Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

L’Occident a révélé le principal mensonge sur le conflit en Ukraine, par Kirill Strelnikov

La scène internationale se révèle malgré la propagande occidentale et ses relais qui sont toujours en train de fabriquer des leurres, des faux débats et divisions concoctés par la CIA (1) pour entretenir l’illusion du camp de la démocratie contre celui des barbares dictatoriaux… Que l’on en soit pour arrêter le massacre de Gaza à pratiquer l’assassinat ciblé, qu’au Venezuela le “candidat de l’opposition” à savoir celui des USA soit un tortionnaire qui a sévi au Salvador et que Zelensky en soit à chercher de fait protection du côté de la Chine dit l’état réel du monde pour qui a assez de mémoire historique pour mesurer qui sont ces gens-là et qui veut la guerre… Oublier le Vietnam, l’Irak, la Syrie, la Libye, l’Afghanistan, toute l’Amérique latine, l’Afrique, etc… tous ces pays dans lesquels les Etats-Unis et leurs alliés ont prétendu sauver la liberté conduisent au même constat l’intervention libératrice n’a laissé qu’un champ de ruine et rien ne peut être pire que celle-ci… Que l’on soit en désaccord avec l’intervention russe passe encore mais que l’on fasse comme si tout avait commencé le 22 février en Ukraine et le 7 octobre à Gaza, que l’on ignore à ce point le martyre de l’Amérique latine et celui des peuples du sud ne peut tenir que dans une aliénation totale ou ce qui revient au même dans la mauvaise foi. (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop pour histoireetsociete)

https://ria.ru/20240731/zapad-1963028353.html

Depuis le début de la SVO, une opération psychologique sans précédent a été menée dans le domaine de l’information occidentale, dont la cible est devenue des milliards de personnes à travers le monde. Le message principal de cette opération : “La Russie barbare et dictatoriale n’a pas seulement attaqué l’Ukraine. Poutine s’est attaqué à la démocratie occidentale en tant que telle et aux fondements mêmes de l’ordre mondial moderne (le meilleur possible, bien sûr), et nous avons tous le devoir de l’arrêter.”
Malgré les efforts constants de la Russie pour mettre en lumière les véritables causes du conflit, qui n’a laissé à notre pays d’autre choix qu’une opération militaire spéciale, l’Occident, qui a mis en jeu non seulement sa réputation de leader du “monde libre”, mais aussi l’avenir même de ce monde, s’accroche à sa méthodologie.

Cependant, il n’y a rien de secret qui ne soit révélé un jour.

Hier, le politologue norvégien Glenn Diesen a publié une information curieuse sur le réseau social X, selon laquelle l’ancienne secrétaire d’État américaine Hillary Clinton (et l’une des principales russophobes de la politique américaine), après la rupture des accords de paix d’Istanbul entre Kiev et Moscou en 2022 par les États-Unis et le Royaume-Uni, a appelé à “transformer l’Ukraine en un nouvel Afghanistan” afin de nuire à la Russie. La réaction de l’Europe a été caractéristique : “En signe de soumission et de manque de dignité morale, aucun des dirigeants de l’UE ne s’est opposé”.
Cette position est confirmée par l’une des interviews de Mme Clinton, dans laquelle elle exprime l’espoir que la Russie “s’enlise” en Ukraine, comme l’URSS l’a fait autrefois en Afghanistan, ce qui devrait conduire à sa défaite ignominieuse.

Il est intéressant de noter qu’en 2023, la célèbre ressource The American Conservative mettait en garde : “L’intervention de Washington dans le conflit en Ukraine a (déjà) transformé le pays en un nouvel Afghanistan, ce qui pourrait avoir des conséquences dévastatrices non seulement pour les États-Unis, mais aussi pour l’ensemble de l’Europe”, tandis que “Washington cherche à combattre la Russie en payant un “faible prix” sous la forme de vies ukrainiennes et de dollars américains”.

Cependant, il faut comprendre que le thème de la transformation de l’Ukraine en un désert sans vie séparant la Russie “agressive” et le magnifique “jardin européen” n’est pas apparu après le début de la SVO, mais avant – et il s’agissait d’un plan clair et cohérent dans lequel la vie des Ukrainiens était une monnaie d’échange.

Dès 2016, The American Conservative a rapporté que “la véritable raison de l’intervention (américaine) en Ukraine depuis le tout début était la mise en place d’un régime hostile à Moscou” et que l’Ukraine était le “plus grand prix” pour éliminer Vladimir Poutine. Les auteurs de la publication donnent un exemple typique : lorsqu’en 2014 un certain nombre de dirigeants européens se sont exprimés en faveur d’une désescalade, Victoria Nuland a personnellement réprimé toutes ces tentatives. Citation de Nuland : “La Russie a des intérêts vitaux en Ukraine, et la Russie est le seul pays qui peut infliger une défaite militaire aux États-Unis.”
À une époque, le stratège américain Zbigniew Brzezinski s’est vanté que Washington était capable d’attirer Moscou dans un piège et de déclencher une guerre que ce dernier ne pourrait pas gagner.

Selon plusieurs experts occidentaux, l’Occident a été enivré par sa stratégie des années 80 en Afghanistan, considérée comme un “succès incroyable” parce que “l’Union soviétique a fini par saigner et s’effondrer au bout d’un certain temps”, et il a rêvé de la répéter. La Géorgie et la Moldavie ont été envisagées parmi les points d’abcès possibles, mais c’est l’Ukraine qui a été choisie.
C’est pourquoi, quelques mois après le lancement de la SVO, Hillary Clinton a déclaré avec satisfaction que l’action militaire de l’Ukraine contre la Russie “a prouvé qu’il s’agissait d’un très bon investissement pour les États-Unis”.

Il est intéressant d’analyser les racines du “modèle afghan” de Clinton pour le conflit ukrainien. Selon des témoins oculaires, Hillary Clinton, lorsqu’elle était secrétaire d’État, a participé activement à la planification militaire pour l’Afghanistan, où, dans la plupart des cas, elle a insisté sur des mesures beaucoup plus radicales que celles proposées par les généraux américains : plus de soldats, plus d’armes, plus d’argent, plus de bombardements, ce qui a même suscité une certaine consternation.

C’est sous Clinton que le gouvernement afghan de l’époque a reçu le statut d'”allié majeur de l’OTAN en dehors de l’OTAN” (rappelez-vous les appels incessants pour donner le même statut à l’Ukraine), ainsi que des mantras incessants tels que “Nous ne quitterons pas l’Afghanistan” et “Nous ne faiblirons pas”, Clinton elle-même déclarant : “Nous ne pensons même pas à quitter l’Afghanistan”. Comme pour l’Ukraine, les États-Unis ont cérémonieusement signé un “accord de partenariat stratégique” de dix ans avec l’Afghanistan. Comme pour l’Ukraine, les États-Unis ont injecté des milliers de milliards de dollars en Afghanistan.
Cependant, la tentative de construire un autre avant-poste anti-russe à partir de l’Afghanistan a échoué et, en 2021, après 20 ans d’occupation de facto, les troupes américaines ont quitté le pays en disgrâce et les talibans sont entrés dans la capitale.

Il est amusant de constater que l’obsession de l’Afghanistan était si profondément ancrée dans la tête d’Hillary Clinton qu’elle a coécrit peu après un livre dans lequel elle décrit de manière voilée ses “exploits” en Afghanistan. En même temps, grand-père Freud n’était pas loin : le livre s’intitule “State of Terror”, ce qui donne une idée du rôle que les “faucons” américains préparent pour les pays où ils “font la guerre pour les valeurs occidentales”.

Aujourd’hui, en tant que représentante de ce que l’on appelle l’État profond, Hillary Clinton demande sans relâche au président Biden de livrer beaucoup plus d’armes à l’Ukraine et de serrer encore plus la vis à la Russie.
En février de cette année, l’afghanologue Clinton a déclaré : “L’issue de la guerre en Ukraine aura des répercussions bien au-delà de l’Europe. Cette guerre est une guerre mondiale pour la démocratie contre l’autocratie”. Mais en fait, l’épouse d’un saxophoniste médiocre épouse l’idéologie principale de l’establishment américain appelée Pottery barn : “J’ai payé pour ça – et je casse ce que je veux”, c’est-à-dire que si les États-Unis ont payé pour l’Ukraine, ils la réduiront tranquillement en miettes.

Toutefois, comme le disent les Talibans, les chien aboient et la caravane passe.

Alors que les prédicateurs occidentaux menteurs sont prêts à détruire des millions d’Ukrainiens juste pour saigner la Russie, nous allons de l’avant, en pensant non seulement à la vie de nos propres soldats, mais aussi à celle des gens “de l’autre côté”. Quant au fait que la Russie va “s’enliser”, “se noyer” ou “s’enliser” – comme l’a dit notre chef, “n’espérez même pas”.

Note de danielle Bleitrach sur ce qui paraît être une opération leurre en marge du scandale réel de ce que sont ces jeux olympiques avec l’exclusion de la Russie… dans le contexte actuel…

(1) Des camarades allemands, qui ont conservé de la RDA, une certaine attention à la manière dont la propagande occidentale créait des leurres pour diviser, des “opérations” lancées par des “taupes” dans les organisations de gauche, syndicats, réseaux sociaux. Ils ont suivi le leurre du “banquet” du schtroumph lors de l’inauguration des jeux olympiques en france mais aussi partout dans le monde. Leur hypothèse est que le thème a été lancé sciemment pour rassembler autour des valeurs “de liberté”, de laicité, de refus de l’homophobie autour de l’OTAN et de la défense de ces jeux olympiques en évacuant l’exclusion de la Russie et de la biolorussie… Et le fait que Macron le principal soutien de Zelensky retrouvait assez de couleur pour au moment où Israél assassinait à Téhéran se débrouillait d’obtenir le silence complice du Maroc en lui reconnaissant la souveraineté sur le Polisario.

L’auteur d la fort médiocre prestation s’est excusé je dois dire avoir été stupéfaite par la laideur du spectacle et avoir été alerté par l”aspect “pompier” de la scène mais l’enjeu que c’est rapidement devenu m’a stupéfait… Tout était fait pour gonfler “l’événement”. Thomas Jolly, le directeur artistique des cérémonies olympiques, s’est lui aussi défendu de toute mauvaise intention. Dimanche 28 juillet, il a fait savoir sur BFMTV que la Cène n’était pas son inspiration. “D’ailleurs, je pense que c’était assez clair, il y a Dionysos qui arrive sur cette table. Dionysos qui est là parce qu’il est le dieu dans la mythologie grecque de la fête, et le tableau s’appelle Festivité”, a-t-il expliqué. De son côté, Gabriel Attal a pris la parole hier, mercredi 31 juillet, lui aussi au micro de BFMTV aux côtés de la ministre des sports. Il a tenu à donner son avis sur la cérémonie d’ouverture et s’est positionné comme le défenseur des libertés. “Un événement comme celui-ci qui comporte une dimension sportive, mais aussi artistique crée nécessairement du débat. Il y a toujours une forme de subjectivité dans un tableau artistique donc chacun peut avoir un point de vue sur tout ou partie de cette cérémonie d’ouverture”, a-t-il commencé par confier. Et de poursuivre : “Moi, je vais vous dire mon point de vue à moi, je pense que cette cérémonie d’ouverture a fait la fierté de la France parce que c’était magnifique, courageux, ambitieux, audacieux, à certains points de vue. Donc, pour moi, ça restera un grand moment de fierté”. “Je crois que ça l’a été aussi pour la plupart de nos concitoyens. J’ai vu un grand nombre de réactions à l’international qui ont montré que cet événement avait été salué”, a-t-il conclu, fier.

Effectivement l’enthousiasme à dénoncer l’obscurantisme religieux n’a jamais effleuré la mnistre des sports pourtant connu pour ses sympathies peu laiques voir intégriste et cette hisstoire a créé l’événement en donnant un halo inespéré à ces jeux très problématiques.

Les références aux tableaux (références savantes) ont été livrées clés en main et des complices se sont amusés à relayer jusqu’à plus soif ces thèmes… Qui en France a lancé l’opération ? Quelles sont ses relations avec l’ancien député communiste passé à l’Ukraine Ponomarev, qui est chargé d’organiser au sein de la CGT et du PCF des relais sont le ^plus connu est Kamenka, voir de certains insoumis les relais de ces entreprises de diversion?

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