Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Afonine sur l’antenne de “Russia-1” : Notre pays doit suivre fermement la voie du développement souverain

Les communistes russes qui haïssent et combattent le fascisme avec beaucoup plus de détermination que les antifascistes de pacotille du landerneau mondain de Paris, les Glucksman, les Kamenka et autres stipendiés de la CIA, disent la réalité que nous refusons de voir, le véritable front antifasciste est celui qui se constitue contre la volonté de guerre et de pression sur la vie des couches populaires. La Russie, loin d’être isolée apparait comme celle qui a eu le courage d’affronter l’OTAN et les sanctions. La Chine apporte la possibilité de choisir un développement pacifique. Des pays qui eux-mêmes mènent des politiques d’exploitation et de nationalisme et sont partagés entre les alliances, comme l’Inde ou la Turquie, sont confrontés à la pression de leurs peuples autant qu’à leur désir de souveraineté interdit par les diktats des Etats-Unis. Tous les pays y compris la France sont confrontés à cette volonté de changement et cette soif de souveraineté. (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)

https://kprf.ru/party-live/cknews/227399.html

À propos de la prochaine visite en Russie du Premier ministre indien Narendra Modi (il s’agira de son premier voyage à l’étranger après sa réélection à la tête du gouvernement), Youri Afonin a noté : c’est une nouvelle indication que l’Occident n’a pas réussi à isoler la Russie sur le plan international. Des économies aussi importantes et prospères que la Chine, le Viêt Nam et l’Inde coopèrent activement avec notre pays ; nous coopérons avec la plupart des pays d’Amérique latine et d’Afrique. Il y a de plus en plus de pays dans le monde qui ne succombent pas aux diktats des États-Unis et qui poursuivent une politique indépendante. Le plan visant à isoler et à vaincre technologiquement la Fédération de Russie a échoué. Oui, nous rencontrons des difficultés dans un certain nombre d’industries, mais tout est entre nos mains : nous devons relever les défis modernes et développer ces industries, en nous appuyant, entre autres, sur la coopération avec nos amis.

L’Europe s’est elle-même enfoncée dans une situation difficile, mais l’humeur y change, comme le montre la situation électorale. Le studio a diffusé un reportage sur le congrès du parti Alternative pour l’Allemagne, qui est arrivé en deuxième position aux élections européennes, laissant derrière lui le parti du chancelier Scholz. Après le premier tour des élections législatives en France, les candidats du bloc de droite de Marine Le Pen sont en tête. Le renforcement considérable de la droite est une réaction de la population européenne à la pression croissante des États-Unis, à la restriction croissante des souverainetés des pays européens. Bien sûr, nous, les communistes, ne pouvons pas nous réjouir d’un glissement vers la droite, mais regardons les choses objectivement, a déclaré Youri Viacheslavovitch : la droite en Europe aujourd’hui est une force progressiste – anti-mondialisation et anti-guerre. Nous sommes conscients que parmi les partisans des partis de droite, certains ont des opinions ouvertement nazies et que certains représentants de ces forces politiques ont tenu des propos racistes, ce qui est bien sûr scandaleux et inacceptable. Mais l’Alternative pour l’Allemagne et le parti de Mme Le Pen se battent contre le fait que leurs gouvernements suivent l’exemple des États-Unis, contre le fait d’entraîner l’Europe dans une guerre majeure. Le soutien croissant de ces forces montre qu’une partie de plus en plus importante de la population proteste contre l’imposition à leur pays de politiques favorables aux seuls Américains. Les gens en ont assez de la guerre et du diktat américain.

Alors qu’en France, le “Rassemblement national” de Mme Le Pen est opposé à l’escalade du conflit russo-ukrainien et favorable à des négociations, le bloc de gauche “Nouveau Front populaire” est malheureusement divisé sur cette question, a déclaré le premier vice-président du Comité central. Les socialistes et les Verts soutiennent les livraisons d’armes à l’Ukraine, tandis que le parti de Mélenchon et les communistes s’y opposent. M. Mélenchon a voté contre l’aide militaire à l’Ukraine et contre son adhésion à l’Union européenne. En résumé, l’électorat de Mélenchon et des communistes, d’une part, et de ceux qui ont soutenu la coalition de droite, d’autre part, constitue une masse considérable de personnes favorables à un programme anti-guerre et à une voie de développement souveraine.

Commentant l’intention du Premier ministre hongrois Viktor Orban de créer une faction de droite dans la nouvelle convocation du Parlement européen, Youri Afonine a déclaré : “Je suis convaincu qu’il s’agira d’un bloc progressiste qui tentera d’empêcher l’Europe de sombrer dans la Troisième Guerre mondiale. En effet, les États-Unis continuent d’entraîner de plus en plus de pays dans leurs plans destructeurs : la Finlande a annoncé l’ouverture de 15 de ses installations militaires à l’armée américaine. Les Finlandais n’ont pas été gênés par le fait que cette décision viole clairement le traité de paix de Paris de 1947, qui stipule que la Finlande, en tant que membre de la coalition hitlérienne, doit disposer d’un potentiel militaire strictement limité aux besoins de la défense. L’adhésion de la Finlande à l’OTAN, l’admission des Américains dans ses bases, le déploiement de nouveaux types d’armes sur place obligent notre pays à développer son potentiel de défense dans cette direction, à renforcer considérablement le district militaire de Leningrad. Nous dépenserons pour cela des dizaines de milliards de dollars et la Russie pourrait faire appel aux institutions internationales pour exiger des Finlandais qu’ils compensent ces coûts. Bien sûr, le droit international ne s’appliquera pas, l’Occident lui-même l’a piétiné, mais nous devons faire connaître nos revendications.

L’Occident nous entoure de bases militaires de toutes parts et, à l’aide de sanctions, il tente de rendre notre économie incapable de relever les défis. Mais nous tiendrons bon, a déclaré Youri Vyacheslavovich, nous avons choisi une voie souveraine de développement et nous la suivrons fermement. Les sentiments anti-guerre et anti-mondialisation vont inévitablement se développer en Europe, et c’est certainement un facteur positif qui donne de l’espoir au monde.

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