Franchement, c’est au delà de l’indignation, c’est de l’ordre de la stupéfaction : que l’on soit en désaccord avec l’opportunité de “l’opération spéciale” l’intervention russe en Ukraine, peut relever du débat nécessaire mais déjà que l’on feigne d’ignorer tout ce qui a précédé cette intervention est incompréhensible de la part de responsables politiques, de dirigeants. Et s’ils le savent et feignent d’adhérer au narratif de Macron, il y a mépris et trahison du peuple français, tant cette volonté d’ignorer va a contrario de l’aspiration à la paix, un des fondamentaux du PCF. Comment peut-on imaginer que ce parti pousse la partialité jusqu’à interdire par la plus féroce des censures dans l’Humanité, dans la presse dite encore plus ou moins communiste et maintenant dans “l’Université (sic) d’été du PCF” la connaissance des positions de nos camarades du KPRF comme d’autres partis dans le monde ? Quelqu’un a -t-il une explication ? Lisez ce que dit Afonine, on peut ne pas y adhérer mais y a-t-il un autre prétexte que l’opportunisme, la peur de n’être pas compris alors que le PCF est réduit à 2% et voit de jour en jour son nombre d’élus diminuer, est-ce qu’on imagine que la plus désastreuse et sans doute la plus courte des cohabitations exige un tel consensus, qu’un strapontin ministériel remplace l’existence d’un parti, avec des adhérents formés et favorisant l’intervention populaire ? C’est un mauvais calcul… l’expérience le prouve… Mais on ne peut qu’être convaincu que cela ne durera pas et que ces résistances d’arrière-garde sont en train d’être attaquées de toute part tant le peuple français a conscience qu’on le prend pour un imbécile et que les communistes s’interrogent au moins autant que les autres. Bientôt, peut-être si nous nous en donnons les moyens, on pourra enfin lire dans l’Humanité ce type d’intervention… C’est dans le fond le sens de tout ce que nous faisons Marianne et tous ceux qui contribuent à enrichir et diffuser ce débat. (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)
https://kprf.ru/party-live/cknews/228211.html
Les médias, les milieux politiques et les experts continuent de débattre de la question suivante : l’attaque des formations armées du régime de Kiev contre la région de Koursk a-t-elle été coordonnée avec les dirigeants militaires et politiques des pays occidentaux, principalement les États-Unis d’Amérique et la Grande-Bretagne ? Comme l’a fait remarquer Youri Afonine, il est tout à fait évident pour nous que l’invasion a été préparée avec la participation directe des agences de renseignement et de défense américaines et britanniques. Il est tout simplement impossible de nier le fait que l’Occident collectif encourage presque ouvertement les actions terroristes du régime de Kiev. Personne ne le cache plus.
L’issue de notre confrontation avec le monde occidental sera tranchée sur les fronts d’une opération militaire spéciale. Nos troupes progressent avec succès dans le Donbass, sans ralentir le rythme de l’offensive. Dans la région de Koursk, notre groupement est en train de se constituer et des réserves sont en train d’être levées. Une aide est apportée à la population pacifique de la région qui a fui ses foyers. Auparavant, le KPRF a rassemblé et envoyé un important convoi humanitaire aux habitants de Koursk, et ce travail se poursuit, a déclaré le premier vice-président du comité central du parti.
Aujourd’hui, l’Occident diffuse diverses versions sur le rôle de chacun dans la préparation et la planification de l’invasion de la région de Koursk par les nazis ukrainiens. On prétend que Syrsky, le chef des forces armées ukrainiennes, était impliqué, alors qu’il était menacé de démissionner. Mais, selon Youri Afonine, il convient également de prêter attention au discours de son prédécesseur, l’actuel ambassadeur ukrainien en Grande-Bretagne, Zaluzhny. Dans son discours lors de la conférence du Royal United Institute for Defence Studies à Londres, il a déclaré que les alliés de Kiev disposent des ressources nécessaires pour créer des armes de haute technologie, mais qu’ils n’ont pas le terrain pour les tester. L’Ukraine peut les aider dans ce domaine.
En outre, M. Zaluzhny a activement promu la thèse selon laquelle la Russie constitue une menace pour l’Occident. L’objectif est clair. Kiev veut entraîner ses protecteurs et ses maîtres dans un conflit direct avec la Russie, et ce danger existe bel et bien. Mais il est déjà évident que le centre de planification des attaques terroristes contre notre pays ne se trouve pas à Kiev. C’est à Washington et à Londres que cela se passe. Mais celui qui ne semble pas avoir été informé, c’est Berlin. Et dans la déclaration des autorités allemandes sur l’éventuelle limitation de l’aide militaire à Kiev, il y a le ressentiment que Scholz n’ait pas été consulté sur cette question importante.
D’ailleurs, les choses ne se passent pas brillamment en Allemagne même, a noté Iouri Viatcheslavovitch. L’aide apportée au régime de Zelensky et la perte de l’énergie russe bon marché ont sapé l’économie allemande. Aujourd’hui, elle est au bord de la récession et risque de perdre sa compétitivité. Dans le même temps, les économies d’autres acteurs majeurs de la zone euro – l’Italie, la France et l’Espagne – sont en croissance.
L’un des facteurs de récession en Allemagne est le sabotage des Nord Streams. August Hanning, l’ancien chef du service de renseignement fédéral allemand, a suggéré que le sabotage des pipelines était l’œuvre de Zelensky et de Duda. Mais Scholz semble avoir été réprimandé par Washington et devra continuer à purger sa peine en soutenant les néonazis ukrainiens. C’est apparemment pour cette raison que M. Scholz a été contraint d’annoncer par la suite qu’il continuerait à aider Kiev. Toutefois, cette politique trouve de moins en moins de partisans en Allemagne même et menace de faire échouer la coalition au pouvoir lors des prochaines élections régionales dans un certain nombre d’États de l’Est, estime Youri Afonine.
Pendant ce temps, les Banderistes ukrainiens actuels font de leur mieux pour démontrer leur parenté idéologique avec leurs prédécesseurs allemands, les nazis. Ceux-ci, entrant dans les villes et villages soviétiques, détruisaient immédiatement les monuments à la gloire de Lénine. Les militants du Maïdan ont fait de même à Kiev le 9 décembre 2013, lorsqu’ils ont renversé le monument à Ilyich à l’angle des boulevards Khreshchatyk et Shevchenko. Au cours des dix années suivantes, des milliers de monuments à la gloire du fondateur de l’État soviétique ont été détruits en Ukraine. Après l’invasion de la région de Koursk, les néonazis ukrainiens ont fait de même avec le monument de Lénine à Soudja. Voilà leur vrai visage : l’antisoviétisme, l’anticommunisme et la russophobie. Cela réfute de manière convaincante la thèse selon laquelle il n’y a pas de nazisme en Ukraine. C’est pourquoi sa dénazification est l’un des principaux objectifs de notre opération militaire spéciale. Le gouvernement ukrainien actuel est une oligarchie orientée vers l’Occident, nourrie par des nazis et dirigée par des conseillers anglo-américains.
Répondant à la remarque de l’animateur Evgeny Popov selon laquelle il ne devrait pas y avoir d’oligarchie orientée vers l’Occident en Russie, Youri Afonine a rappelé que depuis de nombreuses années, le KPRF et Guennadi Ziouganov personnellement ont appelé à remettre de l’ordre dans le pays et à freiner l’oligarchie. L’opération militaire spéciale devrait nous aider à modifier sensiblement le vecteur de développement, à abandonner le rôle humiliant de périphérie de matières premières du monde occidental, à renforcer notre économie, notre armée et notre complexe militaro-industriel. A travers des batailles redoutables, nous remporterons la victoire, a résumé le premier vice-président du comité central du KPRF.
***
Précision sur le monument en question :
Les Ukrainiens protestent officiellement et se targuent de “respecter le droit international…
Les journalistes de la BBC ont réussi à vérifier cette information. Notre source à Suja a envoyé une vidéo prise dans l’après-midi du 17 août, qui montre : le monument est en place, quoique quelque peu endommagé à cause des combats. Et s’il avait été démoli par les Ukrainiens, ce serait illégal, affirme un membre du comité national de sécurité et de défense Fedir Venislavsky. « Nous n’avons absolument pas à permettre cela. Je pense qu’après la mise en place du commandant militaire [le terme employé en ukrainien est “komendatura”, ça ne s’invente pas ! NdT], le commandant et ses sujets feront en sorte que les monuments culturels, qu’on les aime ou non, ne soient pas démolis. Cela pourrait être considéré comme une violation des normes du droit international humanitaire », a-t-il déclaré.
Vues : 424
Falakia
Tout ce qui est attaqué et détruit par L’idéologie du nationalisme Ukrainien sont les monuments culturels et les Églises orthodoxes Russes en Ukraine par Azop .
Le peuple Ukrainiens et le peuple Russes aspirent à un idéal de paix , au progrès et sont contre l’oligarchie , la corruption , les gropuscules nèo nazi .
Zelensky n’écoute pas son peuple .
Etoilerouge
De la même façon que Macron et ses capitalistes dégénérés n’écoutent absolument pas notre peuple. Nous sommes ,masses de travailleurs, proportions gardées, les russes ds notre propre pays pour ces gens là
Falakia
Réponse à Etoilerouge
Que Macron ou Sarkozy ou Mitterrand
et leurs capitalistes n’écoutent pas le peuple est un fait mais reste la lutte et le vote .
La question est dans le sens de la politique à savoir Que fait Macron pour les sans logements , les sans emploi , les petites retraites , pour le service public