De tout cela la gauche française ne se préoccupe pas le moins du monde… A propos de l’agitation française autour de la nomination du majordome Barnier de la Commission européenne à la tête du pays, on a envie de parodier Marx dans la lutte des classes en France : « Au demeurant tout observateur un peu perspicace sans avoir suivi pas à pas l’évolution des événements en France, devait se douter que le Nouveau Front populaire (Marx parle de la Révolution de 1848) allait au devant d’un échec inouï .Si dans un premier temps, l’entente électoraliste du NFP s’était donné des buts vagues mais correspondant à l’attente populaire, le refus du fascisme (qui est la guerre) et un programme social, le temps post-électoral fut celui d’un sauve-qui-peut vers le politicien. Tandis qu’en coulisses se tramait le dernier acte de la reddition de la France face à l’OTAN et l’UE pour sauver l’avenir de Macron livrant ses troupes, sa majorité et son gouvernement. Un simple regard sur les rapports de forces issu des urnes et ce sur quoi Macron-Barnier-Le Pen-Ursula von der Leyen s’étaient entendus auraient dû faire taire les « jappements de triomphe vaniteux avec lesquels la dite gauche (Marx parle des démocrates) se congratulai[en]t des effets miraculeux » de leur union qui tiendrait bien jusqu’aux municipales tandis que dans les coulisses se préparaient d’autres scénarios de futurs ralliements. Le 18 brumaire de Michel Barnier le majordome de l’Otan et de la commission européenne, l’entente Macron-Barnier-Ursula von der Leyen-Le Pen, tout cela serait effacé par le départ supposé du président par destitution, voire plus modestement par démission. Ce mot d’ordre était devenu dans la tête de certains du NFP une idée fixe à défaut d’en concevoir d’autres qui risqueraient de les mener jusqu’à la sortie de l’OTAN, voire de l’UE, ou pire encore au socialisme, un dogme, « comme dans les têtes des chiliastes, le jour où le Christ devait revenir et instaurer sur terre le royaume millénaire. La faiblesse comme à l’accoutumée, avait trouvé refuge dans la foi aux miracles ». Déjà avec Lucie Castets, l’appel au miracle par le quarteron derrière l’exalté Mélenchon, « croyait être venu à bout de l’ennemi pour l’avoir exorcisé en imagination ». Derrière l’Iphigénie sacrifiée, baladée telle une statue de procession, sans le moins du monde songer à voir la réalité du rapport des forces et sa traduction électorale de faiblesse. Mais là, la faiblesse a perdu toute compréhension du présent en magnifiant passivement (sans songer le moins du monde à l’organiser) l’avenir qui l’attendait (de nouvelles élections présidentielles où madame Le Pen l’emporterait après avoir obtenu toutes les garanties financières de l’UE et des marchés financiers demandées par le majordome après accord de Macron, de la droite et de son extrême sur les bases de l’UE) et les actes qu’elle murissait en secret, mais qu’elle tenait en réserve (selon les habituels compromis du calendrier électoral à venir). Prétendre faire brailler « destitution » au peuple français qui a parfois du bon sens, était vain, comme si celui ou celle qui le remplacera effacera la situation actuelle comme on se réveille d’un cauchemar, pourtant « les temps sont révolus où les cris d’une bande d’oies pouvaient sauver le Capitole ». Le refus de prendre en compte l’ensemble du Front à savoir en priorité celui de l’Europe, de la guerre et des tentatives de recomposition entre la droite et l’extrême-droite qui soutiendraient le trident (France-Grande-Bretagne, Pologne) qui a choisi de faire pression sur le gouvernement issu des élections aux USA quel qu’il soit pour l’escalade en soutien au très corrompu Zelensky donnait à tout cela un aspect hors sol. (Danielle Bleitrach parodiant La lutte des classes en France de Marx, le 18 brumaire de Louis Napoléon Bonaparte)
Photo : EFE/Dossier
Par : Germán Gorraiz
7 septembre 2024 Heure : 05:3
Le mandat présidentiel de Zelensky a expiré le 20 mai et bien que la Constitution ukrainienne permette la prolongation automatique du mandat en cas de loi martiale, une partie de l’opposition s’interroge sur la légitimité d’une telle prolongation, arguant que le poste devrait passer à l’actuel président de la Chambre, Ruslan Stefanchuk.
Étant donné que les priorités de l’administration Biden seraient le début possible de la guerre d’Israël contre le Liban et l’Iran et le rapprochement dangereux de Poutine avec le Vietnam pour empêcher la formation d’un arc nucléaire contre la Chine, le Pentagone évaluerait la nécessité de signer un accord de paix avec la Russie de Poutine. Ainsi, le Pentagone aurait déjà rempli son objectif d’empêcher l’expansion russe en l’encerclant à ses frontières tandis que le Congrès et le Sénat considéreraient déjà le conflit ukrainien comme un puits sans fond dont il faudrait cesser immédiatement.
L’OTAN est-elle impliquée dans l’incursion de Koursk ?
Alors que les États-Unis sont plongés dans la campagne électorale pour les élections présidentielles de novembre, la France, la Pologne et le Royaume-Uni seraient le trident choisi par les mondialistes pour faire imploser le front ukrainien avant les élections présidentielles de novembre et provoquer l’entrée de l’OTAN dans un conflit ouvert avec la Russie.
La présence de soldats polonais, français, britanniques et américains dans l’offensive sur Koursk confirmerait l’entrée en conflit ouvert de l’OTAN avec la Russie de Poutine. L’incursion à Koursk est la plus grande attaque sur le territoire souverain russe depuis le début du conflit militaire avec l’Ukraine, car un minimum de 5 000 soldats ukrainiens dirigés par des forces d’élite de l’OTAN et soutenus par des chars et des véhicules blindés auraient envahi le territoire russe et atteint une profondeur d’environ 10 km, tandis que la Russie, après avoir surmonté la surprise initiale, aurait décrété un régime spécial d’« opération antiterroriste » dans trois régions frontalières de l’Ukraine : Koursk, Belgorod et Briansk.
L’objectif avoué de l’offensive ukrainienne-OTAN était de forcer le commandement russe à retirer ses troupes d’autres zones sensibles du front et à occuper la centrale nucléaire près de la ville de Kurtchatov afin de consolider ultérieurement les positions atteintes et de les utiliser comme armes de pression dans les futures négociations de paix. Cependant, une telle offensive n’aurait pas atteint ses objectifs initiaux, alors que nous assistons à l’avancée irrésistible de la Russie dans le Donbass, à l’aggravation de la crise énergétique provoquée par les attaques russes et à l’avenir incertain de l’offensive ukrainienne suicidaire sur Koursk qui pourrait se terminer par la fuite ou la reddition des troupes ukrainiennes.
De même, l’attaque avec deux missiles balistiques contre l’Institut militaire des communications de la ville de Poltava, qui a fait plus de 200 victimes, a suscité des critiques de la part d’analystes militaires qui accusent le ministère de la Défense de « négligence des commandants militaires pour avoir permis une telle concentration ».
Pour l’heure, les forces armées russes ont choisi d’utiliser la bombe aérienne FAB-3000 de trois tonnes au-dessus d’une zone de concentration de troupes et d’armes de l’armée ukrainienne dans la région de Sumi, d’où « Kiev aurait lancé son incursion terrestre dans la région de Koursk », selon le ministère russe de la Défense et l’empochage des troupes ukraino-otaniennes par la tactique du « chaudron ou encerclement ».
Cette situation est extrêmement dangereuse pour la force de poche parce qu’elle ne peut pas recevoir de ravitaillements ou de renforts et parce qu’elle peut être soumise à des attaques de différents flancs et puisque le retrait est irréalisable, ils doivent choisir de se rendre ou de mourir en essayant de briser l’encerclement.
Les États-Unis laisseront-ils tomber Zelensky ?
Le mandat présidentiel de Zelensky a expiré le 20 mai et bien que la Constitution ukrainienne permette la prolongation automatique du mandat en cas de loi martiale, une partie de l’opposition remet en question la légitimité d’une telle prolongation, arguant que le poste devrait passer à l’actuel président de la Chambre, Ruslan Stefanchuk.
De plus, selon le Washington Post, Zelensky a limogé des responsables proches des États-Unis qui étaient prêts à lutter contre la corruption endémique, y compris Alexander Kubrakov, ancien ministre des Infrastructures et qui était en charge de la reconstruction du pays. La corruption est un problème endémique en Ukraine car selon l’indice de transparence, elle serait de 32 points sur 100 et selon l’ONG Transparency International, en 2021, 23% des usagers des services publics auraient dû payer une forme de pot-de-vin.
Actuellement, nous assistons à la démission ou au limogeage de la moitié du gouvernement de Zelensky, parmi lesquels se distinguerait le ministre des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba. Ces démissions montrent la solitude d’un Zelensky submergé par l’avancée irrésistible de la Russie dans le Donbass, l’aggravation de la crise énergétique provoquée par les attaques russes et l’avenir incertain de l’offensive ukrainienne suicidaire sur la région russe de Koursk, une décision d’un seul homme, d’un Zelensky acculé.
Étant donné que Zelensky est déjà devenu un fardeau pour les États-Unis dont il faut se débarrasser immédiatement, un coup d’État mené par le lieutenant-général Valerii Zaluzhnyi, défenestré par Zelensky pour ses désaccords tactiques et le véritable chef de l’armée ukrainienne, ne serait pas exclu. Ce coup d’État aurait la bénédiction des États-Unis et après avoir été accusé de corruption, Zelensky serait contraint à l’exil aux États-Unis et serait remplacé par la troïka composée du lieutenant-général Valerii Zaluzhnyi, du ministre des Affaires étrangères Dmytro Kuleba et de l’ancien ministre des Infrastructures Alexander Kubrakov, qui sera chargé de négocier l’accord de paix avec la Russie, la tâche ultérieure de reconstruction du pays et de conception de la nouvelle cartographie de l’Ukraine.
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Xuan
Les sites russes ont souvent spéculé sur une possible éjection de Zélensky par des clans opposés.
Mais la situation économique et militaire s’est gravement dégradée. Les deux dernières offensives ukrainiennes ont échoué, la population ukrainienne fuit la conscription et l’investissement devient onéreux pour l’occident impérialiste.
Jacques Baud décrit la situation actuelle dans une vidéo intéressante, où il fait observer que la stratégie de Kiev n’est pas définie par les militaires mais par la clique de Zélensky, contrairement à la Russie.
En particulier il relève que cette stratégie vise la prise de territoires et non la destruction des forces ennemies, ce qui va à l’encontre des théories militaires de Clausewitz.
Mao aussi avait appliqué le principe « l’ennemi attaque nous reculons, il avance nous le pourchassons ».
Le résultat serait des pertes dix fois plus lourdes que celles de la Russie.
https://www.youtube.com/watch?v=kScbG79x23g
Selon Baud les USA ne maîtriseraient pas directement les choix militaires de Zélensky, et l’échec de l’offensive de Koursk les pousseraient à temporiser, tandis que l’UE continue à foncer sur son erre les yeux bandés.
Xuan
Un autre aspect est apparu, que nous avions déjà observé à propos du Nord Sream et de l’Allemagne.
Quand une équipe encaisse des buts les joueurs finissent par s’engueuler.
Svpressa signale qu’Olaf Sholz souhaite un accord de paix en Ukraine, y compris avec une redéfinition des frontières.
Ce serait une des conséquences de l’hégémonisme US : diviser l’Europe :
OLAF SHOLZ POUR UN PLAN DE PAIX EN UKRAINE
9 septembre 11:20
La source a parlé du plan de paix de Scholz avec le transfert des territoires de l’Ukraine à la Fédération de Russie
https://svpressa.ru/politic/news/428862/?itg=1
Le Chancelier d’Allemagne Olaf Scholz veut présenter son propre plan pour un règlement de paix en Ukraine. Dit une source proche du gouvernement et du Parti social-démocrate selon La Repubblica.
Après les revers des élections régionales et européennes, Scholz entend « jouer la carte ukrainienne » pour renforcer sa position. Il est également poussé à trouver des moyens de mettre fin au conflit dans l’opposition de l’Union chrétienne-démocrate.
Selon l’interlocuteur du journal, le chancelier allemand est en train de préparer une sorte de nouveaux accords de Minsk, qui n’excluent pas le transfert d’une partie du territoire ukrainien à Moscou.
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9 septembre 13:10
Peskov dit que le Kremlin est d’accord avec Scholz
https://svpressa.ru/politic/news/428871/?itg=1
Le Kremlin est d’accord avec la position du chancelier allemand sur l’enquête sur l’attentat de Nord Streams. Cela a été dit par le porte-parole du Président de la Fédération de Russie Dmitri Peskov.
Un peu plus tôt, Scholz a souligné que Berlin ferait tout son possible pour enquêter sur les explosions de gazoducs et traduire les responsables en justice. Les responsables de l’application des lois allemandes ont fait des « progrès significatifs » sur cette question.
L’acte terroriste et le sabotage contre Nord Streams devraient faire l’objet d’une enquête approfondie, malgré les tentatives de certains États de dissimuler l’affaire, a déclaré Peskov.
« En aucun cas, cela ne devrait être permis. Par conséquent, ici, nous sommes absolument d’accord avec le chancelier de l’Allemagne », a déclaré le représentant du Kremlin.
Bosteph
Le Chancelier Allemand veut une enquête sur le sabotage des Nord-Streams ? Bonne idée, pour savoir qui est (sont) le(s) salopard(s) qui ont orchestré ça . Mais est-il prêt à affronter son occupant d’ outre-Atlantique, et ses larbins tels les Polonais, Baltes, et encore plus fous en « otanisme » : les Ukrainiens de l’ Ouest (?).
Etoilerouge
D’après les articles qu’histoire et société portent à notre connaissance, après les élections ds les 2 lands allemands, afd, lebds Sarah wagenknecht et même le représentant de la cds s’élève contre l’aide militaire à l’Ukraine et portent de façons différentes la volonté de mettre fin à la guerre. Le parti socialiste du chancelier devient de fait l’un des plus à droite d’allemangne laquelle voit la crise s’élargir. Alors le chancelier veut une enquête. Plutôt que de demander il a les moyens légaux policiers, militaires, services secrets de l’imposer. S’il tarde c’est qu’il s’agit d’un contrefeu politicards pour ne pas perdre du terrain. Je vois mal l’Allemagne dt le capital dépend des usa et de l’Angleterre agir contre ses maîtres. Seuls les travailleurs allemands peuvent avoir et l’indépendance et la capacité de le faire. Les travailleurs français doivent attaquer de toute urgence le budget de guerre de Barnier bon machin chose dita la ss de l’UE. Et donc refuser les budgets de guerre pour l’Ukraine