Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Conseil National : analyse concrète d’une situation concrète de celle qui “fait” …

Conseil National des 12 et 13 juillet : Intervention de Clara Gimenez, Membre de l’Exécutif National, Fédération de l’Herault. Notez que Clara est une jeune femme qui je crois est responsable des cadres… Comme me le suggérait un camarade qui se baptise lui même poireau syndicaliste et qui me trouve souvent trop optimiste sur la “direction” , il faut faire avec ce qu’on a, les temps que l’on sache ne sont pas ceux d’une adhésion de masse à un leader incontesté, le preuve est largement faite en revanche il faut reconquérir, créer les conditions d’un combat, avec ce que l’on a et avec ceux qui ont choisi d’agir, de reconstruire… Il faut recréer partout des directions crédibles que l’on aide à grandir, Ils sont plus nombreux que l’on croit, beaucoup de jeunes femmes en particulier qui ont les pieds sur la terre et le goût du faire… Voilà ce sont ces gens là qui m’intéressent et qui me poussent à aider, mais j’ai aussi l’envie d’aller écouter ce qui se dit à l’université d’été, puisque c’est Clara de l’Herault qui avec toute une bande de jeunes et de moins jeunes nous accueille… parce voyez vous la première chose à faire c’est que tous ceux qui ont envie d’être utiles, concrets et actifs, se rencontrent et se fasse part de leur expérience en construisants des relations permanentes. (note de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
clara jimenez

Dimanche 14 juillet 2024, par  Clara Gimenez, popularité : 100%  Conseil National |

Hier nous avons produit deux votes qui à mon sens enjambent les débats du Parti.

Hier nous avons produit deux votes qui à mon sens enjambent les débats du Parti. La période est complexe et les choses vivent des accélérations fortes dans une période estivale qui rend difficile les échanges, et pourtant ils ont lieu dans nos cellules, nos sections et nos fédérations. Nous avons fait avaler aux communistes, par des votes du CN, les accords NUPES puis NFP, les camarades l’ont accepté parce que la situation était telle que nous n’avions pas le choix.

En revanche, j’attire notre attention collective sur le fait que nous pourrions traverser des périodes très tendues voire explosives à l’intérieur de l’organisation si nous faisions le choix de participer à un gouvernement -dont nous avons proposé la 1ere ministre- sans mettre cette décision dans les mains des communistes.

Nous avons également un problème sur la circulation de l’information, bien souvent nos secrétaires fédéraux, de section, de cellule mais également les membres du CN et du CEN, sont contraints de regarder BFM toute la journée pour préparer leurs rapports d’intro et animer les échanges avec les communistes, qui attendent beaucoup de nous.

Il ne faudra pas s’étonner ensuite que les communistes, maintenant qu’ils ont des représentants qui passent dans les médias -et c’est heureux- ne se sentent pas indispensable pour porter dans la population les idées de notre parti.
Il va falloir se donner concrètement les moyens de mettre en œuvre nos décisions de congrès, et c’est pas simple avec les moyens qui sont les notres de laisser une place à de nouveaux camarades en responsabilité qui travaillent en parallèle de leur militantisme (nous étions d’ailleurs nombreux à travailler hier après midi). Il faudra aussi en instruire les débats amorcés au Congrès, je pense notamment à la question du socialisme, que nous avions promis d’instruire et que nous pourrions commencer à traiter aux UE par exemple.

Pour conclure, dans la période, ce qui fait notre force dans ce rassemblement où nous ne pesons pas grand-chose (et ça aurait été pire si nous n’avions pas eu les candidatures de Ian, Fabien puis Léon), c’est notre organisation, son caractère national et sa démocratie interne, qui est reconnue par tous, faisons la vivre vraiment, ce sera le meilleur moyen de mettre les communistes dans les batailles qui nous attendent et notamment dans la reconquête de notre influence en dehors des périodes électorales.

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3 Commentaires

  • RUIZ Eric
    RUIZ Eric

    Je partage l’avis de Clara Gimenez dans son intervention, à la fois claire et brève !

    Pour le vivre modestement sur mon territoire, en Normandie, organiser des temps d’échanges est toujours compliqué, parce que la réalité d’aujourd’hui, ce sont des militants qui travaillent hors du territoire, avec des temps de transports qui s’ajoutent aux journée de travail, des engagements familiaux (y compris pour les hommes, je précise !), parfois des horaires décalés ! Et en période estivale, le challenge est encore plus complexe avec des camarades qui font valoir, à juste titre, le droit aux congés payés.
    Si la direction n’organise pas un cadre d’échange, de la base vers le sommet et autrement que par sondage internet, il est difficile de mobiliser les adhérents pour des temps d’échange dont ils ne voient pas bien la finalité.
    Si seulement, comme le dit Clara, la direction confiait aux adhérents la question de discuter d’une participation, ou non, au gouvernement ?… Il y aurait matière à mobiliser ceux qui sont encore disponibles !… Mais, pour l’instant, rien.

    Par ailleurs, et encore une fois, déplorer l’état actuel du PCF, ses défaillances, ses faiblesses idéologiques et militantes, c’est une chose ! Souhaiter voir disparaître le PCF en rêvant que renaîtra un parti communiste parfait sur ses cendres, c’est entretenir une dangereuse illusion dont les expériences du même type menées à l’étranger, en Italie notamment, prouvent leur dangerosité. Et les tentatives françaises de créer d’autres cadres militants ont montré leurs limites également.

    Alors, oui ! Le PCF n’est plus que l’ombre du PCF de l’après-guerre ! Oui ! Il a de graves carences idéologiques et stratégiques, volontairement causées par les directions précédentes et toujours entretenues par les tenants de la désintégration au sein de la direction du Parti et de nombreuses directions fédérales et locales !
    Mais, la réalité du PCF a évolué ces deux derniers congrès. Et il faut encore que les lignes bougent. Pour cela, il est nécessaire de discuter, d’échanger, d’informer, de rappeler les basiques du socialisme et désintoxiquer les communistes de la drogue médiatique qui les conditionne. L’insulte et l’invective, contre les individus mais aussi contre les dirigeants communistes, ne provoqueront qu’une fermeture des esprits aux échanges et un rejet des idées défendues par des personnes perçues comme des agresseurs ou comme des donneurs de leçons.

    En ce sens, le travail de ce site est d’utilité publique ! Et les commentaires et critiques toujours intéressants tant qu’ils restent dans la limite du respect de l’autre et qu’ils reposent sur une argumentation construite.

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  • rodriguez

    Danielle :

    ”  Comme me le suggérait un camarade qui se baptise lui même poireau syndicaliste et qui me trouve souvent trop optimiste sur la “direction” , il faut faire avec ce qu’on a, les temps que l’on sache ne sont pas ceux d’une adhésion de masse à un leader incontesté, le preuve est largement faite en revanche il faut reconquérir, créer les conditions d’un combat, avec ce que l’on a et avec ceux qui ont choisi d’agir, de reconstruire…”

    Précisions:

    Nous sommes bien d’accord sur le faire, la nécessité de se rassembler, de tenir compte de la situation réelle du parti tout en gardant l’espoir d’une réorientation majeure en s’appuyant sur les possibilités réelles …

    Mais ce n’est pas que je te trouve ” trop optimiste “.

    Ce que je dis c’est que ce travail de reconstruction indispensable passe par une critique  sans concession des décisions et des orientations de la direction actuelle et de Roussel lui-même.

    Eh donc de ne pas peindre la situation en plus rose qu’elle n’est en réalité au déni des faits.

    A partir du moment où on peut constater que la prise de distance indépendante et d’affirmation d’une activité et d’une orientation communsise se situe à la droite de LFI et dans les faits en appoint du PS pour par exemple s’en tenir aux derniers ‘ évènements ” finir par soutenir l’opération macron-compatible hollando-gluksmannienne du PS (candidature Tubiana) après que la proposition du PC de la candidature d’Hugette Bello bien que majoritaire au sein du NFP ait été torpillé par Faure et ses camarades.

    En ménageant bien sûr le souci de protection des militants de leur parti mais sans édulcorer l’impérieuse nécessité d’une rupture radicale avec les orientations mutantes de plusieurs dizaines d’années.

    Eh bien sûr en remettant sur le tapis avec insistance le nécessaire débat sur le socialisme sur lequel le 39 e congrés s’est engagé.

    En te souhaitant de fructueuses rencontres à l’université d’été du prochain mois d’août.

    Le poireau syndical

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    • admin5319
      admin5319

      ine seule uestion cher poireau syndical pourquoi tu ne viens pas à l’Université d’ét” ?

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