Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Le “contrat” avec nos lecteurs-contributeurs : Histoire-et-société comme espace de réflexion semi-privé

Histoireetsociete est comme d’autres blogs un espace public qui peut être consulté gratuitement par un public national et international. Celui-ci ne cesse de s’élargir et de se diversifier. Les publications peuvent être reprises, diffusées et nous ne prétendons – internet étant ce qu’il est – pouvoir exercer le moindre contrôle sur cette diffusion, elle relève de la responsabilité du diffuseur et du site d’accueil.

Histoireetsociete a un coût, il exige beaucoup de travail de recherche, de traduction, d’entretien du site que nous offrons gratuitement en acceptant d’être site ressource. C’est tout ce que vous pouvez exiger de nous en matière éditoriale et j’ai toujours refusé les contributions financières d’où qu’elles viennent pour conserver cette indépendance et cette maîtrise. Marianne et tous ceux qui sont devenus des contributeurs réguliers participent de fait à la gestion du site ont accepté ce choix d’indépendance et la limitation donc de l’audience, dans un contexte qui depuis trente ans maintenant nous interdit de parole non seulement dans “la presse bourgeoise” mais dans la presse dite communiste. Ce “nous” renvoie non à nos seules personnes mais aux textes que nous publions qui expose la renaissance d’une pensée stratégique communiste face aux défis de notre temps, dans le contexte d’un monde multipolaire.

Nous avons pendant quelques années tenté de nous lier institutionnellement avec Facebook, des réseaux sociaux quel que soit le peu d’estime pour la nature du débat tel qu’il est contrôlé et dévoyé, contribuant au décérébrage collectif, et j’ai été en tant que webmaster l’organisatrice de ce lien. Il s’est avéré dernièrement que non seulement Facebook a engendré son cortège d’insultes et de stupidités habituelles mais a repéré les publications (celles en particulier des communistes russes déjà censurés par la totalité des médias, y compris l’Humanité, la Marseillaise et toutes les revues aux financements obscurs. Donc après avoir tenté en vain un contournement collectif de cette censure, n’ayant ni le temps, ni l’envie, ni les moyens de surmonter cette incapacité collective, nous avons redéfini la vocation de ce blog.

Nous avons quitté les réseaux sociaux non seulement à cause des insultes mais parce que nous souhaitions constituer un espace semi-privé dans lequel pourraient se développer des réflexions sur ce qui est en train de naitre et que nous sommes un certain nombre à considérer comme essentiel. La situation favorise une telle réorientation parce que la censure de la presse et des réseaux sociaux intervient dans un début de prise de conscience en tous les cas un doute généralisé sur la propagande qui a remplacé toute information. A ce titre on a vu se multiplier diverses sites d’information et l’apparition d’un journal populaire communiste autour de Liberté-actus, le journal du PCF du Pas de Calais. Le réseau PCF débat, d’autres journaux se multiplient, on peut recentrer Histoireetsociete sur l’équivalent de ce qu’étaient des revues comme la Nouvelle Critique jadis.

Cela correspond par ailleurs à nos disponibilités réelles. Le peu de temps que nous avons pour développer ces réflexions et les approfondir, pour lire et faire connaitre, ceci pour faire comprendre que je n’ai aucune envie de jouer les webmasters pour offrir un espace d’échanges comparable à celui des réseaux sociaux. Il existe d’autres blogs qui accueilleront les boutades et réflexes immédiats de chacun. Le blog est ouvert à la lecture mais le débat reste celui de gens qui se rassemblent depuis quelques années et font des efforts d’analyse. Le débat est aussi important que les articles, ceux-ci ne sont pas de simples prétextes à bavardage inconséquent ou monopolisation des thèmes suivant des obsessions personnelles.

Il y a un contrat d’utilisation d’Histoireetsociete qui doit être respecté :

Histoireetsociete est un espace de réflexion d’un collectif, il n’est pas le déversoir habituel où chacun vient transférer des questions qui l’intéressent et qu’il a pris l’habitude d’infliger parfois avec une vulgarité qui évite la démonstration et fait du désordre de l’exposé une pseudo manifestation vertueuse d’indignation, dans les réseaux sociaux où il joue les penseurs, les incorruptibles, celui qui a toujours tout dit d’avance… et qui ne daigne s’interesser au titre ou au chapô d’un article que quand il peut donner prétexte à ce prurit… C’est ce genre de pratique où on se prend pour un penseur et un stratège en évitant de lire et de commenter les textes que les collaborateurs d’Histoireetsociete ont pris de la peine à écrire, à traduire, à chercher…
Il y a des lieux pour un tel déversoir incontrôlé qui méprise le travail de ceux qui produisent, cherchent, analysent des textes, allez-y et faites vous plaisir ce n’est pas ici. Ici vous ne nous imposerez pas des débats que vous allez pêcher dans des sites qui se racontent ce qu’ils ont envie d’entendre, ici vous respectez le travail réel celui qui ne se contente pas d’éructer ou de tenter de placer en contrebande vos obsessions.
Vous êtes dans un espace semi-privé de réflexion, il est ouvert à la lecture mais pas aux commentaires déclamatoires ou aux réflexions qui assurent des like dans les réseaux sociaux… une vulgarité qui se prend pour de la radicalité et qui ne mène nulle part. Il n’y aura aucune exception pas même celles à laquelle nous incite l”amitié et la sympathie personnelle.


Donc il n’y a pas censure gratuite, il y a choix éditorial d’exiger de ce qui est publié la prise en compte de ce qui est dit et est “travaillé” dans ce blog.

Pr exemple : tout à fait d’accord avec cette proposition de Xuan qui relève d’un certain consensus dans ce blog concernant l’intervention et qui doit se lire en complément du texte de PAM à la métropole de Lyon.

Le USA interviennent déjà puisqu’ils envoient des bombes, fournissent un appui satellite et tirent sur les missiles iraniens. Même la France vise ces missiles et s’en est vantée.

Nous ne sommes plus dans l’époque des Brigades Internationales, dont l’image a été détournée au profit de l’ingérence et de la subversion impérialiste sous la forme de “l’ingérence humanitaire, puis du terrorisme et du bombardement des populations.

Notre référence ce sont les cinq principes de la coexistence pacifique de Bandoeng :
le respect mutuel de la souveraineté et de l’intégrité territoriale,
la non-agression mutuelle,
la non-ingérence mutuelle dans les affaires intérieures,
l’égalité et le bénéfice mutuel,
et la coexistence pacifique.


Danielle Bleitrach

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