Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Pourquoi je suis pessimiste en ce qui concerne l’avenir des Américains, par SL Kanthan …

Inégalités, pauvreté, polarisation, politiques dysfonctionnelles, ingénierie sociale et avenir sombre… les Américains sont malheureux, ils doivent se réveiller et se rendre compte qu’ils sont dirigés par des psychopathes et que leur premier travail est d’en débarrasser la planète. En gros au lieu de donner des conseils de stratégie à l’humanité, que les “contestataires radicaux” fassent la peau à leurs propres généraux et au système qui les engendre l’un après l’autre et de pire en pire, si faire se peut. C’est le message que nous envoie ce géopoliticien indien qui a choisi son camp, celui de la Russie et des BRICS (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoiretsociete).

Pourquoi je me sens mal pour les Américains

SL Kanthan 1 octobre
 
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Pourquoi je me sens mal pour les Américains

Je me sens mal pour les Américains. Oui, ils vivent dans le plus grand empire de l’histoire de l’humanité. Et il y a beaucoup d’autres statistiques dont on peut se vanter : le PIB le plus élevé au monde, des sociétés géantes valant des milliards de dollars, le plus grand nombre de millionnaires et de milliardaires, une domination extraordinaire sur le monde numérique et les médias, une supériorité technologique dans de nombreux domaines, le dollar comme monnaie de réserve prééminente du monde, et ainsi de suite. Cependant, des données aussi impressionnantes cachent une myriade de faits horribles auxquels est confronté l’Américain moyen qui est financièrement fauché, physiquement malade, mentalement malheureux et pessimiste quant à l’avenir. Comment cela peut-il se faire ? Décortiquons la vie dans l’Empire du Mensonge, où les élites mènent non seulement des guerres partout dans le monde, mais aussi contre leur propre peuple.

La première chose à retenir à propos des États-Unis est l’inégalité ahurissante. Ainsi, si le PIB par habitant des États-Unis est de 80 000 dollars, cela ne signifie pas qu’une famille de trois personnes – mère, père et enfant – gagne 240 000 dollars par an. En fait, 92 % des ménages américains gagnent moins de 240 000 dollars. Voici une statistique choquante : le 1 % des Américains les plus riches gagnent plus d’argent que l’ensemble de la classe moyenne !

De même, le marché boursier américain vaut près de 50 000 milliards de dollars, mais il est presque entièrement (à 93 %) détenu par les 10 % les plus riches. C’est la ploutocratie.

Il existe également un autre type d’inégalité – basé sur la géographie. Alors que les habitants des États côtiers comme la Californie ou New York gagnent plus d’argent (en moyenne), il y a de vastes zones dans l’Amérique centrale qui s’effondrent et se décomposent, à cause de la désindustrialisation. Allez sur YouTube et recherchez « villes mourantes en Amérique » et vous pouvez passer une journée entière à regarder des vidéos choquantes. Il y a des pays du tiers-monde et du quart-monde qui se cachent à l’intérieur de l’Amérique.

Même dans les États relativement plus riches, une grande majorité d’Américains vivent d’un chèque de paie à l’autre, en raison du coût élevé de la vie. Par exemple, dans les années 1960, une maison moyenne coûtait deux fois plus cher que le revenu moyen. Maintenant, le rapport est de 7. De plus, dans la plupart des familles, les deux parents doivent travailler pour joindre les deux bouts, alors qu’il y a quelques décennies, seul le mari pouvait travailler et subvenir aux besoins de toute sa famille.

L’éducation est la clé du succès de toute nation, mais la nation la plus riche se classe au bas de l’échelle des pays de l’OCDE en mathématiques, en sciences et en lecture. La moitié de tous les adultes américains sont fonctionnellement analphabètes. Et lorsque les jeunes Américains vont à l’université, ils obtiennent souvent des diplômes inutiles et sont collectivement accablés par 1,7 billion de dollars de prêts étudiants. Bienvenue dans une vie de servage pour dettes.

Il n’est pas étonnant que 78% des Américains disent que leurs enfants seront moins bien lotis (que les parents).

Mais les problèmes persistent.

À quoi sert un pays riche si les gens sont physiquement malades ? 75 % des Américains sont en surpoids ou obèses, et un tiers de tous les Américains souffrent de maladies chroniques. Mais le « plus grand pays » du monde ne peut pas comprendre pourquoi les gens tombent de plus en plus malades. Les Américains dépenseront 4 000 milliards de dollars en soins de santé cette année – un nombre supérieur au PIB de l’Inde – parce que l’ensemble du système médical est basé sur un modèle commercial qui prospère grâce à des clients réguliers, qui ont besoin de médicaments pour toute leur vie. Guérir les maladies n’est pas rentable.

Il est triste que la plupart des Américains ne puissent pas se permettre de manger de la vraie nourriture. La nourriture grand public n’est même pas de la vraie nourriture, c’est simplement une concoction toxique de produits chimiques, d’OGM, de sucre, de mauvaises graisses et de déchets ultra-transformés. D’où le terme SAD – Standard American Diet. Les entreprises alimentaires ne connaissent rien à la santé, et les sociétés de santé ne connaissent rien à la nourriture.

Il n’est pas surprenant que les Américains soient également atteints de maladies mentales. Les États-Unis sont le pays N°1 dans le monde en matière de consommation d’antidépresseurs et d’autres médicaments psychotropes. Big Pharma truque tous les essais cliniques et propose de fausses données scientifiques sur le « déséquilibre chimique » dans le cerveau. Ainsi, même les enfants de l’école primaire sont forcés de prendre des drogues psychotropes, dont certaines agissent de manière identique à la cocaïne ou à la méthamphétamine. Les États-Unis sont également N°1 dans l’utilisation de drogues illégales. 100 000 Américains meurent chaque année d’une overdose, mais les élites s’en moquent, car il y a une réserve infinie d’immigrants illégaux de l’autre côté de la frontière.

La cabale qui dirige les États-Unis doit vraiment haïr les Américains, parce qu’il n’y a pas d’autre explication à l’ingénierie sociale destructrice qui est imposée aux masses. Depuis la Seconde Guerre mondiale, l’establishment américain a réussi à détruire le christianisme, la tradition, les valeurs saines et les familles par un bombardement incessant de dégénérescence et d’hédonisme à travers Hollywood, les médias et même le système juridique. Ce qui est fait aux enfants américains en ce moment est une perversion indescriptible. Pire encore, les expériences menées aux États-Unis s’étendent rapidement à l’Europe et à de nombreuses autres parties du monde. Heureusement, certains pays comme la Russie et la Chine ont rejeté ces « valeurs » psychotiques.

Alors, que reste-t-il à la grandeur de l’Amérique ? Capitalisme, liberté et démocratie ? Jetons un coup d’œil.

Il n’y a pas de véritable capitalisme ou de marché libre aux États-Unis. Le véritable modèle des États-Unis est le « capitalisme financier » ou le « capitalisme de casino » ou le « capitalisme de copinage ». Pour plus de détails, voici mon article sur la façon dont le capitalisme financier détruit les États-Unis. Il y a l’illusion d’un marché libre aux États-Unis, mais toutes les grandes entreprises sont contrôlées par une poignée de sociétés financières géantes comme Blackrock, Vanguard et State Street, qui sont les plus gros actionnaires. De plus, toutes les sociétés publiques sont contrôlées par un petit réseau de personnes qui siègent aux conseils d’administration. Ainsi, il n’y a qu’« une seule entreprise » avec des noms différents tels que Google, Lockheed Martin, Goldman Sachs, Pfizer, Walmart etc. C’est du néo-féodalisme, pas du capitalisme.

Qu’en est-il de la démocratie, le seul mot qui justifie toutes les guerres américaines ? De nombreuses études, dont une de l’Université de Princeton, ont montré que l’Amérique fonctionne comme une oligarchie classique. Il n’y a qu’un seul parti aux États-Unis, mais il se décline en deux saveurs : les démocrates et les républicains. Ce parti unique est financé par la One Corp mentionnée ci-dessus et des groupes d’intérêts spéciaux comme l’AIPAC. Cependant, aux États-Unis, il existe une émission de télé-réalité élaborée connue sous le nom d’élection présidentielle tous les quatre ans. Ce système truqué est la raison pour laquelle le Congrès a un taux d’approbation de 20% et que près de la moitié de tous les Américains ne votent pas. Mais le spectacle de clowns doit continuer.

Alors que les Américains aiment leur liberté, celle-ci est de plus en plus attaquée. Le politiquement correct étouffe la discussion de nombreux sujets critiques impliquant la politique et la géopolitique. Les personnes et les groupes sur les réseaux sociaux sont rapidement annulés pour avoir osé avoir la « mauvaise pensée ». C’est tellement mauvais que les Américains ne peuvent même pas parler de ce dont ils ne peuvent pas parler ! Il existe une industrie de la censure de plusieurs milliards de dollars, composée de l’État profond, de groupes d’intérêts spéciaux, d’entreprises et de géants de la technologie. Et les États-Unis travaillent en étroite collaboration avec leur vassal, l’Union européenne. Alors que les récits officiels ne cessent de perdre de leur influence, le totalitarisme augmente, comme en témoignent les arrestations et les rafles de journalistes.

Les oligarques américains ont joué à diviser pour mieux régner afin de neutraliser les 99%. Cependant, cela a abouti à une nation extrêmement polarisée, qui pourrait être confrontée à une guerre civile à l’avenir. Pour prévenir une révolution, les dirigeants de l’Amérique encouragent l’immigration illégale effrénée et parlent ouvertement de se débarrasser de la Constitution. Le masque va bientôt tomber complètement.

En ce qui concerne la primauté technologique, l’Amérique est en train de perdre rapidement cette bataille également. La Chine domine le monde non seulement dans les industries traditionnelles telles que la production d’acier, mais aussi dans les secteurs modernes tels que les voitures électriques, les batteries de véhicules électriques, les panneaux solaires, les centrales nucléaires de nouvelle génération, etc. Selon une étude de l’ASPI australienne, la Chine est en tête du monde dans 57 des 64 technologies critiques. Il y a deux décennies, les États-Unis étaient N°1 sur 64. Malgré les sanctions brutales imposées par les États-Unis à des centaines d’entreprises technologiques chinoises de premier plan, la Chine est sur le point de faire des percées dans la technologie des semi-conducteurs. Une fois que la Chine maîtrisera l’écosystème des puces, la partie sera terminée pour l’empire américain.

Enfin, grâce à l’impérialisme agressif, le reste du monde adopte les BRICS et la dédollarisation. Lorsque cela décollera, les États-Unis perdront leur capacité à imprimer et/ou à emprunter des milliards de dollars. Une fois que l’économie vaudou aura disparu, les Américains seront confrontés à une austérité dévastatrice. Le coût des importations augmentera et le niveau de vie diminuera, tandis que le gouvernement américain sera contraint de réduire les dépenses, de licencier des travailleurs et de relever l’âge de la retraite.

Conclusion

Les Américains doivent se réveiller au fait qu’ils sont dirigés par des élites psychopathes et incompétentes. Malheureusement, trop d’Américains sont encore trompés par la propagande, car l’ensemble de l’establishment américain – entreprises, politiciens, médias, groupes de réflexion, universitaires, etc. – est très discipliné dans son attachement aux récits officiels.

Les États-Unis ont besoin d’une refonte complète de leurs politiques intérieures et étrangères. Sur le plan intérieur, les États-Unis doivent se réindustrialiser et se concentrer sur le bien-être des agriculteurs et des travailleurs. De plus, les États-Unis devraient revenir aux valeurs familiales traditionnelles et rejeter l’ingénierie sociale des mondialistes. À l’étranger, les États-Unis doivent mettre fin aux guerres perpétuelles, se lier d’amitié avec la Russie et la Chine et embrasser un monde multipolaire.

Les Américains peuvent-ils éviter la fin tragique d’un empire ?

S.L. Kanthan

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