Dans le cadre de la conférence du parti communiste Français, il faut poser clairement le rôle des liquidateurs du PCF, l’atlantisme, la censure, le mensonge… Ce weekend, les principaux désaveux de ce que peut représenter de nocif pour le PCF, donc pour la gauche et pour la France, l’équipe de liquidateurs qui s’est emparé des questions internationales, de la presse et de la formation des adhérents au PCF a reçu des gifles tant l’actualité et l’opinion des peuples allait a contrario du narratif imposé depuis des décennies aux communistes français et à travers eux aux intérêts réels de notre peuple. Une faction qui entretient désinformation, censure, faux débats et vraie inertie dans la vie politique française s’est hissée au pouvoir, elle a été partiellement écartée par le 38e congrès mais a conservé de forts bastions recherchant des complicités dans d’autres secteurs et frappant d’inertie l’action du PCF, ils sont minoritaires mais ils continuent en niant le changement voulu par les communistes. Les principaux désaveux concernent ce weekend bien sûr d’abord l’absence d’action en faveur de Cuba, alors que ce peuple héroïque a besoin de nous, rien n’a été fait sauf par des individualités comme André Chassaigne, les divisions, les querelles de personne dans les couloirs des ambassades ayant pris la place sauf cas exceptionnels d’un soutien politique réel. On fait de la représentation à la Havane et on ne dit rien de ce qui a été décidé. En outre, Il y a bien sûr la caution apportée au bellicisme de Zelensky et même celui de fait à Netanyahou qui est le fond de la politique officielle des secteurs internationaux… la contribution jusqu’au congrès aux mensonges de Glucksmann sur la Chine bref ce que le journal communiste Alger républicain analyse aujourd’hui comme le triomphe de la France néocoloniale. Mais pourtant les FAITS sont là et ce qui vient de se passer en Moldavie comme nous ne cessions de l’annoncer dit à quel point ce tissu de mensonge ne tient plus y compris au sein de l’Europe.
illustration : vote en Gagaouzie…
Moldavie : le « non » à l’adhésion à l’UE en tête, la présidente Sandu l’enfant chéri des médias et de Macron vitupère c’est « une attaque sans précédent contre la démocratie »
Les électeurs étaient appelés à se prononcer, dimanche, lors de deux scrutins : le premier tour de l’élection présidentielle, dans laquelle la présidente sortante non seulement n’atteint pas la majorité mais malgré la dispersion des candidatures d’opposition se retrouve au coude à coude avec un candidat prorusse. Quant au référendum pour adopter dans la Constitution le principe d’une future adhésion à l’Union européenne, selon les résultats partiel (70% des dépouillés), il témoigne d’un refus majoritaire de l’UE et de l’OTAN. La présidente et ses sponsors de l’UE et de l’OTAN selon un mode bien établi d’enfumage hurlent aux atteintes à la démocratie. Ils tablent sur les votes de la “diaspora”, en réalité ils se sont organisés pour limiter les votes dans les bureaux en Russie où se trouve pourtant une grande partie de la diaspora en tablant sur le vote de ceux qui sont en Europe, en Italie en particulier où ils sont utilisés pour remplacer les services publics défaillants, dans le tourisme. Là aussi ils risquent d’avoir des surprises quand l’immigration moldave s’est faite par filières villageoises et constituent des communautés pro-russes très hostiles en particulier aux “fascistes” ukrainiens.
Il faut être aussi vendu à l’atlantisme et à l’UE que le secteur international du PCF avec le sinistre Boulet à sa tête, ou le secteur international de l’humanité avec le flic de Ponomarev, Vadim Kamenka pour refuser de voir la réalité de ce qui se passe en Moldavie mais aussi dans l’Europe qui fut jadis celle du pacte de Varsovie y compris en Ukraine.
Notre livre à Marianne et moi “L’URSS vingt ans après, retour de l’Ukraine en guerre” paru chez Delga en 2015 décrivait pourtant la situation qui encore aujourd’hui est celle d’un regret franc et massif (y compris dans la Pologne pourtant russophobe et antisémite de tradition) qui refuse les fables de l’occident, celles dont nous sommes gorgés y compris par les liquidateurs du PCF, ceux qui comme Roubaud Qashie font régner la censure dans la formation des militants du PCF. Leur position est aussi ridicule et aussi peu crédible malgré les manipulations dont ils sont capables dans les congrès et conférences du PCF que celle de la présidente moldave, Maia Sandu, qui a dénoncé « une attaque sans précédent contre la démocratie », alors que le « non » au référendum sur l’adhésion à l’Union européenne (UE) pointe en tête, sur fond de soupçons d’ingérence russe qu’elle veut entretenir jusqu’au bout pour mieux masquer les achats massifs d’électeurs (y compris en faisant miroiter le monopoles de la production de prunes) par la Commission européenne.
« Des groupes criminels, agissant de concert avec des forces étrangères hostiles à nos intérêts nationaux, ont attaqué notre pays à coups de dizaines de millions d’euros, de mensonges et de propagande » pour « piéger notre pays dans l’incertitude et l’instabilité », a déclaré, visage grave, Mme Sandu, devant la presse, à Chisinau. Quand le peuple ne vote pas comme ils le veulent, c’est bien connu il faut changer le peuple et faire manifester les bobos pro-européens des beaux quartiers dans les capitales, ici comme en Géorgie, en Arménie, dans les révolutions de couleur. Déconsidérer totalement “la gauche” libérale libertaire par ses complicités : là aussi on s’y croirait avec Glucksmann… et la mairie de Paris qui avec l’UE soutient ardemment Vincent Boulet et d’autres … Les mêmes qui pardonnent tout à Netanyahou quitte à ignorer les protestations du parti communiste israélien…
Les électeurs moldaves étaient appelés, dimanche 20 octobre, à se prononcer lors de deux scrutins cruciaux : le premier tour de l’élection présidentielle et un référendum pour adopter dans la Constitution le principe d’une future adhésion à l’UE. La Moldavie y a déjà un pied avec l’ouverture officielle, en juin, de négociations d’adhésion, la présidente était persuadée d’avoir créé les conditions électorales d’un vote en la faveur de la poursuite des négociations .
Face à un candidat soutenu par les socialistes prorusses malgré la dispersion et le choix de l’abstention au referendum :
Mais, après dépouillement d’environ 90 % des bulletins, 53 % des votes rejettent le rapprochement européen. C’est une surprise et, s’ils se confirment, un revers pour la présidente Maia Sandu. L’ultime espoir est dans les nombreux votes restaient à compter à l’étranger, où vit une importante diaspora, mais où ont été éliminé les bureaux de vote en Russie, Biélorussie et les autres sont “sous contrôle” en particulier en Italie croit-on. En fait non seulement la majorité du peuple moldave est russophile mais surtout il ne veut pas être annexé par la Roumanie, membre de l’UE et de l’OTAN, elle est arrivée en tête du premier tour de la présidentielle avec 36 % des voix. Elle a donc fait le plein et elle affrontera, le 3 novembre, Alexandr Stoianoglo, 57 ans, soutenu par les socialistes prorusses, qui fait mieux que prévu avec près de 29 % des suffrages. La plupart des nombreux autres candidats sont tous en effet pro-russes avec des variantes monarchistes ou communistes.
Maia Sandu, qui malgré les manifestations anti Otan de la population moldave, a mené les hostilités contre Moscou et pro-Ukraine bandériste et qui a porté à Bruxelles la candidature de son pays, avait convoqué le référendum pour valider sa stratégie, et déterminer le destin de cette ancienne république soviétique de 2,6 millions d’habitants. Tout a été fait jusqu’à l’assassinat du chef du parti communiste de Transnistrie dont nous avons parlé à nos lecteurs, alors qu’il sortait de prison… La police dirigée par Sandu et ses complices n’a cessé de perquisitionner, elle a mis en prison ceux qu’elle définissait abusivement comme des “agents” russes. « Ce vote va déterminer notre destin pour de nombreuses décennies », avait déclaré la présidente, Maia Sandu, lors de son vote, invitant tous les citoyens, y compris l’importante diaspora, à se déplacer. « C’est la volonté du peuple moldave » qui doit s’exprimer, « pas celle d’autres personnes, pas l’argent sale », a insisté la candidate.
Première femme à occuper, en 2020, les plus hautes fonctions dans cet Etat situé entre l’OTAN et la zone d’influence russe, cette économiste de 52 ans porte parole du FMI et des intérêts financiers occidentaux autant que de l’OTAN a été promue par les élites politico médiatiques comme une personnalité européenne de premier plan. Face à elle au premier tour, pas de poids lourd mais une ribambelle de dix candidats, pour la plupart considérés comme étant plus ou moins liés à Moscou derrière des discours de « neutralité ». Certains s’exprimant en russe, en plus de la langue officielle qui est le moldave, un patois roumain très proche de l’italien.
quand on connait la Moldavie, on sait à quel point non seulement ce pays est divisé et si Chisneau, la capitale regroupe les bobos pro-européens, il y a des zones d’irréductibles, la Transnistrie qui veut toujours appartenir à la Russie. Mais il y a aussi la Gagaouzie qui est proche d’Odessa et fait donc jonction avec l’arc pro-russe de l’est et du sud de l’Ukraine. La fracture entre l’autorité centrale et la petite province du sud (1 800 km2), autoproclamée autonome en 1994, ne date pas d’hier dans ce pays de 2,6 millions d’habitants enclavé entre la Roumanie et l’Ukraine. La Transnistrie et la Gagaouzie sont en situation d’autonomie et ces derniers élisaient leur “gouverneur” ou Bashkan.
Il n’y avait que des candidats pro-russes pour devenir « Bashkan ».
Nostalgiques de l’ère soviétique quand la Moldavie faisait partie de l’URSS, les Gagaouzes se gardent bien, contrairement à Chisinau, de critiquer l’invasion russe en Ukraine.
Le territoire gagaouze se situe au sud de la Moldavie. C’est toute la zone dite jadis de Bessarabie qui s’avère pro-russe et on retrouve cette sympathie jusque dans l’immigration israélienne pro-poutine. Sur la carte en grisé on voit le territoire de Transnistrie qui lui touche réellement Odessa (une vingtaine de kilomètres). C’est tout la mer noire qui s’avère pro-russe. Toute cette zone a subi non seulement le fascisme banderiste ukrainien mais celui des Roumains qui œuvraient pour les basses besogne des légions d’Himmler. Mais leur adhésion à la Russie remonte à Catherine II et la manière dont les Russes les ont protégés. Ils ressemblent beaucoup aux Bulgares. Pour les Gagaouzes une fusion avec la Roumanie serait une atteinte à leur souveraineté et un rapprochement avec l’UE n’est pas dans leur intérêt tant leur économie (surtout le vin) est tournée vers la Russie. Un référendum de 2014 – illégitime selon Chisinau – donnait 98,5 % des Gagaouzes favorables à l’entrée dans l’Union douanière eurasienne chère à Moscou. Sur la ligne de départ pour le poste de « Bashkan », il y avait huit candidats pro-russes, Chisinau n’ayant pas jugé utile d’en présenter un. L’identité des vainqueurs – Grigorii Uzun et Evghenia Gutul — est anecdotique tant la Gagaouzie a choisi son camp .
Les communistes moldaves se sont battus pour unifier Transnistrie et Gagaouzie avec le reste de la Moldavie pour isoler les partisans de Mme Sandu et il semble bien que les Moldaves aient également choisi de rassembler leurs forces pour dire NON à l’OTAN, à l’UE et à leur ukrainisation.
Après ce revers, une victoire de Mme Sandu au second tour est loin d’être assurée. M. Stoianoglo peut compter sur les réserves de voix de nombreux petits candidats. Pendant la campagne, cet homme à l’allure sévère a appelé à « restaurer la justice » devant un pouvoir prêt, selon l’opposition, à brimer les droits. Se disant favorable à une politique étrangère « équilibrée » renouant avec la Russie, il s’est abstenu au référendum, il faut en effet considérer que l’opposition pro-russe avait tablé sur l’abstention mais le peuple moldave ne l’a pas suivi et est allé voter NON. Pour que les choses soient claires.
Danielle Bleitrach
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Boyer
Bravo aux Moldaves pourtant sous pression. 2 précisions Maya Sandu, présidente actuelle, a fait ses études à Harvard. Comment les États-Unis ont placé leur personnel politique très en amont, Pays Baltes, Moldavie en particulier. Ou faciliter l’accession au pouvoir des revanchards de la deuxième guerre mondiale. Finlande, Ukraine. La Géorgie semble recouvrer ses esprits. Élections à venir.
Quant à la restriction du droit de vote des Moldaves 500.000 vivent à Moscou, 10.000 bulletins de vote ont été envoyés.
La Moldavie, c’est la proximité immédiate avec la région d’Odessa.
Philippe, le belge
Ne nous réjouissons pas trop vite, je viens de lire dans le journal belge, La Dernière Heure, que le résultat est finalement inversé de justesse grâce aux votes de la diaspora…
admin5319
comme je l’explique dans l’article, les votes de la diaspora ont été rendus quasiment impossible ou très difficiles pour ceux qui sont en Russie… mais ceux d’Italie en particulier et aussi de France sont controlés par des ambassades pro-européennes et les pays d’accueil, c’est dire… Ce matin en faisant ma marche nordique dans le palais longchamp j’ai rencontré trois jeunes, deux femmes et un homme qui avaient au plus la trntaine et qui étaient “ukrainiens”, en failt ils ne m’ont pas caché fuir les combats et ils m’ont affirmé que Russes et ulrainiens étaient frères et que les jeter dans la guerre ne servait que les oligarques…
que ces gens là osent inverser les problèmes en dénonçant l’ingérence de la Russie est énorme et plus encore qu’il se trouve des kamenka et des Vincent boulet pour les soutenir est incroyable… Un jour l’histoire parlera de ces gens là comme de Gitton, le secrétaire à l’organisation du PCF qui a été exécuté par la résistancce, c’était en fait un agent des Daladier et autres…