Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Zelensky dit que l’invasion de Koursk montre que les lignes rouges de la Russie sont un bluff

Ce type est un danger public cela au moins est clair. A côté de lui, Netanyahou – qui pourtant peut paraître déjà très haut dans l’échelle des dirigeants manipulateurs capables de déclencher l’apocalypse pour leur intérêt personnel qu’ils masquent sous un nationalisme raciste et fasciste – parait avoir conservé un peu de ruse, ce qui chez le dirigeant israélien peut paraître tenir de raison dans l’apologie du massacre dans lequel il prend en otage non seulement les Palestiniens, mais les Israéliens, les juifs et la planète… Zelensky lui, n’a plus la moindre retenue, même plus la ruse, le peuple ukrainien est en train de disparaitre, mais c’est la fuite en avant, le caprice, l’art d’exiger ce qu’il estime son dû vu l’état sacrificiel dans lequel il a réduit l’Ukraine et les Ukrainiens, ce qui mérite salaire, a pris le pas sur tout le reste comme en témoigne l’expédition de Koursk… Et cette idée de faire tester la résistance nucléaire en bombardant Moscou ce côté docteur fol amour, n’est que l’aboutissement d’une longue pratique, celle de s’en prendre aux populations civiles comme cela se fait depuis 2014 dans le Donbass… Si l’on suit les images de l’expédition, images volées par une presse entrée aux côtés de ce mercenariat, ce sont celles de Robocops s’attaquant à des isbas abandonnées dans lesquelles la volaille caquette dans le poulailler… Macron est-il d’une autre espèce ? Qui sont tous ces gens en plein shows ?

Le dirigeant ukrainien exhorte les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN à soutenir les frappes à longue portée en Russie par Dave DeCamp 19 août 2024

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré lundi que l’assaut ukrainien sur l’oblast russe de Koursk montrait que les lignes rouges et les menaces de représailles de Moscou étaient du bluff.

Zelensky a fait ces commentaires tout en critiquant les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN pour ne pas avoir permis à l’Ukraine d’utiliser des armes fournies par l’Occident pour lancer des frappes à longue portée à l’intérieur du territoire russe.

« Nous assistons à un changement idéologique significatif – le concept naïf et illusoire de soi-disant lignes rouges concernant la Russie, qui a dominé l’évaluation de la guerre par certains partenaires, s’est effondré ces jours-ci », a-t-il déclaré.

Le dirigeant ukrainien a affirmé que si l’Ukraine avait été autorisée à tirer des armes de l’OTAN en profondeur en Russie, elle n’aurait pas eu à lancer l’offensive à Koursk. Il a également affirmé que des frappes à longue portée arrêteraient les gains de la Russie dans l’est de l’Ukraine, qui sont devenus plus rapides au milieu des combats à Koursk.

« Vous devez vous rendre compte, tant ici que dans les capitales où vous travaillez, que l’Ukraine n’est séparée de l’arrêt de l’avancée de l’armée russe sur le front que par une seule décision, que nous attendons de nos partenaires. Et c’est une décision sur les capacités à longue portée”, a-t-il déclaré.

Situation militaire à Koursk le 19 août 2024 (SouthFront.press)

Bien que les États-Unis n’aient pas approuvé de frappes à longue portée en Russie, ils autorisent l’Ukraine à utiliser des armes fournies par les États-Unis à Koursk, et des responsables russes ont déclaré que des HIMARS fournis par les États-Unis avaient été utilisés dans l’assaut. L’invasion est survenue quelques mois après que le président Biden a donné le feu vert à l’Ukraine pour utiliser des armes américaines dans des frappes sur les régions frontalières russes.

Une invasion de la Russie soutenue par les États-Unis risque d’entraîner une réponse majeure de Moscou, bien que Zelensky ait minimisé la menace. Tout au long de la guerre, la Russie s’est intensifiée en réponse directe aux attaques ukrainiennes sur son territoire. Par exemple, la Russie n’a commencé à cibler à grande échelle les infrastructures énergétiques en Ukraine qu’après le premier bombardement du pont de Crimée, qui a eu lieu en octobre 2022.

L’utilisation d’armes de l’OTAN à l’intérieur du territoire russe augmente également le risque d’une confrontation directe entre la Russie et l’alliance militaire occidentale, qui pourrait rapidement se transformer en guerre nucléaire.

Guerre en Ukraine : dans l’Est, les Russes aux portes de Pokrovsk
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5 Commentaires

  • Chartreux
    Chartreux

    Les cartes parlent d’elles-mêmes !

    Pour ce qui est de l’intox du “Parti de la Presse et de l’Argent”, ce titre de RFI mérite le pompon : ” les Russes avancent lentement mais de plus en plus vite”.
    Et l’article est du même tonneau !
    https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invité-international/20240821-guerre-en-ukraine-les-russes-avancent-lentement-mais-de-plus-en-plus-vite-dans-le-donbass

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  • Fandre
    Fandre

    J’aime beaucoup cet article et les positions de Danielle Bleitrach en général. Certes Zelenski est dangereux mais Poutine, qui a engagé les hostilités, l’est tout autant et lui a la bombe

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    • Michel BEYER
      Michel BEYER

      Puisque vous aimez cet article, je vous engage à lire la déclaration de Frank Marsal aux universités d’été de Montpellier. Comment pouvez-vous mettre sur le même plan Zelensky et Poutine? Les hostilités n’ont pas été engagées le 24 février 2022. Les hostilités ont démarré dès le Maïdan de 2014, contre la population russophone de l’Est de l’Ukraine, le Donbass pour généraliser. Pour la Crimée c’est encore autre chose. Selon Emmanuel Todd dans “La défaite de l’Occident”, la population de la Crimée est russe à 95%. Ce qui n’est pas le cas de l’Est de l’Ukraine. Russophone ne veut pas dire russe, mais pratiquer l’usage de la langue russe. Les négociations de Minsk en 2014/2015 après une défaite militaire de l’armée ukrainienne, avaient pour but de régler les problèmes entre ukrainiens, notamment par referendum. Malheureusement, la duplicité de certains, Merkel/Hollande garants de l’application des accords, a laisser les mains libres au gouvernement de Kiev. Les hostilités comme vous dites, ont coûté 14000 morts à la population du Donbass, avant le 24 février 2022. De plus, cette intervention a coupé court à une offensive prévue contre la population du Donbass.

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    • Bosteph
      Bosteph

      Monsieur BEYER m’a devancé pour vous répondre.

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  • Gourmel Michel
    Gourmel Michel

    On parle toujours de l’offensive ukrainienne à Koursk ou sur Koursk, mais les forces de l’OTAN en sont très loin, Koursk est à une centaine de Kilomètres de la frontière, et les Ukrainiens n’ont avancé que de quelques kilomètres – une 15aine – et semblent maintenant bloqués (dans l’article ci-dessus on parle de l’assaut ukrainien sur l’oblast russe de Koursk, ce qui est plus correct). Il s’agit plutôt d’une offensive réussie (en apparence) sur Soudja (l’HD mélange d’ailleurs un peu les 2 sur le sujet, chacun pourra donc y retrouver son compte), mais évidemment çà fait beaucoup moins classe.
    On ne peut pas imaginer que les Russes, qui d’après les soldats ukrainiens voient en tout temps, tout ce qui se passe, comme en plein jour en Ukraine grâce à leurs très nombreux drones, n’aient pas vu se masser à la frontière, 10.000 voir 40.000 hommes, comme le prétendent les ukrainiens, avec leur matériel : chars…
    Pourquoi les Russes auraient-ils laissé faire ?
    1) Cela leur permet d’utiliser le contingent, qu’ils ne peuvent utiliser en Ukraine, cela leur permet d’accroitre le vivier de soldats Russes sur le front, ils ne tiennent donc cas à jeter les ukrainiens dehors trop vite.
    2) Et comme le disent les articles un peu sensés, toutes les forces en particulier spéciales, bataillons d’assaut, obus et matériel sophistiqué détournés sous pression des Britanniques pour cette offensive manquent cruellement ailleurs… sur les 2.200 km de front.
    3) Cela fait plus penser à l’opération Russe sur Kharkov (le 10/5/2024), qui était dans le but d’étirer toujours plus le front, et d’éloigner les Ukrainiens du front du Donbass qui se trouve au plus près à 150 km de là.
    Conclusion : Soudjà est à 350 – 400 km du point le plus près du front du Donbass et à au minimum 5 h de route en voiture… en passant par l’Ukraine.
    En clair les britanniques et les malheureux soldats ukrainiens, sont tombés dans un piège Russe et non le contraire.

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