Le KPRF, les communistes russes – qui selon l’invraisemblable intervenante à qui la direction de l’Université d’été, le secteur international du PCF sous la direction du sieur Boulet, a osé confié le traitement du thème “où va la Russie ?” – Clémentine Fauconnier, prétendait qu’il n’existait pas (pas plus selon elle que les Brics) nous présente une explication sur les raisons qui ont poussé Poutine à se rendre dans le Nord Caucase. Cette “politiste” (ce terme dit le vide de la recherche et le caractère mondain de la “discipline”) qui peut parler d’où va la Russie en ignorant totalement le poids grandissant de ce qu’a été l’URSS et l’avenir que représentent les BRICS, est seulement ce dont les communistes français, le peuple français auront connaissance… Puisqu’on ose faire venir parler pendant 45 minutes une “chercheuse” digne d’un plateau de LCI sans la moindre possibilité de véritable contradiction, sans que les militants du PCF aient jamais connaissance de ce que disent et font réellement les communistes russes et du monde de l’Asie centrale … S’il n’y avait pas ce travail de Marianne avec sa connaissance de la langue et du monde russe… (note de Dntanielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)
https://kprf.ru/party-live/cknews/228273.html
Le studio a débattu de questions d’actualité nationale et internationale. Comme l’a fait remarquer Youri Afonine, ce n’est pas une coïncidence si cette semaine, à un moment crucial de l’histoire de notre pays, le chef d’État s’est rendu dans le Nord Caucase. La Russie est un pays extrêmement multinational. Environ 200 nations y vivent. Et la région la plus multinationale est le Caucase du Nord. Et, bien sûr, nos ennemis extérieurs ont toujours essayé de l’utiliser pour nous nuire, pour essayer d’entamer avec lui la destruction de la Russie.
Au 19e siècle, l’Angleterre a soutenu et financé le mouvement de Shamil de toutes les manières possibles. Dans les années 1990, l’Occident a en fait encouragé le terrorisme dans le Caucase du Nord. Et dans le cadre de la SVO, les ennemis de la Russie ont déjà tenté de faire basculer la situation dans cette région, en particulier au Daghestan. Mais toutes les tentatives de déstabilisation de la situation dans la région ont échoué.
Il est encourageant de constater que les républiques du Nord Caucase se développent aujourd’hui. La production industrielle et agricole y augmente, les logements, les équipements sociaux et les routes sont réparés et construits. On peut le constater en Kabardino-Balkarie, où Poutine s’est rendu, et à Grozny, la capitale de la Tchétchénie, où il s’est également rendu.
Mais avant tout, le chef de l’État s’est envolé pour Beslan, où il a rendu hommage aux victimes de l’horrible attentat terroriste perpétré il y a 20 ans, qui a coûté la vie à 334 personnes, dont 186 enfants. Nous avions alors promis d’éradiquer le terrorisme. Mais l’Occident continue d’utiliser le terrorisme comme instrument de sa politique anti-russe. La lutte contre ce terrible fléau se poursuit encore aujourd’hui.
Il est important de noter que le Caucase du Nord fournit à la Russie des soldats courageux et loyaux qui défendent la Russie sur les fronts de la SVO, en combattant les bandits et les terroristes. Au cours de son grand voyage dans le Caucase, le président a également visité l’université des forces spéciales russes à Goudermes, où des guerriers de tout le pays, des personnes de nationalités, d’âges, d’opinions et de religions différents sont formés ensemble. Et l’ennemi ne réussira pas à creuser un fossé entre nous.
Iouri Viatcheslavovitch a raconté l’histoire d’un communiste de Tcheliabinsk qui, en raison de son âge, s’est vu refuser l’admission au service contractuel pour participer à l’opération militaire spéciale. Mais il a été accepté dans l’unité « Akhmat ». Il a ensuite été transféré dans une unité subordonnée au ministère de la défense et combat comme artilleur depuis deux ans.
De telles personnes, qui défendent aujourd’hui notre patrie et luttent contre le nazisme, peuvent et doivent être fières, a souligné le premier vice-président du comité central du KPRF. Il a également rappelé que le Parti communiste accorde traditionnellement une grande attention au Caucase Nord, au maintien de la stabilité et de la paix interethnique dans cette région. Le KPRF organise chaque année des lectures de Pouchkine dans la région, au cours desquelles des enfants récitent des poèmes du poète en russe et dans les langues locales. Cet été, les communistes ont également organisé une célébration du 100e anniversaire de la création de l’organisation du parti ingouche. De tels événements sont importants pour une bonne compréhension de l’histoire de notre pays, en particulier de la politique nationale soviétique.
Youri Afonine a souligné le rôle considérable du pouvoir soviétique dans le développement du Nord Caucase et a donné un exemple éloquent : avant la révolution, seuls 3 % de la population d’Ingouchie étaient alphabétisés, et en 1940, ils étaient plus de 90 %.
Les peuples du Nord Caucase sont toujours très reconnaissants envers les autorités soviétiques, qui ont créé toutes les conditions nécessaires au développement de leurs langues et cultures nationales. Et aujourd’hui, à l’heure des épreuves historiques difficiles, nous devons tirer le meilleur parti de l’expérience positive de la politique nationale soviétique.
Youri Viatcheslavovitch a également déclaré qu’aujourd’hui, nous rassemblons à nouveau autour de nous des amis et des alliés qui s’opposent à l’impérialisme occidental. La Chine socialiste fait partie de ceux qui ne nous ont pas tourné le dos en ces temps difficiles et qui ne se sont pas joints aux sanctions antirusses. La visite dans notre pays, cette semaine, du premier ministre Li Qiang du Conseil d’État de la République populaire de Chine est très importante. Sur le plan politique, la venue à Moscou du numéro deux de la République populaire de Chine est une preuve de solidarité avec nous à un moment où notre pays est envahi par l’ennemi. Sur le plan économique, c’est la concrétisation des accords passés entre les dirigeants des deux pays. Notre coopération dans divers domaines, y compris militaire, se renforce et s’élargit. L’Occident est bien conscient des conséquences du rapprochement sans précédent entre la Russie et la Chine. C’est dans ce contexte qu’il convient d’examiner les informations relatives au plan secret signé par Biden, qui implique en fait que les États-Unis mèneront une guerre nucléaire simultanément contre la Russie et la Chine, et en même temps contre la RPDC. Il n’en reste pas moins que nous sommes en train de devenir un pôle d’attraction pour les pays qui rejettent l’hégémonie occidentale, a déclaré Youri Afonine.
En Europe, au contraire, il y a de moins en moins d’unité. Kiev et Varsovie jubilent ouvertement de la mise à mal de Nord Stream. Aujourd’hui, le président de la République tchèque, l’ancien général de l’OTAN Peter Pavel, a déclaré que ces gazoducs étaient une « cible militaire légitime » parce qu’il s’agit de sites stratégiques. En d’autres termes, l’Allemagne, qui a le plus souffert de ce sabotage, plus personne ne semble s’en occuper.
D’ailleurs, les Tchèques n’ont jamais manqué une occasion de se venger de leurs voisins occidentaux pour des griefs de longue date. Ainsi, après la Seconde Guerre mondiale, 3 millions de personnes parmi la population allemande pacifique ont été expulsées de Tchécoslovaquie (en premier lieu, les Sudètes) vers leur patrie historique. Ce faisant, environ 20 000 Allemands tchécoslovaques, dont des femmes, des personnes âgées et des enfants, sont morts pendant la déportation, a rappelé le premier vice-président du comité central du KPRF.
Aujourd’hui, les désaccords et les querelles entre nos ennemis ne peuvent que nous profiter. Nous atteindrons pas à pas tous les objectifs de l’opération militaire spéciale et nous vaincrons.
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