.Au titre de la prise de conscience de ce que l’événement de Koursk recèle d’éclairage sur l’Histoire, il y a la désignation de l’Ukraine comme un Etat voyou, terroriste et pas seulement par les Russes. partout sur tous les continents sévissent des voyous appartenant à des pays manipulés par le système militaro-industriel financiarisé qui impose sa logique aux citoyens américains et aux pays vassaux dont la France. Un système qui a utlisé les anciens empires coloniaux restés dans l’orbite des gouvernements mais les a aussi détruits, comme il le fait en Afrique en ce qui concerne la présence française… La France a été le guerrier par procuration des etats-Unis en Afrique mais les Etats-Unis ont aussi joué à son éviction, les groupes terroristes et leurs trafics étant manipulés au grè des intérêts capitalistes de pillage… L’Afrique de l’ouest s’est constituée également dans les antagonismes entre la droite et la gauche du PS inventant leurs propres réseaux, le tout bloquant tout développement. L’Afrique des grands libérateurs, Sankara, Lumumba, a été assassinée, corrompue… La Russie bénéficie du souvenir de l’URSS, d’une diplomatie restée celle de l’URSS avec transfert de technologie en collaboration désormais avec la Chine. Les Etats ont été détruits et ce n’est pas un hasard si l’armée est souvent ce qui en tient lieu pour favoriser de nouveaux investissements collectif de développement. Il ya eu le covid, la crise céréalière, et le soutien de fait au terrorisme que l’occident prétendait combattre. C’est donc une expérience qui en appelle au Conseil de sécurité face à une Ukraine en faillite, incapable de défendre son territoire et sa population mais qui multiplie les “aventures” de Koursk à Tinzaouatène. Il va devenir impossible à la France, à ses forces politiques d’ignorer ce qui s’accomplit en son nom partout, de feindre des unions, des coalitions, de mener “la lutte des places” en imaginant qu’il lui sera possible d’ignorer un tel contexte qui va durer et est irreversible partout. (note de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Le chef du gouvernement militaire du Niger, le général Abdourahamane Tiani (au centre), le colonel malien Assimi Goïta (à gauche) et le capitaine burkinabè Ibrahim Traoré (à droite) montrant les documents de la Confédération des États du Sahel (AES) qu’ils ont signés lors de leur premier sommet, à Niamey le 6 juillet 2024.© AFP – –
Le Mali, le Burkina Faso et le Niger, trois régimes alliés dirigés par des militaires, ont appelé le 19 août 2024 le Conseil de sécurité de l’ONU à « prendre les mesures appropriées » contre l’Ukraine qu’ils accusent, dans une lettre ouverte, de « soutenir le terrorisme international, en particulier au Sahel ». Cela intervient après que Kiev a annoncé avoir fourni des informations aux rebelles maliens lors de la bataille de Tinzaouatène.
Dans une lettre adressée au Conseil de sécurité de l’ONU datée du 19 août 2024, mais rendue publique le 20 août, le Mali, le Burkina Faso et le Niger dénoncent conjointement le « soutien ouvert et assumé de la République d’Ukraine au terrorisme international, en particulier au Sahel ».
Ces trois pays demandent au Conseil de sécurité de « prendre les mesures appropriées contre ces actions subversives » de l’Ukraine.
Signée par les ministres des Affaires étrangères des trois pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), cette lettre adressée à l’ONU reprend les dénonciations de l’implication de l’Ukraine aux côtés des rebelles du Cadre stratégique permanent pour la défense de l’Azawad (CSP-DPA) lors de la bataille de Tinzaouatène, au nord-est du Mali, fin juillet.
Depuis plusieurs mois, les autorités maliennes qualifient le mouvement indépendantiste comme « terroriste ». C’est pourquoi elles qualifient les actions de l’Ukraine d’agression caractérisée et de soutien international en violation de la Charte des Nations unies.
Pour le Mali, le Burkina Faso et le Niger, « ces actions subversives » sont une violation de la souveraineté et de l’intégrité de ces trois pays et qui menacent « la sécurité du sahel et de l’Afrique, en général ».
Après la rupture des relations diplomatiques du Mali et du Niger avec l’Ukraine, cette dénonciation auprès de l’ONU est une nouvelle étape dans la dégradation des rapports entre ces pays.
Saisi, le Conseil de sécurité a, dans sa Charte, l’objectif de maintenir la paix et la sécurité à travers le monde. S’il peut s’autosaisir, il n’a pas le mandat de gérer les contentieux entre les États. Les pays de l’AES, pour que ces plaintes aboutissent, doivent les porter devant les juridictions internationales compétentes, selon un juriste spécialisé dans les relations internationales contacté par RFI.
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