Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Communiqué du ministère des Relations extérieures de la République de Cuba

Il n’a pas fallu longtemps pour que la campagne de l’impérialisme contre le Venezuela s’étende à Cuba. L’obstination de l’impérialisme à unir ses victimes de blocus, sanctions, interventions armées officielles ou assassinats secrets qui a longtemps été à la base de sa domination est en train d’avoir un double effet : celui de la révélation des pratiques réelles des dites puissances, mais aussi de fragiliser l’assise économique de son chantage. Cuba est dans sa résistance à l’injustice dénoncée par la quasi totalité des nations de la planète un des symboles de l’absence de légitimité de la politique néocoloniale du “nord” et de la presse vassalisée qui porte ses campagnes … Ce qui est évident c’est le fait que résister à un tel chantage est une lutte héroïque mais céder est encore pire, tous les pays devenus des champs de ruine après avoir accepté l’invasion et un régime pro-atlantiste en témoignent. C’est la grande leçon de Cuba que l’empire ne lui pardonne pas (note de Danielle Bleitrach histoireetsociete)

Les médias et la manipulation politique du Venezuela tentent d’imposer la calomnie à Cuba

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Les médias et la manipulation politique du Venezuela tentent d’imposer la calomnie à Cuba

La déclaration du ministère des Affaires étrangères du 31 juillet 2024 a dénoncé le fait que le peuple vénézuélien est confronté à la manipulation médiatique et politique, ainsi qu’au harcèlement impérialiste, à l’ingérence extérieure et à l’assaut opportuniste des oligarchies et de leurs représentants.

Le même jour, la présidence de l’Union des journalistes de Cuba a averti dans un communiqué que la campagne de harcèlement et de manipulation de la communication contre la République bolivarienne du Venezuela s’était déclenchée, une fois de plus.

Il n’a pas fallu longtemps pour qu’une tentative d’imposer une calomnie fasse allusion à Cuba dans le cadre de la manipulation médiatique et politique.

Sur la base d’une fabrication grossière de la part du Diario de las Américas, conformément à sa ligne éditoriale sur Cuba, une source anonyme a été citée pour transformer de manière malveillante le trafic régulier des vols entre Cuba et le Venezuela, en un prétendu mouvement extraordinaire de personnes et de documents, lié aux événements qui se déroulent au Venezuela depuis le dimanche 28 juillet.

Il fallait s’attendre à ce que d’autres médias et comptes sur les plateformes numériques, qui travaillent en coordination sur des campagnes d’intoxication à la réalité cubaine, assument cette calomnie comme une vérité, sans s’arrêter pour la vérifier.

Les autorités de l’Institut de l’aéronautique civile de Cuba ont confirmé qu’entre le dimanche 28 juillet et le 2 août 2024, il n’y a eu aucun vol commercial qui n’ait pas été programmé auparavant.

L’idée malveillante qu’un vol a été « loué à Turkish Airlines » pour couvrir la liaison La Havane-Caracas est une fausse déclaration. La compagnie aérienne en question effectue quatre opérations hebdomadaires. L’itinéraire commence à Istanbul les lundis, mardis, mercredis et samedis, donc aucun avion n’a été loué spécialement pour le trafic d’urgence ou pour couvrir un besoin urgent comme l’insinuait un axe de la campagne de mensonges.

L’arrêt que cette ligne fait à Caracas est pour recevoir les services de police, le carburant et ses propres passagers. Cette semaine, il a opéré dans le secteur La Havane-Caracas comme suit : le 29 juillet, le TK183 avec l’avion B789 a décollé de La Havane à 12h55 et est arrivé à Caracas à 16h10. Le 30 juillet, TK195 avec l’avion B789 Havana-Caracas en même temps et le 31 juillet, avec le vol TK183 et l’avion B789 avec le même itinéraire.

La compagnie aérienne CONVIASA a couvert sa liaison régulière Caracas-La Havane-Managua-La Havane-Caracas selon ses trois fréquences hebdomadaires. Cette semaine, il a opéré dans le secteur Havane-Caracas comme suit : le 30 juillet, l’avion A342 VCV3493 a décollé de La Havane à 05h30 pour arriver à Caracas à 08h30. Le 1er août, l’avion A342 VCV3497 a décollé de La Havane à 5h30 pour arriver à Caracas à 8h30. Le vendredi 2 août, le vol VCV3497 opéré avec l’avion A342 au départ de La Havane à 05h30 et arrivée à Caracas à 08h30.

CONVIASA effectue une opération régulière toutes les deux semaines sur la liaison Caracas-La Havane-Moscou-La Havane-Caracas. Cet itinéraire commence à Caracas le vendredi. Cette semaine, il a opéré dans le secteur de La Havane-Caracas le 29 juillet, vol VCV avec l’avion A346 au départ de La Havane à 14h00 et arrivée à Caracas à 17h00.

Le 1er août, la liaison régulière Santiago de Cuba-Porlamar a été exploitée, au départ de 14h00 et à l’arrivée à Porlamar à 16h30, du vol CUB314 de Cubana de Aviación avec l’avion TU-204. Ce vol a transporté des collaborateurs cubains de la santé selon la planification préalablement établie des relais et des vacances.

L’un des mensonges de cette calomnie était l’hypothèse que l’avion avait transporté du personnel pour garder et protéger les dirigeants du gouvernement vénézuélien et du personnel spécialisé pour imprimer de nouveaux registres électoraux, et qu’ils avaient ramené à Cuba une partie du personnel médical cubain et d’autres conseillers pour protéger leur vie par crainte de la violence qui avait été générée.

On peut affirmer catégoriquement que le personnel cubain lié aux opérations de sécurité et de protection des dirigeants vénézuéliens n’est pas venu au Venezuela depuis Cuba ou pour effectuer un travail lié au processus électoral. En aucun cas, les collaborateurs cubains travaillant au Venezuela n’ont été transférés à Cuba pour des raisons de sécurité, au contraire, le flux normal et planifié des mouvements des membres de la coopération cubaine au Venezuela a été maintenu.

Ces accusations contre Cuba alimentent la campagne d’ingérence présumée de Cuba au Venezuela, alors qu’il est évident d’où vient l’ingérence et le siège de ce pays.

(Cubaminrex)

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