D’autre part, le ministre brésilien a rappelé qu’il a déjà activé des mesures de coopération et d’assistance, cherchant des solutions pour fournir du carburant et de la nourriture à la population cubaine par divers canaux, en raison de la situation d’urgence énergétique actuelle à Cuba, aggravée par le blocus et l’impact de l’ouragan Oscar sur la région orientale.
« Le Brésil restera engagé en faveur d’une solution basée sur les principes de solidarité et de coopération », a déclaré M. Vieira, affirmant que « la fin de l’embargo sera fondamentale pour que Cuba puisse surmonter les défis auxquels elle est confrontée et garantir le bien-être de son peuple ».
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